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Écrivez-nous 2, 3 lignes biographiques.

Né un lundi de novembre 1971. J’ai une brève histoire d’humeur avec l’éducation nationale : je ne rentre dans aucun de ses moules. Je me considère comme un autodidacte. J’ai plusieurs vies à mon actif. (Papa, magicien, psychopraticien, énergéticien, auteur, et le meilleur reste à venir…) 

Si vous étiez un livre, vous seriez….

Les 4 accords toltèques de Don Miguel Ruiz. Qui contient les clés de la relation à l’autre.

Si vous étiez une citation 

Seule l’impermanence est permanente. Il n’y a ni début ni fin, seulement le mouvement naturel des choses.  (c’est de moi 😉 ).

Si vous étiez un marque-page

Une corne en haut de la page. Ça donne du vécu au livre.

Si vous étiez un discours

Pas un discours, mais une discussion, un échange.

Si vous étiez une collection

Une collection de carte de poker de la marque Bicycle. Les cartes des magiciens…

Si vous étiez un papier

Une lettre adressée à moi, enfant.

Si vous étiez une bibliothèque

Un vieux sanctuaire plein de grimoires sur parchemins.

Si vous étiez une recette

La recette du pain sans levure. Facile, rapide, bonne, et qui me permet de réduire ma consommation de pain. 

Si vous étiez un titre de livre

Le couteau suisse.

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1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

L’Erreur de Sarah est mon premier roman dans lequel je raconte l’histoire d’une jeune lycéenne, prise entre deux types d’éducations : les traditions africaines de ses parents et l’émancipation de la femme à travers l’éducation scolaire. Dans ce roman, la tradition est symbolisée par le mariage qu’elle préparait avec  Fabrice son ami d’enfance. L’émancipation, l’autonomie et l’indépendance de la femme est matérialisée par l’obtention du Bac et le parcours universitaire à la capitale de son pays.

Cependant, l’inconduite et la dépravation des mœurs par les jeunes en général et certaines filles en particulier venues des grandes villes du pays, engendrent une confusion dans l’esprit  des  villageois, leurs parents entre émancipation et dépravation.

Ceux-ci s’opposent à l’école et interdisent la scolarisation des filles dans leur village. Mais grâce à l’intervention et les explications de certaines personnes lors d’une fête traditionnelle, l’harmonie revint dans le village, certains aspects négatifs de la tradition sont proscrits, les filles ont repris le chemin de l’école, Sarah et Fabrice se sont mariés et ont eu un enfant.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Ma source d’inspiration c’est d’abord l’observation de la situation de l’école dans mon pays. Depuis tout petit j’ai été marqué par la pauvreté de ma famille et celle de nombreuses familles qui jusqu’ici ont d’énormes difficultés à scolariser leurs enfants, d’une part et d’autre part on trouve les familles très indifférentes à l’éducation scolaire des filles à cause de certaines pratiques culturelles voir cultuelles. Aujourd’hui c’est tout le système éducatif scolaire qui souffre de tous les maux : insécurité, banditisme, perversité, alcool, drogue, grossesses précoces, grèves d’élèves ou des enseignants. Tout ceci me pousse à prendre la plume pour apporter ma contribution à la formation des enfants et des jeunes, espoir de demain pour le continent africain et pour le monde.

3.Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Germinal, d’Emile Zola.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Regard, Compréhension, Action.

5. Quelle est votre citation favorite ? 

« Tout ce que vous voudriez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux » (Bible, Mt 7.12)

6. Quel est votre mot préféré ?

Dignité

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Au Quotidien

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Maïmouna d’Abdoulaye Sadji

9. Stylo ou clavier ?

Stylo

10. Le mot de la fin ?

A mes parents Africains, ivoiriens je dis que le brassage des peuples est de nos jours une évidence, et aucune coutume ne peut vivre encore toute seule et cloitrée.  Par conséquent, c’est un défi d’ouvrir nos enfants aux valeurs des autres peuples : la connaissance des sciences  de la vie, de la terre,  du cosmos, de l’art,  de l’histoire des hommes, des peuples passe nécessairement par  l’éducation scolaire.

