1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

L’Écologie radicale expliquée à ma belle-mère est un essai politique écrit sous la forme d’un long dialogue entre un homme plutôt jeune et ses beaux-parents sur la question de la crise écologique, que nos sociétés commencent à peine à affronter. D’où vient-elle ? Quelles seront ses conséquences probables ? Et surtout, comment peut-on espérer y faire face ? Le livre traite en particulier du Système technicien auquel se conforment actuellement presque toutes les sociétés du monde. Il présente le courant de l’écologie dite radicale ou profonde, c’est-à-dire qui considère que nous ne résoudrons aucun de nos problèmes sans sortir complètement de ce Système.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Le livre plonge ses racines chez beaucoup de philosophes ou de penseurs de la technique et de l’écologie radicale, même si tous ne revendiqueraient pas ce terme : Martin Heidegger, Hans Jonas, Jacques Ellul, Arne Næss, Günther Anders, Bernard Charbonneau, et tant d’autres… Mais il s’inspire aussi de la pensée d’auteurs de fiction, comme JRR Tolkien, auquel le livre est dédicacé.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Ce n’est pas un livre qui m’a donné envie d’écrire, mais la situation du monde actuel, qui m’est une souffrance sans fin. Chaque hectare de forêt qui brûle, chaque nouvelle espèce qui disparaît, chaque morceau de plastique balancé dans les océans, chaque dixième de degré en plus pour notre planète me donnent envie de hurler. À défaut de pouvoir le faire sans cesse, j’écris.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Lucide, inquiet, déterminé.

5. Quelle est votre citation favorite ?

J’en ai beaucoup ! Et j’aurais bien du mal à en mettre une au-dessus de toutes les autres, d’autant plus que ça change avec le temps. Si, en ce moment, je devais n’en choisir qu’une, ce serait probablement une devise de Guillaume le Taciturne : « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. »

6. Quel est votre mot préféré ?

« Amour » pour le signifié. Pour le signifiant, c’est plus dur. Peut-être « inexorable », « adolescence » ou « thaumaturge ».

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Sur le bon et sage conseil d’une amie, elle-même éditrice, auteur et journaliste, j’essaye de travailler à la manière d’un moine : à heures fixes, selon un agenda quotidien et hebdomadaire le plus strict et régulier possible. Je ne dis pas que j’y arrive absolument tout le temps.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Là aussi, difficile de choisir. Peut-être Cahier de verdure, de Philippe Jaccottet. De la poésie, en tout cas, ou de la prose poétique.

9. Stylo ou clavier ?

Pour des raisons pratiques, j’écris presque tout au clavier. De nos jours, même les copies de bac sont dématérialisées et corrigées sur ordinateur… Mais je le déplore. Je regrette vraiment le temps où j’écrivais tout à la main : mes poèmes, mes premières traductions de Tolkien, mes notes pour des essais politiques… D’ailleurs, pour ce à quoi je tiens vraiment, je reviens à l’encre : mon journal intime, par exemple, n’est même pas écrit au stylo, mais à la plume.

10. Le mot de la fin ?

Le mot de la fin, j’ai bien peur que notre civilisation ne l’écrive pour la nature et la vie telles que nous les connaissons. C’est pour éviter cela que je me bats, par l’écriture mais aussi dans les autres aspects de ma vie ; avec, pour reprendre le mot de Gramsci, « pessimisme de la raison, optimisme de la volonté. »

Avis éditeur : À la fois complet et synthétique, cet ouvrage présente le mouvement complexe de l’écologie radicale. Pédagogue et amusant, il saura séduire les écolo-sceptiques !

