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À l'occasion de la Journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants, focus sur l'ouvrage d'Elina Narkrotoff Sois ce Monstre, publié aux Éditions du Panthéon.

 

"Sois ce Monstre" d'Elina Narkrotoff

« Tout à l’heure au téléphone, ma mère me dit : « Hier, j’étais fatiguée, comme si on m’avait battue. Je ne pouvais même plus marcher droit. C’est étrange, non ? »
Ce qui est étrange, c’est cette mère. Elle m’a battue. »

Galvanisée par l’écriture, l’auteur témoigne des étapes qu’elle a franchies pour surmonter la violence enfantine vécue dans le corps. Ce qui est abordé de manière directe et sans théoriser est la honte, la prison mentale, le déni des bien-pensants, l’acceptation du ressentiment, l’inversion de la haine et le pardon.

C’est l’histoire d’un monstre qui parvient à se trouver beau, d’un monstre qui a osé se montrer, d’une honte qui a été légitimée, d’un minotaure qui s’est transformé en étoile.

Avis éditeur : Elina Narkrotoff dévoile avec pudeur et dans un style très fluide les étapes qu’elle a franchies pour surmonter la violence vécue dans son enfance. Un témoignage bouleversant !

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À l'occasion des commémorations du Centenaire de la Première Guerre Mondiale, découvrez une sélection d'ouvrages liés au sujet aux Éditions du Panthéon.

1. "Foutue guerre" de Philippe Froget

« La salle d’attente est sidérante : les uns n’ont plus qu’une jambe, les autres n’ont plus qu’un bras, d’autres encore ont perdu un œil, ou une partie de leur visage, mais tous partagent le même souhait : repartir sur le front et en découdre avec l’ennemi. »

En mai 1916, à Verdun, le commandant Sylvain Raynal a écrit, avec quelques valeureux poilus, l’une des pages les plus héroïques de la guerre, au moment où l’armée française était malmenée.
Sous forme de pièce de théâtre, cet ouvrage raconte comment une poignée d’hommes épris de patriotisme a pu faire douter pendant quelques jours la grande armée allemande, en pleine première guerre mondiale.

L’auteur a toujours été fasciné par la Guerre de 14-18, ainsi que par les carnets de guerre légués par son grand-père, le caporal Froget. Lorsqu’il découvre le récit écrit par le commandant Raynal, il choisit de s’inspirer librement du parcours des deux hommes et de lier leurs destins dans une résistance inouïe. Foutue guerre est un hommage à de grands hommes et un remède contre l’oubli.

Retrouvez également "Encore tant de choses à te dire" sur le même sujet

2. "Vie tranchée" de Christian Bouly

 

« Paul en avait assez de cette chape qu’il avait tenté de garder, tout au long de sa vie. Sa petite-fille avait raison. Elle avait le droit de savoir, de tout connaître. La pudeur n’était plus de mise. Ses jours étaient peut-être comptés, il était temps pour lui de raconter sa vie… ses vies.
Il ferma les yeux et se laissa porter cinquante ans en arrière, quelques mois avant le début de la guerre… »

À la veille de la Première Guerre Mondiale, Paul, un jeune homme issu de la campagne, ne se reconnaît plus dans le monde qui est le sien. Il fait le bilan de ce qu’il est prêt à sacrifier et avec le déclenchement du conflit, il décide de devancer l’appel pour abandonner tout ce qui faisait sa vie jusqu’ici. Mais très vite, le jeune garçon va découvrir l’enfer des tranchées et des combats.

C’est dans un style captivant que l’auteur nous emporte dans cette vie si peu conventionnelle, semée d’embûches et souvent décourageante. Paul se retrouvera maintes fois face à sa propre conscience… Se laissera-t-il sombrer dans le désespoir et l’abandon ? Ou trouvera-t-il la force d’emprunter le chemin de vie dont il rêve ?

Bien des années plus tard, toutes ces histoires personnelles agrémentées d’anecdotes historiques, tout ce jardin gardé jusque-là bien secrètement, Paul va les confier en héritage à sa petite-fille Françoise. La jeune fille deviendra ainsi le premier témoin de la vie « tranchée » d’un grand-père à la personnalité atypique, mais ô combien attachante et authentique.