A mes jeunes frères, jeunes sœurs, aux enfants je conseille une émancipation responsable, une autonomie inclusive qui tienne compte des valeurs et qui ne se confond pas avec la copie sans conscience des résidus d’ailleurs.

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Cinq mois après le confinement et contre toute attente, le marché du livre a le vent en poupe. Zoom sur les tendances d’une année 2020 qui oscille entre faillite et bilan record.

Mars 2020 : La covid-19 frappe, et le confinement aussi. L’inquiétude se généralise sur de nombreux secteurs d’activité, craignant la crise économique. QUID du marché du livre ? 

Dès les premières semaines de confinement, l’avenir des libraires pose question… Sans plus aucune possibilité de mettre à disposition son produit, et face à la souplesse d’acteurs en ligne, la librairie de quartier fait grise mine.

La survie de ces enseignes d’anthologie affole les consommateurs, qui mettent un point d’honneur à se détourner d'Amazon et autres géants numériques. 

Mai 2020 : Place au déconfinement. 

Les ventes en librairies explosent, avec des chiffres comparables aux périodes de Noël. À croire que la possible disparition des vendeurs de livres a fait réfléchir… 

+100% de ventes pour des enseignes par rapport à la même période en 2019 ! Le contre-coup de trois mois de privation ? Non, car ce dynamisme dure avec +42% de ventes, +16%, +5%, +7% de juin à septembre ! 

Septembre 2020 : Selon une étude de l’Institut GFK, le retard accumulé est en majeure partie rattrapé. La solidarité envers les enseignes de quartier est notable, et c’est avec surprise que l’on constate que plus la librairie est petite, plus le chiffre d’affaires est en augmentation ! 

Cependant la partie n’est pas gagnée: C’est le dernier trimestre 2020 qui déterminera la nature du bilan annuel de ce  marché complètement challengé ! 

À l’approche des fêtes de Noël, espérons que l’objet « livre » maintienne sa position d’exception dans le choix des cadeaux, et prenne définitivement sa revanche sur une crise inédite. D’ici là, voici quelques suggestions de lecture à glisser sous votre sapin : https://bit.ly/2FLfo2j !

1.Pouvez vous nous présenter votre livre ?

Ce livre a été écrit il y a une vingtaine d'années, puis revu en cette année 2020, tous les éléments décrits expérimentés et vécus dans ma vie professionnelle et personnelle durant tout ce temps.

Dans cet ouvrage, la voix de l'humain reliée au corps s'accomplit dans un travail de remise en cause sur soi, qui articule technique vocale, respiratoire et ressentis/émotions/sentiments.

À travers un souffle de pleine conscience sur l'inspir et l'expir, ce travail révèle une intériorité de plus en plus profonde, palier par palier, dans le temps imparti à chacun, dans une mise en mots fluctuante et inclue dans l'impermanence de la vie, au moment présent.

C'est en exprimant et en transformant ses émotions/sentiments de négativité en ressentis de positivité, ressentis étant ce lien entre conscient et inconscient, posés sur le souffle/son de la voix de manière consciente que l'humain peut atteindre une véritable authenticité tant vocale qu'humaine dans son Être essentiel, qui se révèle et se dévoile au fur et à mesure de sa vie.

Par expérience vécue, en transmettant cet enseignement à autrui, une conclusion se vérifie, à savoir que l'humain peut atteindre son Être profond en lui relié à Dieu, à condition qu'il accepte de vivre ce parcours dans son libre-arbitre, sa voix devenant de ce fait voie liée au Tout Autre.

 2.Quelles sont vos sources d'inspirations ?