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Métaphore d’une existence humaine opérant dans un contexte tout à fait particulier, les événements de Une étrange aventure se déroulent dans une île imaginaire de l’archipel des Caraïbes, mais ils pourraient très bien se passer dans n’importe quel pays qui subirait les mêmes revers. L’histoire du récit se développe autour de la ferme résolution d’un médecin, d’origine française, qui décide de mettre au service de son pays natal, ravagé par la violence inattendue de la nature et par l’inaptitude fautive de ses gouvernants, ses énergies morales et professionnelles pour contribuer à lui redonner l’espoir d’un possible rétablissement du bonheur perdu. La réalité objective de l’échec partiel de sa périlleuse entreprise n’enlève en rien à la haute valeur de sa tentative audacieuse. C’est une histoire fantastique, dont le contenu n’est pourtant pas hors du possible et du réel, car, comme l’écrit Tzvetan Todorov, dans son Introduction à la littérature fantastique, si, « à la fin de l’histoire, le lecteur décide que les lois de la réalité demeurent intactes et permettent d’expliquer les phénomènes décrits, nous disons que l’œuvre relève d’un autre genre : l’étrange ».

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La réalité et mon imagination.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Je ne sais pas vous répondre.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Personnalité double : réaliste et imaginaire.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Il ne faut pas badiner avec l’amour.

6. Quel est votre mot préféré ?

Amitié.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Cela dépend des circonstances : en général une demi-page par jour.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Je n’y ai encore pensé.

9. Stylo ou clavier ?

Les deux.

AVIS EDITEUR : Dans ce roman d'aventures caraïbéennes, Giorgio De Piaggi présente les dilemmes d'un homme entre ses fonctions de médecin et de politicien. Que faire en effet face à une nature parfois violente et une classe dirigeante souvent incompétente ?

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Exutoire, cathartique, thérapeutique, bol d'oxygène.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La (complexe) nature humaine.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Les fleurs du malde Charles Baudelaire.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Curieux, opiniâtre, bourreau de travail.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Pas d'abscisse sans ordonnée.

6. Quel est votre mot préféré ?

Imagination/(Logique).

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Un mot (une locution) me vient à l'esprit, je note ce qu'il (qu'elle) m'inspire en vrac, j'élabore mon brouillon, ensuite, je mets au propre.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Indignez-vousde Stéphane Hessel.

9. Stylo ou clavier ?

Les deux (selon les circonstances).

10. Le mot de la fin ?

Pour conclure, ce livre est une sorte de fusée de détresse aux laissés pour compte. Par ailleurs, ce livre est une espèce de miroir de désamour afin d'aider à tourner la page. Et enfin, ce livre est une sorte de lampe torche sur le chemin sinueux de l'amour.

Avis éditeur : Un recueil de poèmes uppercut, qui utilise les mots comme des caresses ou des coups. « Brouillard émotionnel » est une invitation à embarquer pour une destination peut-être sans retour.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Nous sommes en 2037, la révolution alimentaire a eu lieu et il est recommandé et même imposé de faire partie, comme la majorité de la population, des obèses. Quelques individus refusent de suivre ce diktat et leur rébellion contre la norme pondérale les conduira parfois jusqu’à la mort.

Ce monde, qu’en tant qu’endocrinologue et nutritionniste, je vois s’esquisser depuis 30 ans est en train de se dessiner de plus en plus clairement, avec ses intolérances, ses normes, sa déshumanisation.

Comme Frankenstein prit peur devant le monstre qu’il avait créé, je m’effraie parfois de ce qui est écrit dans ce roman car la fiction est en train de devenir réalité.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Mes patients, les romans.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Peut-être « Jane Eyre » de Charlotte Brontë pour la plongée dans ce 19èmesiècle impitoyable envers les femmes, pour les descriptions d’une nature sauvage et pour cette magnifique histoire d’amour inconditionnel malgré la différence d’âge, les conventions sociales, les haines.

Mais avant, c’est la Comtesse de Ségur, merveilleuse conteuse et enchanteresse de mes années d’enfant.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Empathique, déterminée, curieuse.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, alors tais-toi (proverbe arabe).

6. Quel est votre mot préféré ?

Délicatesse.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Le matin très tôt, vers 6h, jusqu’à midi.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

« La promesse de l’aube » de Romain Gary. Pour son émotion, sa poésie.

9. Stylo ou clavier ?

D’abord stylo puis clavier.

10. Le mot de la fin ?

15 années d’écriture avant d’être publiée. Un bonheur de rencontrer ses lecteurs et de recevoir leurs impressions, leurs critiques.