Avis éditeur : De nombreux ouvrages portant sur la Première Guerre Mondiale ont été réalisés mais aucun ne possède autant de justesse et d’authenticité. C’est grandi qu’on en ressort, avec l’intime conviction qu’il ne faut jamais renoncer à l’amour des êtres chers.

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3. "Une vie différente" de Maryse Mezard

 

Difficile de naître et de survivre en cet hiver 1892 ! Difficile d’être un enfant dans ce petit coin de Haute-Loire ! Difficile de devenir un homme, un soldat, un père et plus…

La Haute-Loire, début du XXe siècle. La vie rude et rangée des paysans du Velay est marquée par les croyances et la religion. Les interdits et les coutumes sont tout-puissants, l’homosexualité est taboue ; ceux qui y contreviennent subissent de lourdes conséquences. L’enfer des tranchées survient, qui bouleverse tout.

Avis éditeur : Partez pour un voyage temporel dans le Haut-Allier du début du XXe siècle, à travers un roman passionnant où l'on découvre que les interdits et les coutumes sont bouleversés par l'irruption de la Première Guerre Mondiale.

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1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Ce livre contient une histoire vécue, certes, mais surtout ce livre a lui-même sa propre histoire, une véritable histoire…d’amour!!!
Québécois, en compagnie de mon frère, j’ai eu la chance de littéralement marcher sur les traces de mon ancêtre, chercheur d’or en 1898, en reproduisant son expédition dans les conditions de l’époque. Un parcours aventurier historique : Traverser le Canada en train sur 5000 km suivi d’un parcours en bateau sur 700km jusqu’ en Alaska. Poursuivre vers le nord jusqu’au Yukon en empruntant la légendaire piste Chilkoot sur 70km, et en descendant le fleuve Yukon sur 500 km à bord d’un radeau construit de nos mains. Tout cela avec les équipements et les moyens de l’époque.

Une épopée extraordinaire pour l’aventurier que je n’étais pas. Ce livre est un voyage dans le temps, une histoire de frères, une histoire d’amour, une histoire de vie, une histoire de fin de vie. Le livre se lit comme un roman, mais tout est vrai, même les sentiments…Vous y voyagez comme si vous y étiez!

Au retour de notre expédition j’ai appris la grave maladie de ma conjointe. J’ai dès lors cessé de travailler pour demeurer près d’elle et en prendre soin. C’est à ce moment que j’ai débuté l’écriture de mon aventure, teintée émotionnellement par l’accompagnement de ma conjointe en fin de vie. Francine m’a encouragé, critiqué, elle a rédigé le 4e de couverture, ce fut notre projet commun, notre dernier…Une semaine avant son décès elle a eu le premier exemplaire entre ses mains. Elle est, pour un moment, revenu à la vie. C’est là que j’ai compris que c’était vraiment notre projet commun, elle en était tellement fière.

Voilà je vous disais que ce livre a sa propre histoire, une histoire d’amour, vous la connaissez maintenant. Il vous reste à découvrir toute notre histoire à l’intérieur de ce livre.

Bienvenue sur nos sentiers et à bord de notre radeau!!!!

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

J’aime décrire l’émotion à travers l’histoire. Le récit doit en soi refléter les sentiments qui habitent les personnages à tout moment.
L’écrivain Jack London m’a inspiré, il réussi d’une façon magistrale à nous faire ressentir ce que les personnages vivent intérieurement et ce souvent dans cette merveilleuse mais impitoyable nature du Yukon.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Plusieurs œuvres de Jack London.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Humain, aventurier, imparfait…

5. Quelle est votre citation favorite ?

Elle est de moi :
Nous vivons dans un monde imparfait, quand tout se déroule comme prévu, ce n’est pas normal, c’est l’exception.
Dommage qu’on nous enseigne le contraire, je me serais évité bien des déceptions…Et souvent les imparfaits avancent, les parfaits hésitent…

6. Quel est votre mot préféré ?

Les mots qui me servent à décrire de façon poétique un état d'esprit tel que : étoile filante, aurore boréale.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je peux passer de longs moments sans écrire, le temps d'avoir vraiment quelques chose à dire. Quand je suis prêt, j'écris tôt le matin, de 6h00 à 10h00, pratiquement tous les jours, jusqu'à la fin. Je n'ai jamais le syndrome de la page blanche.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

"Martin Eden" de Jack London.