Mon apprentissage d'une technique vocale détaillée et approfondie reliée à une technique basée sur le souffle dans un travail sur le corps, dans une école en Allemagne/Suisse,

Toute l'expérience vécue d'une remise en cause personnelle à travers toutes les thérapies diverses et complémentaires (psychothérapie, analyse, travail sur l'inconscient, rebirth, gestalt, hypnose éricksonnienne, microkinésithérapie, travail sur la spiritualité),

Une recherche sur la voix/voie de par l'enseignement de la pratique du chant depuis 35 années, avec des personnes cherchant à apprendre à *bien* chanter,  qu'elles soient professionnelles ou amateures ou néophites,

Toutes les lectures envisageables tant de psychologie, de philosophie, de spiritualité impliquant la vie de l'être humain dans les détails et la globalité, incluant le sujet de la mort, de la vie après la vie, des vies antérieures,

Toutes ces recherches et applications dans l'inclusion de tout un vécu propre *expérimenté* le plus possible dans la pleine conscience, le souffle et le ressenti positionnant l'intellect au service de l'ouverture du chakra du coeur, à travers la voix chantée et parlée.

3.Quel est le livre qui vous a donné envie d'écrire ?

Le Hara de Friedrich Graf Dürckheim

 4.Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Volontaire, enthousiaste, ouverte

 5.Quelle est votre citation favorite ?

"Dans une civilisation qui valorise avant tout l'efficacité et un comportement adapté, qui donne à la raison le pas sur le coeur, qui apprécie le savoir plus que la sagesse et l'habileté plus que la maturité, il est rare d'être reconnu selon son Être essentiel"

Karlfried Graf Dürckheim

6. Quel est votre mot préféré? 

Transcendance

 7. Quel est votre rituel d'écriture ?

Après le petit-déjeuner, dans le calme du matin et encore dans un ressenti proche de l'inconscient suite au sommeil.

 8. Le livre que vous auriez aimé écrire ? 

Beaucoup de sujets m'intéressent, donc pas de préférence

9. Stylo ou clavier ?

Stylo

10. Le mot de la fin ?   

La bienveillance mêlée à la pleine conscience de l'empathie juste, du don de soi, de la gratitude envers autrui permet un avancement vers l'Être profond en soi.

Découvrir la voix du coeur : https://bit.ly/2T9owRa 

 

 

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?  
  • Penser que Dieu n’existe pas est une liberté que l’homme peut choisir. Penser le contraire, un choix tout autant légitime.
  • La foi reçue n’est pas un point de vue intellectuel mais une expérience vécue que tout un chacun peut connaître. Ne convient-il pas de donner à notre vie intérieure la place qu’elle mérite, pour ne pas courir le risque de devenir un exilé de notre conscience personnelle dans la finitude du temps? 
  • Notre ennemi c’est nous-même, le Kyrios est notre véritable ami que l’on peut ne pas vouloir connaître. Lui cherche sa créature comme la foi cherche notre raison. C’est pourtant Lui la première note de notre vie avec le premier mot. C’est encore Lui le dernier acte avec la dernière note. 
  • C’est ce que l’auteur exprime et explicite car c’est pour lui un devoir de conscience de transmettre ce qu’il a reçu par grâce mariale.
  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La Lectio Divina, les Pères de l’Eglise, l’inspiration de l’Esprit Saint qui est à l’œuvre.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

La Cité de Dieu (de Saint Augustin)

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Quand on fait ce que l’on peut, on a fait ce que l’on doit.

  1. Quel est votre mot préféré ?

Grâce.

  1. Stylo ou clavier ?

Stylo.

  1. Le mot de la fin ?

Un début.

Découvrir "Le Kyrios" : https://bit.ly/2Sw3jAL

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il s’agit d’un roman fondé sur un événement survenu à la fin du XIXe siècle. Sous le nom de Inconfidencia mineira (Conjuration de Minas Gerais) l’historiographie officielle a retenu cet événement comme porteur des prémices du sentiment national brésilien contre la colonisation portugaise.