Un nouveau regard des patients envers leur médecin, souvent étonné, curieux, parfois indifférent, un encouragement pour continuer.

Avis éditeur : Dans un un monde futur, devenu totalitaire, où refuser la norme peut conduire à la mort, Catherine Claveries renverse le concept de minceur souhaitée en obésité forcée. Un roman d’anticipation singulier qui donne à réfléchir.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

C’est une relecture de ma vie à la lumière de ma croyance en l’intervention de la Providence en tous lieux et à toutes les étapes de mon existence.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La Bible, la théologie, l’histoire, les réflexions de grandes figures spirituelles.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Les Mémoires d’Outre Tombe, de Chateaubriand.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Chrétien, malouin, français et européen.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Cherchez et vous trouverez.

6. Quel est votre mot préféré ?

Espérance.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Recherche d’un fil conducteur, recherche des différents thèmes liés à ce fil conducteur, écriture chaque jour au fil de l’inspiration, regroupement des idées, élagage, relecture ligne à ligne.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Le Génie du christianisme du 21 ème siècle

9. Stylo ou clavier ?

Clavier.

10. Le mot de la fin ?

Alleluia.

Avis éditeur : "Notre destinée est-elle principalement l’effet du hasard, de la volonté et de l’action humaine, ou le fruit de l’intervention de la divine Providence ?" Telle est la question à laquelle Alain Tuloup se propose de répondre dans une relecture de sa vie personnelle avec les yeux de la foi.

Pour la 26ème année consécutive en France, Octobre rose propose de lutter contre le cancer du sein en informant, en dialoguant et en mobilisant. Découvrez une sélection d'ouvrages liés au sujet et publiés aux Éditions du Panthéon.

1. "Mon moi d'après" de Lucette Bohl

« Toujours penser à demain. Parce qu’après la nuit, le jour se lève. Ce jour tant attendu, qui sera rempli de soleil. Il faut toujours regarder loin devant soi. »

Confortablement installés dans notre quotidien douillet et souriant, nous ne sommes jamais vraiment préparés aux mauvaises nouvelles. Comme celle de la maladie, qui nous tombe dessus sans crier gare. Lucette Bohl nous raconte sa lutte pour garder les yeux rivés sur la lumière, au loin. Celle d’une guérison possible. Celle de l’espoir qui jamais ne doit s’éteindre. Un récit tendre et sincère, parfois empreint d’un humour espiègle et bienvenu… qui célèbre la vie.

Avis éditeur : Dans ce deuxième opus publié aux Éditions du Panthéon, Lucette Bohl nous livre un témoignage touchant et sincère, dans lequel elle nous raconte son combat contre le cancer.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

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2. "Crabe mayo" de Juliane Allendorf

– Écoutez Madame, d’après ce que je vois, nous sommes en présence d’une tumeur. Je ne peux pas vous dire avec certitude si elle est maligne ou bénigne, mais sur notre échelle qui va de 1 à 5, je la classerais 5. Si vous avez un peu de temps, je vous reprendrai d’ici une heure pour un prélèvement. Seule une biopsie peut nous donner plus de renseignements. En attendant, allez prendre quelque chose à la cafétéria.
Je fais ce qu’il m’a dit. Je vais prendre quelque chose à la cafétéria.

Touchée par le nombre de témoignages sombres et désespérés sur le cancer, Juliane Allendorf a souhaité rendre hommage aux personnes qui l’ont soutenue durant cette épreuve. Montrer que la vie était quand même belle, que certaines situations rencontrées ont été cocasses voire vraiment amusantes, mais avant tout dire merci à tous ceux qui étaient là.

Cet ouvrage n’est donc pas un témoignage exhaustif d’une année de traitement, ni un carnet de bord, mais plutôt un recueil d’anecdotes et de souvenirs auxquels elle s’est accrochée.

Avec tendresse et lucidité, Juliane Allendorf nous entraîne ainsi sur son parcours et rappelle qu’il faut saisir toute la profondeur de notre existence. Un premier livre précieux, paru aux Éditions du Panthéon.