9. Stylo ou clavier ?

En voyage quelques notes au stylo pour chacun des jours, très peu, mais ils me permettent rapidement de me remémorer mon état d'esprit du moment lors de l'écriture du livre sur clavier.

10. Le mot de la fin ?

Venez vivre avec nous la véritable aventure des « Deux frères au Klondike », en m’accompagnant dans mon « Passage Intérieur », l’endroit où l’on ne peut que connaître toute la vérité.

Avis de l'éditeur

Partez pour un véritable voyage initiatique en Alaska et au Yukon, à travers ce récit passionnant sur la légendaire piste Chilkoot où l'on suit le périple de deux frères sur les traces de leur ancêtre.

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Gilles Uzzan, auteur de Un regard sur le judaïsme publié aux Éditions du Panthéon, a reçu le Prix Coup de Coeur du Jury lors du 7ème Salon du Livre Dédicacé de Moret sur Loing. L'occasion de vous faire (re)-découvrir son ouvrage !

 

« Le judaïsme prône la « démocratie religieuse » ouvrant le débat à toutes discussions ; (…) comme Stefan Zweig le rapporte à propos de Freud (…) : « je n’ai pas l’intention d’essayer de convaincre, de persuader, d’enjôler le lecteur, mais uniquement d’exposer ».

Qu’est-ce que le judaïsme contemporain ? Comment le pratiquer aujourd’hui ? D’après sa propre expérience, Gilles Uzzan dépoussière l’image parfois désuète et austère de sa religion.

Si l’auteur reconnaît qu’elle est un véritable mode de vie que l’on embrasse pleinement, il sait aussi faire preuve d’autocritique. Sans ambages, il reconnaît les failles de certaines instances, la forte tendance à la culpabilité et modère l’ardeur spirituelle.

Il n’en reste pas moins que le judaïsme s’adapte à notre société moderne, et permet, dans les temps de prière ou de rassemblement avec la communauté, l’auto-analyse. Source d’énergie et de richesse intérieure, il remet au centre certaines valeurs : la liberté de penser, le respect d’autrui, l’humanisme.

<< Lire un extrait >>

AVIS DE L'ÉDITEUR :  Juif séfarade, Gilles Uzzan publie un essai dans lequel il en appelle à une pratique « mesurée et tolérante » de la religion. Un ouvrage nécessaire qui traite d’un sujet toujours d’actualité.

Pour conclure, quelques photos de la cérémonie de remise des prix !

 

Méconnu des lecteurs et redouté des auteurs, le pilon est le maillon sinistre de la chaîne du livre. Chaque année en France, un livre sur quatre part au pilon, soit 142 millions de livres par an ! Mais qu'est-ce que le pilon, et comment éviter ou limiter cet incroyable gaspillage ?

Le pilon est la destruction totale ou partielle, des exemplaires d’un ouvrage. Il est réalisé à la demande de l’éditeur et assorti d’un certificat. Il existe deux types de pilons :

  • Le pilon partiel concerne les livres défectueux, dont un défaut de fabrication empêche la vente et ceux qui sont abîmés, défraîchis (ce qui peut arriver après mise en rayon dans une librairie puis retour au distributeur). Leur stockage et leur restauration engendrent plus de frais qu’un retirage. Enfin, lorsque les prévisions de vente ont été trop optimistes, les surplus de stocks (qui ne parviennent jamais chez le libraire) sont aussi envoyés au pilon.
  • Le pilon total est plus radical : il concerne tout le stock d’un ouvrage ou d’une collection, pour lesquels l’éditeur ne souhaite pas envisager un autre scénario (baisse de prix) car il considère que leur potentiel commercial est minimal.

La destination des livres pilonnés

Les ouvrages faisant l’objet d’un pilon sont vendus à des entreprises de recyclage qui les transforment en pâte à papier destinée à l’impression de la presse. Le pilon est donc un processus qui limite le coût de « stocks morts » pour les éditeurs et permet de transformer des livres invendables en journaux. Il est à noter que certains éditeurs prélèvent une partie des ouvrages destinés au pilon pour effectuer des opérations de dons dans les réseaux associatifs ou à l’étranger. Mais la péremption ou le faible intérêt de la majorité des ouvrages destinés au pilon expliquent que ces pratiques soient peu développées.