Ce roman comporte une dimension ironique essentielle notamment dans la mise en scène de discours de certaines figures actuelles du monde politique français, ridiculisées sans être jamais identifiées.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La culture lusophone en général et en particulier la littérature des XXe et XXIe siècles.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Grande Sertão : Veredas de João Guimarães Rosa, traduit et publié en France sous le titre de Diadorim (édition Albin Michel, Paris, 1991).

J’ai publié sous le titre de Grande Sertão : Veredas, une synthèse de ce roman incluse dans l’article de Wikipédia consacré à Guimarães Rosa.

Ce roman est le sujet de ma thèse de doctorat soutenue à l’Université Paul Valéry- Montpellier III en Octobre 1990 sous le titre de :  João Guimarães Rosa : Métaphysique du Grand Sertão.

La thèse a été publiée en portugais au Brésil : JGR / Metafísica do Grande Sertão, EDUSP, São Paulo, (1e éd. 1994, / 2e éd.  2016) et en France: Les Mystères du Grand Sertão – Métaphysique de João Guimarães Rosa, Presses Universitaires de la Méditerranée, Montpellier, Univ. Paul-Valéry, 2012, 560 p. 

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Enseignant / Franco-Lusophone / Écrivain

5. Quelle est votre citation favorite ?

C’est la conclusion de Grande Sertão : Veredas

Nonada. O diabo não há ! É o que eu digo, se for… Existe é homem humano. Travessia

Rien du tout. De diable y en a pas ! C’est ce que je dis, au cas où… Qui existe c’est l’homme humain. Traversée.

6. Quel est votre mot préféré ?

Sertão

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

J’écris tous les matins, après avoir relu et éventuellement corrigé, ce que j’ai pu écrire la veille. Je prends quelques minutes de détente toutes les heures au moins. 

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

En portugais : Grande Sertão : Veredas

En français : La condition humaine, André Malraux

En espagnol : Romancero Gitano (de Federico Garcia Lorca)

9. Stylo ou clavier ?

Clavier (depuis au moins une dizaine d’années)

10. Le mot de la fin ?

Traversée 

Découvrir "Inconfidence" : https://bit.ly/2E2buRL

1 Commentaire

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Moi 2.0 et Vous? est un recueil autobiographique écrit avec mes tripes et mon coeur durant près de trois ans sans aucun calcul. Une sorte d’écriture automatique. Un guide utile et riche de mon expérience de vie.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La Nature avec un grand “N”, ma femme Johanna et tout ce qui touche au développement personnel en général !

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Aucun livre ne m’a donné envie d’écrire, d’ailleurs à l’école j’avais beaucoup plus de mal avec les lettres plutôt qu’avec les chiffres… Écriture et lecture n’étaient pas mes amies… Toutefois, LE livre qui a changé ma vie est bel et bien “Libérez votre cerveau” d’Idriss Aberkane, mon mentor ultime. Cette découverte m’a transformé.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Allez, je vais appeler ça les trois “P” : Protagoniste / Persévérant / Plénier (entier, vrai, intègre)

5. Quelle est votre citation favorite ?

Pfff, j’en ai tellement… mais une qui me fait rire et réfléchir, c’est celle-ci tirée du film 99F de Jan Kounen alias Benjamin ou Pydjaman en phonétique dans le film, réalisateur que j’admire au passage (notamment avec Dobermann aussi).

Prononcée par Jean Dujardin, mon idole absolue, alias Octave Parango dans le film. Je cite : “Tout s’achète, l’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi. Surtout moi… 

Tout est provisoire, l’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi. Surtout moi!”

Je vous laisse méditer là-dessus...

6. Quel est votre mot préféré ?

Sans hésitation, “Énergie”. TOUT EST ÉNERGIE.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’ai aucun rituel d’écriture. Je le dis : je suis un artiste dans l’âme, c’est tout au feeling. 

