Les Éditions du Panthéon et l’association Coup de Pouce approfondissent leur partenariat de six ans en publiant « Rêver le monde », un recueil collectif réalisé par les enfants des Clubs Lecture-Écriture de France. Disponible à l’achat dès aujourd'hui, l’ouvrage l’affiche haut et fort sur sa couverture : « La vérité vient de la plume des enfants » ! Zoom sur ce projet engagé.

Avec un thème défini pour encourager la créativité, et des équipes pédagogiques soutenant la production d’écrits des enfants, la maison d’édition et l’association combinent leurs expertises pour "Rêver le monde", un projet éditorial unique. Au programme pour les enfants en fragilité scolaire : utiliser la plume pour exprimer librement leurs pensées.

Pour les Éditions du Panthéon, publier cet ouvrage solidaire en partenariat avec Coup de Pouce, c'est valoriser les enfants quel que soit leur niveau de français et leur milieu socio-culture. Mais au-delà du message de confiance que symbolise le livre, sa commercialisation tend à accroitre la notoriété de l'association et l'aider à gagner du terrain. L'objectif ? Que davantage d'enfants évitent le décrochage scolaire. Dans cette même logique, tous les bénéfices générés par la vente du livre seront reversés à Coup de Pouce. 

Cette action en faveur de l'égalité des chances à l'école fédère des partenaires engagés ! Les villes d’Achères, Antony, Asnières, Bagnols-sur-Cèze, Châtenay-Malabry, Colombes, Drancy, Gray, le Kremlin-Bicêtre, Montereau-Fault-Yonne, Paris, Sartrouville, Sète, Suresnes et Vernouillet soutiennent Coup de Pouce et ont choisi d'intégrer le projet éditorial dans le programme annuel de leurs clubs.

Hachette Livre, en assurant la distribution de l’ouvrage et son impression par Lightning Source, offre à tous la possibilité de soutenir l’association et les enfants en fragilité scolaire.

Le cabinet Algo Avocats assure par ailleurs le cadre juridique de cette édition unique.

Le temps d’une publication, Nathalie Pivert Chalon, Christophe Agogué et Damien Schmit, également préfaciers du recueil, ont mis à profit leur expérience de l’écriture pour optimiser la production collective des petits de CP.

À quoi rêve-t-on quand on a six ans ? Les textes en vers et en prose sont à découvrir seul pour retourner à l’âge tendre, ou à partager avec les plus jeunes membres de son entourage. Et à l’heure où la lecture est érigée comme grande cause nationale par le Président de la République, « Rêver le monde » est un ouvrage intergénérationnel qui porte des messages de tolérance et d’ouverture pour affronter le monde d’aujourd’hui et imaginer celui de demain.

Découvrir "Rêver le monde", Éd. du Panthéon, 15€ : https://bit.ly/3r8W8zI 

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

A l’origine, Main de Fer est un roman d’heroic fantasy pour les ados, écrit par un ado… même si finalement il s’adresse à n’importe quel public avide d’aventures. Il raconte l’histoire de Julius, un jeune garçon qui s’ennuie mortellement alors qu’il vient d’accomplir son rêve de devenir chevalier. Une certaine péripétie que je ne dévoilerai pas ici entraînera la perte de sa main droite avant qu’une mystérieuse relique s’empare de lui en se greffant à son poignet. A cause d’elle (ou grâce ?), le jeune homme devra parcourir un monde empli de dangers, récupérer des objets particuliers, surmonter des épreuves, rencontrer de nouveaux partenaires d’aventure et de nouvelles civilisations… et finalement vivre la vie qu’il a toujours rêvé de vivre.

2. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas », une citation de Lao-Tseu, par ailleurs annotée dans l’ouvrage avant la lecture.

3. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Pour écrire Main de Fer alors encore adolescent, je m’inspirais directement des livres que j’étais en train de lire à cette époque-là. Il s’agit principalement de littérature jeunesse : la saga Harry Potter bien-sûr, mais aussi des séries comme One Piece de Eiichirō Oda, Midnighters de Scott Westerfeld, le Seigneur des Anneaux de J.R.R Tolkien, ou Hunger Games de Suzanne Collins. Egalement, je me suis inspiré d’ouvrages classiques marquants comme les contes de Perrot, l’Odyssée d’Homère et bien-sûr la Peau de Chagrin de Balzac (qui a directement inspiré la Main de Fer). Les mythes et légendes de l’Egypte antique et du shintoïsme ont aussi été de grandes sources d’inspirations, tout comme les JRPG (ces jeux vidéo avec un scénario en béton et pour lesquels plusieurs centaines d’heures de jeu sont nécessaires pour venir à bout de l’histoire). Plus récemment, des lectures plus matures comme Lovecraft, Damasio, Orwell ou Poe m’ont bien aidé à retranscrire certaines ambiances et descriptions, notamment pendant la correction.

4. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Harry Potter, comme de nombreux jeunes nés dans les années 90.

5. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

C’est moi.

6. Quelle est votre citation favorite ?

« Chaque génération se croit plus intelligente que la précédente et plus sage que la suivante », de George Orwell.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Absolument aucun. Je ne me suis jamais dit que j’allais écrire ou que je devais le faire, j’ai toujours écrit seulement quand l’inspiration (et surtout l’envie) me poussait à le faire.

8. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Aucun. Main de Fer a été écrit il y a déjà plusieurs années, quand j’étais adolescent, et ne serait probablement jamais sorti en librairie s’il n’y avait pas eu le confinement. Je n’ai plus rien écrit depuis (en tout cas, pas qui vaille le coup de sortir de mon ordinateur et d’être partagé). Et puis… je n’ai plus le temps !

10. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

J’ai envoyé mon manuscrit à plusieurs maisons qui publient à la fois de la fantasy, de la science-fiction, du long format et de la littérature jeunesse. Après plusieurs retours favorables, j’ai choisi les éditions du Panthéon car la plupart des autres éditeurs désiraient que je scinde le roman en 2 ou 3 volumes pour « faire plus de ventes ». Or, je ne voulais pas dénaturer l’histoire originale de Main de Fer et proposer aux lecteurs une aventure complète de A à E.

11. Le mot de la fin ?

Merci !

Découvrir "Main de Fer" : https://bit.ly/3Ct6Eby

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ? 

Mon livre est axé sur un long parcours initiatique menant à la complétude, c’est à dire, à l’amour de soi.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Ma vie réelle est toujours à la base des mes écrits. Mais en ce qui concerne « Le Fil Rouge », je me suis aussi documentée.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

« Sous le ciel de Novgorod » de Régine Desforges.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Bienveillante, attachante, pulpeuse.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Quand on ne peut pas revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant ». (Paulo Coelho).

  1. Quel est votre mot préféré ?

Amour.

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Le soir, entre minuit et deux heures du matin.

  1. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Il y en a deux :  Le dernier jour d’un condamné (Victor Hugo) et l’Éducation Sentimentale (Gustave Flaubert).

  1. Stylo ou clavier ?

Clavier.

  • Le mot de la fin ?

Si j’étais un animal, je serais un oiseau.

Découvrir "L'hypocrisie du Monde du Travail" : https://bit.ly/3CYYngm

1 : Pouvez-vous nous présenter votre livre?

Tout d’abord, mon livre est un roman qui se situe dans la catégorie « fiction ». Il s’intitule : Jean-Christophe Sauvé au pied du mont Sinaï.

L’histoire que j’ai créée se déroule dans un décor bien réel où chaque lieu et mode de vie existent en Égypte, dans la péninsule sinaïtique, ainsi qu’à Jérusalem. Le scénario, quant à lui, contient des faits inouïs avec des personnages entièrement fictifs.

En ce qui concerne le Sinaï, toute l’intrigue commence au monastère Sainte-Catherine. Ce lieu, depuis l’époque de Moïse, est reconnu pour son caractère hautement mystique. Tout événement extraordinaire peut donc se produire en cet endroit.