Les pistes d’améliorations sur lesquelles travaillent les éditeurs

Une "filière durable du livre", de la fabrication du papier aux pratiques commerciales des distributeurs et des éditeurs, est à inventer, affirme un rapport publié par le Bureau d'Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne.

Pour arrêter ce gaspillage, plusieurs solutions : revenir dans un premier temps au papier made in France, issu de forêts certifiées, c'est-à-dire respectueuses de l'environnement. Également  favoriser la filière du recyclage, promouvoir la liseuse électronique ou encore généraliser  l’impression à la demande. Et peut-être aussi, faire le tri parmi les 581 romans de la rentrée littéraire...

Sources : SNE, L'Obs, Mativox

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Ce livre est une chronique du rapt institutionnel de mon enfant. J’y pointe du doigt le danger que représente les prédateurs, en l’occurrence l’ASE et ses nombreux complices, dont l’appétit pour les placements d’enfants, financés à coups de milliards d’euros, est source de dérives extrêmement dangereuses. En effet, l’ASE et ses complices sont foncièrement cupides et cyniques. Je propose donc dans ce livre de définanciariser le système de protection de l’enfance en France, en usant de solutions alternatives comme la « fonctionnarisation » de l’ensemble du système (car il y a des cas de maltraitance d’enfants). C’est la seule façon de freiner la pulsion vénale de ces entrepreneurs du placement à tour de bras, qui tue des familles entières tout en détruisant les enfants manipulés comme des jouets à des fins cupides. En effet, « pas de placement, pas de milliards d’euros ». Donc il faut placer des enfants, coûte que coûte. Tel est le credo de ce business de l’enfant que les autorités ont tout intérêt à éradiquer.

Il faut agir d’urgence. L’enjeu, c’est la survie de centaines de milliers d’enfants injustement privés de leur famille bien-aimante et, en bout de chaîne, la survie de la République.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Mon inspiration vient naturellement du rapt de mon enfant et donc, de mon dégoût de ce système de chasse effrénée à l’enfant par des prédateurs qui détruisent des familles tout en broyant les enfants qu’ils considèrent comme des actifs au sens financier.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Il va de soi que l’envie d’écrire ce livre découle tout naturellement de ma volonté de ne jamais faire partie de ceux qui laisseraient les loups dévorer les agneaux.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Intégrité, droiture, respect des règles de vie en privé comme en public.

5. Quelle est votre citation favorite ?

“Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice”, Montesquieu.

6. Quel est votre mot préféré ?

Partage.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Aucun rituel…, même si j’aime bien écrire dans le calme profond du rez-de-jardin de la BNF, notamment dans le cadre des actualisations de mes ouvrages scolaires pour lesquels j’ai des obligations contractuelles.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Ma biographie. Mais pour le moment j’envisage plutôt de donner une suite à ce présent livre car des choses incroyables se sont passées depuis sa parution en novembre 2017. Il faut que le public en soit informé très largement.

9. Stylo ou clavier ?

Les deux. Mais le clavier a fini par s’imposer du fait de mon petit ordinateur que je trimballe partout, y compris dans le métro.

10. Le mot de la fin ?

Définanciariser le système dont profitent les prédateurs est la seule façon de protéger les enfants tout en nettoyant les écuries d’Augias du placement injustifié et malsain.

Ce livre est à mettre entre les mains de chaque famille, française et étrangère, vivant en France. Il est également destiné à toute personne qui n’a pas encore d’enfant et qui envisage d’en avoir. On est tous concernés et ça n’arrive pas qu’aux autres ! J’en suis la preuve vivante.

AVIS DE L'ÉDITEUR : 

Véritable pavé dans la mare de l’ASE, ce témoignage est une façon de dénoncer l’imposture subie mais également d’interroger la société face à une justice parfois complice des institutions qui sont censées protéger les mineurs.

Aux Éditions du Panthéon nous avons une relation privilégiée avec l'Afrique. L'occasion de vous présenter quelques ouvrages de nos auteurs originaires de ce continent où la langue française s'exprime de façon si riche.