Je prends des notes certes mais je peux tout aussi bien écrire pendant une nuit entière et laisser l’ouvrage de côté pendant 6 mois ou un an sans écrire une ligne. J’ai ce qu’on pourrait appeler des fulgurances, c’est pour ça que je prends note parce que ça peut m’arriver en conduisant ou en pleine nuit en dormant, et hop, je me lève j’écris une ligne, une pensée, une idée ou autre et un jour j’ai ENVIE de mettre tout ça bout à bout mais sans réfléchir à la forme, comme je le disais au-dessus, ça vient du "bide" et du coeur.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

“Confiance Illimitée” de Franck Nicolas mon second mentor après Idriss Aberkane. 

Je ne sais pas, je le sens bien ce mec ! Je me retrouve un peu en lui, rien ne lui est tombé tout cuit dans la bouche non plus. Je vois aussi en lui ces trois qualités à savoir les trois “P” (Protagoniste, Persévérant, Plénier).

9. Stylo ou clavier ?

Clavier pour sûr ! Je vis avec mon temps et j’ai une écriture non pas de médecin mais de médecin endormi. J’écris en faisant des lignes… moi-même j’ai du mal à me relire parfois.

10. Le mot de la fin ?

LIBÉREZ-VOUS LES AMIS ! De vous-même, de votre ancienne version, des diktats imposés par une pseudo élite (voir chapitre VII & VIII). Faites ce travail sur vous que personne d’autre ne peut faire à votre place.

Découvrir Moi 2.0 et Vous ? : https://bit.ly/3jbFWri


Si vous étiez un livre, vous seriez …

Un livre d’images, de tous les bonheurs, les peines, les accidents, les prouesses, les paysages, les sensations, les odeurs, les goûts, et les milliers de rencontres de gens exceptionnels dans de multiples circonstances, et les amitiés qui nourrissent le fond de mon coeur, et ma mémoire.

Si vous étiez une citation …

Comme Churchill, « Je ne crois à aucune statistique que je n’ai pas bricolée moi-même ! », car dans ma vie (+70 ans) je n’ai jamais rencontré le français moyen, je n’ai rencontré que des français exceptionnels … dans tous les sens! 

Si vous étiez un marque-page…

Je voudrais être un rappel d’amitié pour le lecteur.

Si vous étiez un discours...

Je voudrais être un discours de Démosthène essayant de couvrir de sa voix le bruit de l’Océan, car il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre.

Si vous étiez une collection...

Dans mes navigations, j’ai accumulé une très belle collection de vagues et de couchers de soleil, que je dédie à tous mes amis.

Si vous étiez un papier…

Un papier cartonné, un peu rigide,  qui ne se délite pas trop vite aux embruns d’eau salée.

Si vous étiez une bibliothèque…

Un meuble de chêne robuste d’agréable proportion, à petites portes vitrées pour empêcher la poussière et retenir l’odeur des livres… rempli de livres disparates de marine, de voyage, de poésie, d’Histoire, d’économie, de philosophie, et des conteurs qui racontent la vie extraordinaire des hommes, agrémenté de quelques bibelots évoquant  les souvenirs,  un bois de rennes du Groenland,  une cloche en bronze de navire, la statuette d’un corps de femme,  quelques petits bouquets de fleurs peints, ...

Si vous étiez une recette…

Je serais une « pissaladière » (le pissalas était une préparation spéciale niçoise des filets d’anchois, malheureusement disparue),  une pâte à tarte brisée  que je fais moi-même (280g de farine 1/2 verre d’eau, 1/2 verre d’huile d’olive, levure, sel), c’est comme moi, robuste et consistant, recouverte d’une épaisse couche d’oignons longuement confis à part, comme moi, assez doux au goût, onctueux, tendre sur une pâte plutôt dure, couverte elle même d’une garniture de filets d’anchois allongés en étoile, comme ma vocation maritime, un poisson au goût fort et corsé, avec de grosses olives noires de Kalamata (Péloponnèse) dispersées dessus, en souvenir de mes navigations si délicieuses en Grèce sur les pas d’Ulysse, le tout parfumé d’herbes de Provence, pour le souvenir des odeurs de mon enfance, fils de parfumeur à Grasse.   

Si vous étiez un titre de livre… 

« Le spectateur engagé » au sens de Raymond ARON.

