Rencontre avec Francis Utéza, auteur de « Inconfidence »

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il s’agit d’un roman fondé sur un événement survenu à la fin du XIXe siècle. Sous le nom de Inconfidencia mineira (Conjuration de Minas Gerais) l’historiographie officielle a retenu cet événement comme porteur des prémices du sentiment national brésilien contre la colonisation portugaise.

Ce roman comporte une dimension ironique essentielle notamment dans la mise en scène de discours de certaines figures actuelles du monde politique français, ridiculisées sans être jamais identifiées.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La culture lusophone en général et en particulier la littérature des XXe et XXIe siècles.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Grande Sertão : Veredas de João Guimarães Rosa, traduit et publié en France sous le titre de Diadorim (édition Albin Michel, Paris, 1991).

J’ai publié sous le titre de Grande Sertão : Veredas, une synthèse de ce roman incluse dans l’article de Wikipédia consacré à Guimarães Rosa.

Ce roman est le sujet de ma thèse de doctorat soutenue à l’Université Paul Valéry- Montpellier III en Octobre 1990 sous le titre de :  João Guimarães Rosa : Métaphysique du Grand Sertão.

La thèse a été publiée en portugais au Brésil : JGR / Metafísica do Grande Sertão, EDUSP, São Paulo, (1e éd. 1994, / 2e éd.  2016) et en France: Les Mystères du Grand Sertão – Métaphysique de João Guimarães Rosa, Presses Universitaires de la Méditerranée, Montpellier, Univ. Paul-Valéry, 2012, 560 p. 

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Enseignant / Franco-Lusophone / Écrivain

5. Quelle est votre citation favorite ?

C’est la conclusion de Grande Sertão : Veredas

Nonada. O diabo não há ! É o que eu digo, se for… Existe é homem humano. Travessia

Rien du tout. De diable y en a pas ! C’est ce que je dis, au cas où… Qui existe c’est l’homme humain. Traversée.

6. Quel est votre mot préféré ?

Sertão

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

J’écris tous les matins, après avoir relu et éventuellement corrigé, ce que j’ai pu écrire la veille. Je prends quelques minutes de détente toutes les heures au moins. 

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

En portugais : Grande Sertão : Veredas

En français : La condition humaine, André Malraux

En espagnol : Romancero Gitano (de Federico Garcia Lorca)

9. Stylo ou clavier ?

Clavier (depuis au moins une dizaine d’années)

10. Le mot de la fin ?

Traversée 

Découvrir "Inconfidence" : https://bit.ly/2E2buRL

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