 

1. L’itinérant de Tiburce Koffi

« En moi, quelque chose aussi remuait, naissait et bouillonnait : l’intuition qu’au-delà de la tourmente alentour, j’approchais d’un moment d’apogée de moi-même, une sorte de station décisive dans mes itinérances. Et une énergie mystérieuse circulait en moi, irradiait mon cœur de battements exaltés et de générosité euphorique, comme à l’attente de l’annonce d’un événement prévu. Et quelque chose qui, tout en me stimulant et me demandant d’être prêt pour ce qui allait survenir, me disait que je serais peut-être l’agneau du sacrifice. Mais je n’avais pas peur : j’ai compris que je venais d’avoir la révélation de mon accomplissement. Et j’étais déjà offrande ! »

Balades, méditations, proses philosophico-romanesques, ce texte multiple est une succession de tableaux dramatiques, de critiques sociales et de réflexions sur la vie. Ni roman habituel, ni drame, ni nouvelle. C’est un acte d’écriture libre et solitaire, le tout mené par un héros narrateur aussi virtuel que vraisemblable. Comme un chorus de Coltrane ou une remontée chromatique de Liszt, cette écriture dévoile toute l’authenticité de son auteur…

Avis éditeur : Une composition originale et sans fausse note pour un ouvrage à deux voix. Tiburce Koffi confirme ici sa grande faculté de conteur !

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754736695/#pct0

2. À la volée… une éternité d'Ella Bonin

 

Édji wélé wélé
Et je voudrais encore nous voir danser sous les gouttes de pluie Tant attendues depuis des jours, rire aux éclats du bruit du tonnerre Tout en sursautant de peur, enfance, ignorance pourtant sagesse

Édji wélé wélé
Retourne aux belles années des cheveux mouillés par l’eau Tombe sur ma terre, irrigue-la de nouveauté et de grâce
Perce le mystère de la douceur aux allures princières
(…)

Édji dja !

Ce recueil composé de trente-huit poèmes vous conduit au fil des pages comme une clepsydre compte le temps qui file. Pas de point à l’endroit ni de point à l’envers, tout est cousu sans faufil. La liberté des vers que l’on prend plaisir à lire à haute voix vient à souligner la cadence des strophes où le lecteur se plonge d’un seul souffle, sans ponctuation.

Les mots coulent en rythme comme s’ils étaient ces grains de sable lancés à la volée, que la main ne peut retenir. Ce recueil célèbre la Vie avec toutes ses couleurs, et les strophes s’enchaînent comme la respiration d’un cœur bien animé. (…) Non dénuée d’humour, l’auteur a des éclats de rébellion, tant face aux drames de la vie que face au temps qui, inexorablement, efface les traces des pas dans la boue rouge. Sa poésie est alors oiseau (…)

Avis éditeur : La poésie d’Ella Bonin est lancinante, fascinante et touchante de beauté. Indubitablement l’une des poètes les plus délicates et érudites qu’il nous ait été donné de lire.

3. Magic System – Le mystère 1er Gaou de Guillaume Vergès

 

« Le sourire, et non des murmures, le combat et non la résignation. L’Afrique se retrouve en eux, les Africains s’identifient à eux. Et ce, par rapport à la constance de leur lutte, de leur combat pour se hisser au niveau où ils sont. »

Magic System, ce groupe de quatre Ivoiriens issus pourtant de quartiers défavorisés, a su tout au long de son incroyable carrière internationale faire découvrir le zouglou et donner un sens à sa musique.

À travers cette biographie, la première qui leur est consacrée, nous découvrons que Magic System, ce n’est pas que cela.
Le phénomène est bien plus vaste et, au-delà de leur succès, ce sont les actions entreprises par les gaous magiciens qui vont montrer à la jeunesse africaine et européenne qu’une autre voie est possible, quelles que soient les difficultés rencontrées au départ.

La misère et les conditions de vie précaires ne sont pas une fatalité, preuve en est magistralement donnée ici par ce groupe dont l’auteur se fait élégamment le porte-parole, le temps de transmettre un véritable message d’espoir.

Avis éditeur : Donner un sens à la musique, être un exemple pour la jeunesse africaine et européenne, tel est l'ADN de Magic System. Guillaume Vergès dévoile dans cette biographie les ressorts culturels et sociologiques qui guident le groupe.

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4. Pentecôtismes en République Démocratique du Congo - Tome II de Sébastien Kalombo Kapuku

 

« De ce qui précède, nous pouvons retenir que le spirituel nourri à la congolaise tient une place de choix dans la vie du Kinois. Point n’est besoin ici de rappeler que cette spiritualité a gagné les villes de l’arrière-pays. Car, là aussi, les Églises de réveil sont devenues de véritables « objecteurs de conscience ».