Découvrir "Réflexions critiques sur mai 68" et "Fraude ou évasion fiscale : le scandale ?" : https://bit.ly/3jXLlDy

En été, le temps ralenti et les moments « pour soi » semblent plus accessibles. Parmi les grands classiques des activités avec lesquelles renouer, on compte évidemment la lecture. Pour vous aider à choisir un livre qui vous accompagnera tout l’été, sur le sable, dans le jardin ou partout où vous choisirez de vous évader, les Éditions du Panthéon partagent leur sélection « thrillers ». Zoom sur 5 références du genre à se procurer dans toute bonne librairie ou en ligne ! 

Adèle de Stéphanie Rohant

Résumé : 

Un tueur en série se déchaîne à Paris, mutilant atrocement ses victimes. Lancées sur sa piste sanglante, Adèle Grumewald, une jeune inspectrice, aussi pugnace qu’intuitive, et son équipe. Dans un vertige noir, ils doivent sonder les rouages implacables d’un être à la psychologie torturée. Prête à transgresser la loi pour mettre fin à l’horreur, Adèle met sa vie en péril et ne peut éviter de faire le lien avec son passé, indicible. Sur cet échiquier du mal, quels sont les pions, qui est le roi ?

Plus d’infos : https://bit.ly/2P4z1Dp 

Meutres autour du passé de Ludovic Swerts

Résumé : 

Plongé dans une enquête macabre, directement liée à son passé, l’inspecteur Lucas Telou tente de garder la tête froide. Sous la menace d’un chef acariâtre, il lui faut résoudre coûte que coûte cette affaire pour pouvoir conserver son poste. Pour l’aider, Cyril, le séduisant médecin légiste dont le charme ne le laisse pas insensible…

Plus d’infos : https://bit.ly/30Y6LIg 

Prison Bank Water de G.Saryan

Résumé :

Une crise mondiale d’envergure a provoqué une vague de violence sans précédent aux États-Unis. La population, récalcitrante à l’idée de voir de nouvelles prisons se construire à proximité des villes, préfère se défendre par ses propres moyens. Un programme d’abord écarté par le Pentagone est remis au goût du jour : transformer une ancienne plateforme pétrolière abandonnée en un pénitencier sous-marin ultra-sécurisé dont nul ne peut s’échapper. Les plus dangereux criminels y sont enfermés, à deux cents mètres de profondeur. Gérée par l’U. S. Army, cette base est, durant trois années, un modèle du genre. Jusqu’au jour où son médecin en chef, le lieutenant Bradley Cayne, y descend pour effectuer sa toute dernière mission. Pour le valeureux soldat, rien ne va se dérouler comme prévu. Dès les premiers jours, d’étranges événements se produisent, dont l’apparition d’un mystérieux virus qui semble sévir chez les détenus de Prison Bank Water. Cayne ne sortira pas indemne de cette ultime plongée dans les fonds marins, jusqu’à envisager l’irréparable ?

Plus d’infos : https://bit.ly/3g9N5aH

Evolution de Nicolas Lecrenier

Résumé :

2198… Neil revient d’une station spatiale proche de Mars où il devait établir une colonie avec son équipage. Seul rescapé, après un accident dramatique, il découvre petit à petit que la Terre n’est plus celle qu’il connaissait. Tout, ou presque, a changé. Il n’y a plus sa place. Pourchassé, il essaie de trouver ses marques dans cette société en décalage, où la technologie règne en maître. La découverte d’une terrible vérité sur cette civilisation, et des vraies raisons de sa mission spatiale, le révolte et le pousse à l’action. Parviendra-t-il à inverser le cours de l’histoire, à influencer le futur, et à rendre au monde son humanité ?