Avis éditeur : Debout face aux difficultés, Juliane Allendorf a franchi les obstacles de sa maladie grâce à son entourage et sa détermination. Elle signe ici un récit essentiel pour tous ceux qui de près ou de loin sont touchés par la maladie.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

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3. "Cela n’arrive qu’aux autres !" d'Odile Chalmin

« La Vie a été brutalement bouleversée et perturbée. Il nous a fallu imaginer comment cette Vie pourrait être autre en intégrant dans son organisation « le temps de maladie ». Et peut-être avons-nous réussi ! »

À 52 ans, un cancer grave a été diagnostiqué à Odile Chalmin. Après la phase initiale de déni, elle accepte de comprendre et d’affronter. Debout face aux difficultés, elle franchit les obstacles avec l’aide de son entourage, et grâce à sa détermination nourrie d’une confiance indéfectible en la Vie.
Profonde et inébranlable, cette conviction se prolonge au-delà de son combat contre la maladie et irradie tout autour d’elle.

À travers ce témoignage, Odile Chalmin relate plus de cinq années de lutte jalonnées de crainte et de joie. En vivant autrement et en s’appuyant notamment sur l’Art Thérapie, elle donne certaines clés qui peuvent aider ceux qui, comme elle, ne doivent pas baisser les bras.

Avis éditeur : Odile Chalmin nous livre ici un témoignage aussi bouleversant que touchant. C'est avec force et détermination qu'elle nous révèle le combat qu'elle a livré pendant cinq années de maladie.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

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1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Le livre, contenant 744 pages, du genre Essai, paru le 27 juillet 2018, est une étude précise et documentée qui revient sur les inégalités subies par les femmes, les filles et les jeunes filles. Ce livre présente un état des lieux de la situation de l’inégalité femme homme aujourd’hui. Il met en évidence le féminisme d’un point de vue général, partant de la création de l’humanité à nos jours et traite également du Droit, de l’Égalité, de la Discrimination, des Violences faites aux femmes, aux filles et aux jeunes filles. Bien que dénonçant les faits observés, le livre place sans tabou un diagnostic détaillé de nos sociétés, relève certaines incohérences des textes fondamentaux aux lois adoptées et, donne par-dessus tout des solutions pratiques qui demandent beaucoup de courage et d’audace pour amener nos sociétés vers cette égalité tant recherchée qui nous conduira vers un monde plus rasséréné et prospère. Il se focalise sur l’Afrique et met en évidence un cas pratique : l’exemple du Gabon. A travers cet exemple il est mis en lumière l’évolution de l’Objectif 5 du Développement Durable, promouvant l’égalité entre les sexes, énoncé au Sommet sur le Développement Durable de l’ONU en septembre 2015. Ce livre invite à réfléchir et dévoile, sans tabou, les résultats de ma recherche systématique servie par des paramètres rigoureux. Il importe de relever que « la revendication de l’égalité femme- homme n’est pas assimilable à un conflit homme- femme ». Au contraire, la revendication ici « doit résulter non seulement de l’engagement des femmes mais aussi de celui des hommes dans une solidarité bien comprise de leurs intérêts communs. »

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

De prime abord ma vie au quotidien reste une source d’inspiration, sans omettre celle de mes proches. Pour moi, écrire c’est faire passer un message à partir de l’expérience vécue. Mes autres sources peuvent partir des livres ou magazines lus, d’un enseignement reçu, d’une phrase, d’un fait observé, d’un proverbe, d’une cause, d’un documentaire suivi ou d’une histoire vécue, d’une situation préoccupante comme celle de l’Égalité Femme Homme à tous les niveaux. Pour la rédaction du livre : «L’évolution des droits des femmes et leur engagement vers une égalité réelle : le cas du Gabon», les faits de société m’ont inspirés, notamment le mariage forcé ou précoce (le manque de libre arbitre dans le choix du futur époux), le poids de la coutume archaïque qui ne valorise pas l’humain, l’amour de la facilité, l’essor du concubinage, l’abandon scolaire, le manque de confiance des femmes, la spoliation des veuves et des orphelins, le manque de considération des femmes mariées…les inégalités toujours croissantes, l’ignorance des droits ! Ce qui m’amène à énoncer que « la méconnaissance des droits est un frein pour tout épanouissement. Elle conduit à des conséquences irréversibles ».