Professeur d’Éthique et de sciences des religions dans de nombreuses institutions, Sébastien KALOMBO Kapuku propose, dans cet essai, un état des lieux de l’essor et des transformations opérées par et dans le protestantisme francophone en République Démocratique du Congo, à Kinshasa notamment. À travers un point de vue analytique et théologique, il permet au lecteur de mieux comprendre, dans un contexte contemporain, les enjeux éthiques engendrés par la religion dans ce pays profondément pieux.

Avis éditeur : Un essai brillant qui nous permet de mieux comprendre, dans un contexte contemporain, les enjeux éthiques engendrés par la religion dans un pays profondément pieux, la République Démocratique du Congo.

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Et retrouvez le Tome I << ICI >>

5. L’évolution des droits des femmes et leur engagement vers une égalité réelle : le cas du Gabon d'Annie Flore Assenguet Yogoulou Joly

 

Parler de l’évolution des droits, particulièrement de ceux des femmes, c’est parler de l’émancipation de celles-ci. Jadis, elles ont revendiqué et aujourd’hui, elles continuent de réclamer leurs droits, qui doivent être les mêmes que ceux des hommes dans tous les domaines. Cette revendication s’est évidemment faite au fil du temps dans l’histoire et continue de nos jours, l’action se poursuivant dans le temps.

Malgré une prise de conscience toujours plus importante, les discriminations et violences subies par les femmes s’illustrent encore trop souvent au quotidien. Fondatrice du Groupe International GOBONI pour la Connaissance des Droits Humains, le Docteur Assenguet Yogoulou Joly établit dans cet essai un état des lieux de la situation de l’égalité homme-femme aujourd’hui. À travers l’exemple du Gabon, elle met également en lumière l’évolution de l’objectif 5, promouvant l’égalité des sexes, énoncé au Sommet sur le Développement Durable de l’ONU en septembre 2015. Par ce biais, elle cherche à démontrer le caractère fondamental de cette question, dans une démarche de justice, d’équité et d’harmonie.

Avis éditeur : Toujours d’actualité, cette étude précise et documentée revient sur les inégalités subies par les femmes. Une mise au point salutaire.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754736695/#pct0

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

C’est le roman sensible d’une femme en proie à son incapacité d’accepter sa vie.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La mémoire des mots, des sons, des images.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

« La peau de chagrin ». H. Balzac.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Rêveuse, romantique, sensible.

5. Quelle est votre citation favorite ?

« Dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre ». M.Curie.

6. Quel est votre mot préféré ?

Aimer.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Chaque chose à sa place.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

« Autant en emporte le vent ».

9. Stylo ou clavier ?

Les deux.

10. Le mot de la fin ?

Ite missa est.

 

AVIS ÉDITEUR : 

D’un stigmate de l’enfance, Annie-Gisèle Cousty en fait un chemin de vie et nous amène à reconsidérer les épisodes survenus trop tôt dans nos existences. Lucide et profondément humain, ce roman interroge, enseigne et submerge.

Le thème du suicide, particulièrement bouleversant, est souvent abordé dans la littérature. Découvrez une sélection d'ouvrages liés au sujet publiés aux Éditions du Panthéon.

1. "Suicide - Tome II" de Lisa Haddou

« Tu as l’air en forme, remarque ma mère.
– Oh ça oui ! Dans trois jours j’entre au lycée ! dis-je tout excitée. »
Toute ma vie j’ai attendu le jour où je serais au lycée ! Le lycée…
Ça a l’air génial ! Rien à voir avec le collège. J’ai tellement hâte d’y être !

Destiny est une jeune adolescente prête à rentrer au lycée. Blogueuse populaire dans son entourage, elle rêve secrètement d’en vivre et d’accéder à la toute-puissante notoriété. Cependant, lorsqu’elle commence à prendre le rôle de « Nouvelle Sky », toute sa vie tourne au cauchemar. Une succession de problèmes lui tombe dessus et Destiny fait rapidement le lien avec Sky qui devient alors son modèle dans la vie…

À travers cette fresque en perpétuel mouvement, on retrouve l’ambiance et le style du premier roman de Lisa Haddou, paru en 2017. Avec son écriture directe et son sens inné de la narration, l’auteure poursuit ici son exploration du harcèlement à l’école.