Plus d’infos : https://bit.ly/2CPFVdr 

Pharmaceutique de Jérémy Penin 

Résumé :

Laboratoire à la pointe de la technologie, Pharmaceutique Institutes est La référence dans le domaine de la lutte contre les plus graves maladies. Jusqu’au jour où l’appât du gain pousse ses nouveaux dirigeants à donner une tout autre orientation à leurs recherches… Le plus terrifiant des virus est créé et sa dispersion accidentelle met l’humanité en danger. Un petit groupe tente d’endiguer le fléau, mais peuvent-ils lutter face à une armée de morts-vivants ? 

Plus d’infos : https://bit.ly/3gao6nH 

Alors, une préférence ?

 

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il s’agit d’un récit littéraire autobiographique, « roman du réel », ou « récit de vie », il propose de 1968 à nos jours un voyage original de plus de quarante années dans un entre-deux, le monde dit "libre" et l’univers pénitentiaire. 

2. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je souhaite faire connaître un milieu, des situations humaines et des métiers qui restent le plus souvent un grand mystère pour un public non averti. Il ne s’agit pas d’un traité scientifique, juridique, ou académique mais d’un vécu de terrain éloigné des clichés qui alimentent la chronique pénitentiaire et carcérale. 

Comme des soldats au front des difficultés et contradictions de notre société, l’administration pénitentiaire contribue à la sécurité des citoyens et à la stabilité de l’état de droit. En quelque sorte des aidants d’une société qui réclame toujours plus de justice et de réparation.

L’ouvrage milite contre l’idée que le système pénitentiaire est en marge de la société alors qu’il en est le miroir dans son rôle d’incubateur et de régulateur des dérives sociétales. 

3. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Pour cet ouvrage, mes sources d'inspiration sont essentiellement à rechercher dans nos relations à l’humain. L’ouvrage est constamment relié à mes expériences personnelles vécues dans et hors les murs des prisons. A la rencontre chemin faisant du paradoxe. Le beau et le laid, le sombre et le lumineux sont omniprésents dans l’ouvrage. Ne serait-ce que les chapitres intitulés « dialogue avec deux condamnés à mort » ou bien « lettre à Miguel Angel Estrella ».

4. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai toujours aimé écrire. J’ai le sentiment que ce roman du réel végétait dans ma bibliothèque mémoire depuis ce jour de mai 1968 où à 21 ans, à Nîmes, je pénétrais pour la première fois en prison, par un jeu de circonstances singulières et parfois épiques.

De nombreux auteurs ont renforcés ce besoin de témoigner. Je pense notamment à Edgar Morin pour son livre « la voie » et à Max Gallo pour son ouvrage « L’oubli est la ruse du diable ».

 5. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Constance, empathie, curiosité.

6. Quelle est votre citation favorite ?

Un proverbe Touareg :

« La différence entre un jardin et un désert, ce n’est pas l’eau, c’est l’homme. »

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je suis du genre « brouillon ». Des notes ici où là, puis un matin je me décide et me laisse emporter par le plaisir d’écrire qui ne me lâche plus.

8. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai en cours un ouvrage en prose et poésie autour de la randonnée, une sorte de carnet de voyage entre le chemin de Compostelle, celui de Stevenson ou encore le désert du Tassili en Algérie… Tous mes livres se répondent. Ils sont comme un puzzle ou un jeu de piste dans lesquels je cherche osmose et cohérence.

9. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

J'ai soumis mon manuscrit à plusieurs maisons d'édition. Ce sont les Éditions du Panthéon qui m’ont convaincu favorablement, car ouvertes à tous les genres de littérature.

10. Le mot de la fin ?

Ce roman du réel est l’occasion de mettre en perspective des éléments de connaissance, les grandes évolutions des politiques pénitentiaires, des situations et rencontres humaines insolites et des faits historiques en prise avec la société. 

Ecrire permet de jouer un rôle de passeur de mémoire. Une citation de Rigord, moine de l’abbaye de Saint-Denis (1207) fait écho à l’inspiration de ce récit :

« Ne meurent et ne vont en enfer que ceux dont on ne se souvient plus. L’oubli est la ruse du diable. »

Découvrir "Traversières de hasard" : https://bit.ly/2ZwesWI