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

« Learn Corean ». En effet, cet exemple m’a inspirée à faire de même pour ma langue maternelle qui n’avait aucun support « papier ». Je me suis donc lancée dans l’écriture de la langue téké pour la rendre disponible autrement : « Didacticiel de la langue téké- TIGA LA TÈGUÈ/ PARLE LE TÉKÉ ». C’est aussi une manière pour moi d’en laisser une trace écrite et de la transmettre aux autres. Ainsi, l’envie d’écrire s’est installée…depuis, je n’arrête plus !

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Humaniste, déterminée et libre. Faire preuve d’humanisme devrait être le leitmotiv de tout être pensant. La détermination dans les actions à mener et la liberté de penser, d’écrire et d’agir sont nécessaires pour tout simplement faire avancer les choses et être ! Cependant, il ne faut pas faire de cette liberté un prétexte pour vivre dans le désordre et le non-respect de la dignité de l’autre et des valeurs humaines.

5. Quelle est votre citation favorite ?

« Ni haine, ni peur, c’est là notre victoire. » - Albert CAMUS.
C’est une citation que j’apprécie beaucoup. C’est un appel à la tolérance, à bâtir la confiance, à promouvoir le dialogue et à construire des ponts entre les humains. Il importe pour moi d’éteindre les feux de la haine sous quelle que forme que ce soit. Et j’ai choisi l’écriture pour faire ma part. Chacun-e devrait vouloir et pouvoir faire sa part. La haine est le plus souvent sustentée par la peur de l’autre. Ainsi, éviter la haine, c’est en quelque sorte annihiler la peur. L’assurance s’installe, la paix intérieure est préservée, l’harmonie s’invite et c’est là notre victoire !

6. Quel est votre mot préféré ?

L’engagement !

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’ai pas de rituel en tant que tel. C’est généralement par inspiration. Quand je suis inspirée j’écris, peu importe le sujet, le lieu, le temps. Une idée me traverse l’esprit, devant la télé par exemple, j’écris ! Je peux commencer en un instant « T » et poursuivre dans la nuit ou de préférence au petit matin, ou quelques jours après.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Quand certain-e-s pensent aux livres déjà lus, moi je pense à ceux qui auraient pu exister, à l’instar d’un titre qui me taraude toujours l’esprit et que je souhaiterais léguer : « Un guide pour la vie en toute quiétude. » Certainement que je le ferai un jour !

9. Stylo ou clavier ?

Je suis les deux, certes, mais sans omettre le crayon à papier. Je commence toujours par écrire mes pensées sur un papier, en me servant d’un stylo ou d’un crayon à papier. Puis intervient le clavier pour tout rassembler, saisir et donner une suite !

10. Le mot de la fin ?

Ne pas avoir peur de dire ce qui est droit et juste !
Poursuivre et préserver la PAIX en promouvant le respect des valeurs humaines et familiales, la dignité de toutes et de tous et l’Egalité Femme Homme (EFH) : tels sont les gages d’un monde plus humain et plus rasséréné !

Avis éditeur : Toujours d’actualité, cette étude précise et documentée revient sur les inégalités subies par les femmes. Une mise au point salutaire.

Pas un livre n'est publié en France sans passer par le service du dépôt légal de la Bibliothèque nationale de France (BnF). Cela représente 82 313 livres imprimés en 2018 ! L'établissement, à mission patrimoniale, dresse ainsi un inventaire exhaustif de toutes les publications réalisées en France. Et effectue un travail d'analyse détaillée par secteurs.

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Qu'est-ce que le dépôt légal ?

Inscrit dans le Code du patrimoine, le dépôt légal est l’obligation pour tout éditeur, imprimeur, producteur, importateur, de déposer chaque document qu’il édite, imprime, produit ou importe, auprès de l’organisme habilité à recevoir le dépôt en fonction de la nature du document. Cette obligation s’applique à tout document diffusé en nombre à un public s’étendant au-delà du cercle de famille.