Avis éditeur : Avec cette histoire troublante, Lisa Haddou réussit brillamment la suite de Suicide. Tout au long du roman, le lecteur voit cette fois la descente aux enfers de la jeune Destiny.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

>> Découvrir "Suicide - Tome I" <<

2. "Patrick, récit d’une jeune vie brisée" de Silvia Dumont-Koller

« Arriva jeudi, le 18 septembre 1981. À 13 h 15, Patrick se rendait à l’école, comme toujours. Il a, d’après ce qu’on m’a dit, traversé la route sous la bonne garde des patrouilleurs scolaires. Lorsque la sonnerie de l’école retentit, ceux-ci plièrent bagage, laissant Patrick seul de l’autre côté. Et Patrick s’élança seul sur le passage clouté devant son école. Il n’avait pas remarqué la camionnette qui arrivait. Juste avant que Patrick mette le pied sur le trottoir, elle le renversa. Il y eut les marques de la tête de Patrick dans son pare-chocs. Patrick gisait 100 mètres plus loin, le sang lui coulant des oreilles. »

Ce témoignage est un besoin intime, viscéral, nécessaire. C’est à la fois la douleur, l’espoir mais surtout l’amour d’une mère qui revient sur le destin tragique de son fils. Avec un courage désarmant, elle raconte le combat quotidien d’une famille à l’espoir incommensurable. D’un premier accident survenu à 5 ans, lui laissant de graves lésions cérébrales, à une vie d’adulte, au quotidien articulé entre quête d’autonomie et hôpital psychiatrique, l’existence de Patrick Dumont ne fut que lutte acharnée.

Cet ouvrage est une histoire vraie, le récit authentique de la vie d’un fils. La voix d’une mère qui cherche à rester optimiste. C’est un message, une véritable preuve de la force d’un jeune garçon, d’une famille et d’un entourage. Mais c’est aussi, et surtout, un profond hommage caché dans le récit d’une jeune vie brisée.

Avis éditeur : Il ne peut y avoir qu’un mot pour couvrir la douleur provoquée par la perte de son enfant. À travers ce témoignage poignant, Silivia Dumont-Koller prend la plume avec la plus grande des transparences pour revenir sur le destin tragique d’un fils tant aimé.

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3. "La tête en vrac" d'Éloïse Bompard

« Je me nomme Éloïse, c’est le nom que la vie et ses événements ont choisi pour moi. Petite fille, j’étais maladroite, rêveuse et solitaire. Adolescente, je trouvais la solution aux problèmes de maths d’une autre manière que mes camarades, ce qui a exaspéré mes professeurs successifs, et adulte je traitais mes sujets de dissertation sous un angle singulier, voire déroutant pour le correcteur.
Je suis le fruit de tout ça. Alors ne vous attendez pas à lire quelque chose de droit, de solide et de logique. C’est précisément l’inverse que je vous propose. Une nouvelle manière d’écrire, peut-être bancale mais sincère, qui je l’espère, saura vous toucher. Suivez-moi, je vous embarque dans mon monde à moi… »

Ce recueil de textes est un pari fou : rassembler en huit chapitres trente années d’une vie peu ordinaire. Il ne s’agit pas d’une autobiographie mais plutôt de « morceaux de vie » disposés ici et là.
D’une enfance carencée et d’une adolescence tourmentée, aux expériences difficiles de la vie d’adulte, avec ses passages empreints de folie, l’auteur nous emmène dans son existence face à l’Autre. Un récit initiatique dévoilé sous le regard de la petite fille qu’elle est toujours, soignant ses plaies et ses traumas comme elle le peut.

Avis éditeur : Dans ce récit, tout sonne juste : les sensations, le désir, la vision. Éloïse Bompard parvient à faire toucher du doigt cet état de perturbation, de questionnement sans fin sur le monde, sur son environnement, avec beaucoup de sensibilité et de justesse. Une très belle surprise pour ce premier roman paru aux Éditions du Panthéon.