Historique

Institué en 1537 par François Ier, le dépôt légal permet la collecte, la conservation et la consultation de documents de toute nature, afin de constituer une collection de référence, élément essentiel de la mémoire collective du pays. Il est conçu comme la mémoire du patrimoine culturel diffusé sur le territoire national et englobe donc des œuvres étrangères éditées, produites ou diffusées en France.

Objectifs

  • Collecte et conservation à long terme de tous les documents produits, dans une perspective patrimoniale
  • Constitution et la diffusion de notices bibliographiques
  • Consultation en Bibliothèque de recherche, que ce soit en salles de lecture de la BnF ou via la bibliothèque en ligne Gallica
  • Enrichissement des fonds de bibliothèques partenaires pour les documents imprimés
  • Réalisation chaque année d'un observatoire du dépôt légal 

NB : Aux Éditions du Panthéon, nous prenons en charge toutes les formalités pour déposer chaque ouvrage de nos auteurs à la BnF.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

L’histoire d’un personnage en apparence banale qui vit plusieurs vies en parallèle entre ombre et nuit, dans lesquelles le bien et le mal jouent sous tous les visages qu’ils prennent dans l’actualité banalisée du quotidien, qui ne permet pas de déterminer leurs frontières dans une analyse superficielle.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Les observations quotidiennes dans mon expérience professionnelle et la lecture unidirectionnelle et superficielle des médias de l’immédiat sans recul.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Les Âmes mortes de Gogol.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Un esprit libre, non formatable par quelque parti, religion, association ou allégeance, mais épris de spiritualité sans rite ni curatelle, en admiration quotidienne devant la beauté et la complexité nature et ses créations, dont la plus complexe et la plus parfaite du système solaire, le cerveau humain.

5. Quelle est votre citation favorite ?

On est riche de ce que l’on donne.

6. Quel est votre mot préféré ?

Extase.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

J’écris sur mon ordinateur lorsque je ressens comme une transe qui m’y force, dès qu’une pensée ou une observation me traverse l’esprit, puis je lis et relis cent fois mon texte jusqu’à ce qu’il passe ma censure.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Le Maître et Margueritede Boulgakov.

9. Stylo ou clavier ?

Clavier.

10. Le mot de la fin ?

Ne jamais croire sans vérifier les informations ou les interprétations des médias qui cherchent à nous influencer et définissent les bons et les méchants de l’actualité dans le prêt-à-penser des puissants et des riches qui les possèdent ou les influencent.

Avis éditeur : Une composition originale sur le paysage médiatique actuel, où se croisent pêle-mêle un horloger, un serial killer, un espion, un mécène et un pervers. Un regard lucide sur notre société hyper médiatisée.

Depuis 2008 est célébrée tous les 23 septembre la journée nationale du refus de l'échec scolaire, à l'initiative de l'Association de la fondation étudiante pour la ville. L'occasion de vous présenter une sélection d'ouvrages publiés aux Éditions du Panthéon liés à ce sujet.

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Péripéties d'une vie de Djeh Pyco

« Je posai cette question non sans penser à mon état ; en fait, à mon retard social qui me conduit à voir le mariage, le fait de fonder un foyer et celui d’avoir des enfants comme des faits sociaux qui relèvent du luxe et qui jamais ne se trouveront à ma portée. »

Son extrait de naissance ayant été corrompu en sous-préfecture, le narrateur de ce récit ne peut passer son baccalauréat… mais il ne baisse pas les bras pour autant. Commence alors une longue bataille scolaire, de cours du soir en démarches estudiantines, pour surmonter les obstacles à la reconnaissance de son savoir et enfin, renaître officiellement aux yeux du monde.

Avis éditeur :

Quand l’émancipation par le savoir permet de surmonter tous les obstacles. Un ouvrage qui mêle fiction et souvenirs personnels. Résolument positif.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

Paroles de collégiens d'Olivier Marion

« Mao Tse Toung à était assassiné à Dallas en 1963. »
« Le chef de l’Italie s’appelait Missouris. »

Les perles de nos chères têtes blondes constituent le parcours obligé de toute année scolaire. Passé le rire, on s’interroge : ces élèves, qui sont-ils ? Les divers questionnaires qui leur sont remis, pour se présenter puis évoquer l’année écoulée, sont révélateurs des aspirations et des préoccupations d’adolescents de 11 à 16 ans. Livrées dans leur version originale, ces remarques nous ouvrent aux pensées et aux rêves des collégiens.

Avis éditeur : Si ces perles de collégiens révèlent les aspirations et les préoccupations de nos ados, elles nous interrogent également sur notre système éducatif.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

L’égalité scolaire : entre utopie et réalité de Mohamed Jeljeli

L’élève est donc condamné à la réussite ou à l’échec scolaire, selon son origine sociale. Ce point de départ caractérise un nouvel élan dans la sociologie critique mais, également, une approche contemporaine de l’échec scolaire qui était, jusqu’ici, perçu comme la conséquence d’une limite psychologique.
C’est pourquoi on peut se demander aujourd’hui :
« À travers l ‘Histoire et les différentes approches, quelle a été l’évolution de cette thèse au cours des décennies ? »

Véritable introduction à la sociologie de l’éducation, cet essai expose les causes de l’échec scolaire et les différentes politiques éducatives en matière de lutte contre les inégalités à l’école. Mohamed Jeljeli s’appuie sur les concepts clés de la sociologie pour appuyer sa démonstration : reproduction sociale, violence symbolique, choix rationnels des familles, capital culturel…

Avis éditeur : S'appuyant sur les concepts clés de la sociologie, Mohamed Jeljeli nous expose dans cet essai les causes de l’échec scolaire et les différentes politiques éducatives en matière de lutte contre les inégalités à l’école. Très instructif !

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

L’Élitisme à la française de Julie Carry

« Il faudrait que tu parles à ton père, Alice. Tu as besoin d’entendre qu’il est fier de toi. Il est d’une autre génération que la nôtre. Pour eux, le travail, c’était normal. Ils n’avaient pas l’occasion de se plaindre, lorsqu’ils étaient plus jeunes. »

Installée à Bordeaux en école préparatoire scientifique et éloignée des siens, Alice se retrouve très vite en souffrance dans un environnement élitiste dont elle ne connaît pas les codes. Elle n’entend pas baisser les bras et nous montre, au travers de ce récit émaillé de portraits d’étudiants issus des filières les plus élitistes, comment elle a finalement trouvé sa voie.

Avis éditeur : Alors que de nombreux lycéens se préparent à affiner leurs choix sur la plateforme ParcoursSup, cet ouvrage nous alerte sur les aléas et aventures qui peuvent découler d'une scolarité en classe prépa, surtout quand celle-ci se déroule loin des siens. Fort instructif et d'actualité.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

Voyage éloquent au cœur de l’enseignement catholique d'Alain Mila

« L’école publique, c’est l’école qui forme les hommes et les femmes de demain pour qu’ils soient des citoyens libres et éclairés.
C’est l’école qui ne refuse aucun débat.
C’est l’école ouverte à tous les enfants vivant sur les territoires de France, de métropole et d’outre-mer.
L’école privée confessionnelle, c’est l’école qui tout au contraire porte et transmet des valeurs rancies et ancestrales. »

Les arrière-grands-parents d’Alain Mila étaient illettrés dans l’Espagne catholique du début du XXe siècle. Son père, enfant de la Retirada, était devenu architecte, autodidacte avec son seul certificat d’études primaires en poche et sa mère, bachelière, contrôleur des PTT.
Formé à l’école de la République, l’auteur a enseigné une année durant dans le privé. Fort de cette expérience, il témoigne ici des modes de gestion et de la pédagogie appliqués dans l’instruction catholique.

Avis éditeur : Viscéralement attaché à l'école publique, laïque et gratuite, Alain Mila témoigne de son passage dans l'enseignement privé catholique. Une expérience qui a conforté son attachement aux valeurs humanistes de l'école de la République.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0