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4. "Seul le temps…" de James V. Vox

« … J’ai toujours mal, mais chaque mot que je tape sur ce clavier m’enlève une épine du cœur, neutralise son souvenir et sert à la remplacer par une meilleure image de moi-même. Je réapparais dans ma propre existence au fur et à mesure qu’elle devient floue. Elle qui n’est pas celle de qui je suis tombé amoureux. Elle qui ne m’aime plus et qui est partie comme elle l’a fait. Elle que je repousse à présent. »

Alors que James entame une cure de désintoxication pour alcoolisme, son épouse lui annonce par SMS son intention de divorcer après 14 ans de vie commune. Leur couple battait de l’aile depuis plusieurs années mais le jeune homme subit comme un couperet cette rupture brutale. En proie à une dépression depuis longtemps, il plonge tête la première dans la sidération la plus totale.

Pour s’extirper de sa douleur, renaître de cette séparation et enfin tourner la page, il s’investit dans un douloureux mais nécessaire travail d’introspection. En quête de réponses, il restitue ses écrits retrouvés de-ci de-là, des lettres non envoyées, des notes dans son téléphone, le journal de son ex-femme. Rapidement, ses souvenirs d’enfance au Mexique et ses premières années passées en France affluent à sa mémoire. Sous ses yeux, le récit de sa vie reprend forme.

Avis éditeur : En relisant ces notes éparses, il se retrouve et se comprend. En filigrane, une nouvelle aventure attend James : s’accepter, enfin. Laisser le temps au temps. Puis revivre, surtout…

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5. "Sous le masque" de Marie Lasbleiz

 

Londres, 2008, le soir d’Halloween. Josué est un beau trentenaire français, déguisé pour l’occasion, à qui tout semble avoir réussi. Pourtant, sous le masque qu’il porte, le désespoir le ronge… Seul et enivré sur le pont de Waterloo, il se penche vers le vide. Soudain, quelqu’un l’arrête : une jeune fille à la chevelure rousse, masquée elle aussi.

Qui est cette étrange inconnue qui lui a sauvé la vie, sans lui laisser ni nom, ni visage ? Pourrait-il la reconnaître ? Aurait-il rêvé ?

Après cette rencontre aussi anonyme qu’intense, le retour à la réalité frappe durement le jeune homme. Mais au fond de lui, quelque chose a changé : l’espérance d’obtenir des réponses à ses questions, et surtout, de retrouver un jour son amie au masque blanc.

Avis éditeur : Bonheur amoureux, félicité conjugale, épanouissement professionnel... En société, nous portons tous un masque. Mais lorsqu'ils tombent, et que nos visages se retrouvent à nu, sans fards, qui sommes-nous vraiment ? Du bout de sa plume tourmentée et mystérieuse, Marie Lasbleiz ôte les fards et creuse les âmes. À la recherche de la réalité, de la vérité... et de l'espoir, tout simplement.

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1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Ce livre retrace l’histoire d’un jeune couple de notre époque, ou après une période euphorique l’histoire d’amour se heurte au quotidien. La banalisation de la relation au fil des jours perd vite le côté idéaliste et merveilleux qu’instille insidieusement la communication à tous crins de notre époque.

La découverte d’une autre façon de partage au-delà des tabous des civilisations, imposés surtout aux femmes, permet à ce jeune couple de découvrir que leur amour est bien au dessus du sexuel, que cette partie de la vie peut être épanouissante et renouvelée en la partageant, dans un sentiment d’amitié profonde. La levée de ces tabous libère également des forces créatrices  dans la vie et permet d’oser.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Ma vie, mes expériences, mes rencontres.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

En réaction à la série des cinquante nuances ou la soumission de la femme est présentée comme « romantique ».

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Féministe, libre, amoureux.

5. Quelle est votre citation favorite ?

La femme est l’avenir de l’homme.

6. Quel est votre mot préféré ?

Femme.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Pas vraiment de rituel, besoin de raconter l’histoire à quelqu’un. J’ai eu la chance de rencontrer Julie mon ostéopathe, qui m’a fait l’amitié de lire les paragraphes que je lui envoyais et qui m’a encouragé à continuer.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Tous les livres dans lesquels les femmes refusent le rôle dans lequel la civilisation les contraint.

9. Stylo ou clavier ?

Clavier.

10. Le mot de la fin ?

Que les femmes osent leur liberté !

 

AVIS ÉDITEUR : 

Grand amoureux des femmes, prônant l’amour libre et l’éducation sexuelle, Henry Georges Piron entend aller au-delà des tabous avec l’initiation de Manon et Thomas. Par ce roman érotique, il démontre que l’échangisme n’est pas incompatible avec la vie de couple… bien au contraire !