Pour ce qui est de mon personnage central, Jean-Christophe, il est un phénomène en soi. Est-il humain ou divin? Tout indique, dès son « apparition » qu’il est Jésus-Christ revenu sur terre. De nombreuses personnes y croient fermement, alors que d’autres n’y croient pas dutout. Pour les croyants, c’est le retour tant annoncé du Sauveur. Pour les récalcitrants, c’est un imposteur. À travers ces derniers, se manifeste sévèrement leur chef, un intégriste islamiste nommé Omar, qui se découvre une haine incommensurable envers le prétendu Sauveur, au point de vouloir sa mort à tout prix. Car Jean- Christophe est là pour sauver le peuple qu’Omar veut exterminer, les Bédouins. La venue de Jean-Christophe devient donc pour Omar l’obstacle à abattre. Aussi, plusieurs personnes entourent et soutiennent soit Jean-Christophe, soit Omar. Par l’intermédiaire de ces deux adversaires, c’est la lumière et les ténèbres qui s’affrontent dans une force absolue.

2 : Quelles sont vos sources d’inspiration ?

J’ai de nombreuses sources d’inspiration. Par exemple, quand je regarde un film, je réagis vite à toutes formes d’événements et à différents genres de personnages. Un lieu peut m’inspirer, une personne, un animal, un objet quelconque, un climat, une époque, des vêtements et ainsi de suite. Ma liste d’inspirations est à l’infini.

Alors, ce qui a été à l’origine de mon roman s’est passé comme dans un flash lorsque j’ai regardé, pour la centième fois, le film : Jésus de Nazareth. En voyant Jésus, je me suis mise à l’imaginer à notre époque. Dans ma tête, je voyais ses apôtres, son père Joseph, sa mère et le peuple qui l’entourait en train de discuter ensemble. En étant dans cet étrange songe éveillé, l’idée de faire de Jean-Christophe un personnage à l’effigie de Jésus m’apparaissait amusante et réalisable. Plus j’imaginais Jésus à notre époque, plus je voyais clairement ce que je voulais écrire. Et ce n’est pas tout ; dans ma quête d’une histoire remplie d’éléments inusités, je cherchais un nouveau prénom pour Jésus. Toutefois, il fallait que je le change, tout en conservant le sien. Je me suis alors inspirée de son titre : Jésus-Christ Sauveur. Ce qui a finalement donné : Jean-Christophe Sauvé. Ce nom joue un rôle primordial dans l’histoire.

Jésus a donc été ma première inspiration pour mon roman. Ensuite, j’ai voulu joindre à mon personnage principal seulement des endroits que j’aimais ou qui m’attiraient fortement, comme l’Égypte et Jérusalem. Surtout que ces lieux, aujourd’hui, gardent encore les traces d’un lointain passé physique et mystique. Les époques lointaines m’attirent beaucoup plus que l’époque moderne dans laquelle nous vivons. Dans mon désir de retourner dans les temps reculés, l’ère biblique m’interpellait plus que les autres. Car, j’avais tout simplement envie de ramener à la vie Jésus et d’une certaine manière son époque, c’était pour moi une façon de me plonger dans son vécu et de vivre comme au temps de la Bible, mais en y incluant notre modernité. Je dois dire que notre monde moderne avait une importance capitale, il m’aidait à ne pas répéter le même scénario vécu à l’époque de Jésus ; je ne voulais pas tomber dans le piège qui aurait pu faire de mon histoire un copier-coller. J’ai donc décidé de garder seulement quelques grandes lignes de sa vie et de sa personnalité, et ainsi d’arriver plus facilement à les adapter à notre époque.

Par ailleurs, lorsque je sortais de chez moi, j’examinais les gens qui m’entouraient. J’étais parfois témoins de discussions amusantes entre des pères et leurs fils. C’est à ce moment que j’ai eu l’idée d’inclure le père de Jean-Christophe dans mon scénario. De cette manière, je pouvais créer une histoire à double sens, c’est-à-dire en me servant du père humain et du Père divin. Dès lors où j’ai imaginé ces amusants morceaux d’histoire, tout le reste m’est venu à l’esprit très rapidement.

Il y a eu également la Bible qui m’a beaucoup inspirée. J’ai lu des passages au hasard. Et à un moment donné, les chapitres et les versets qui parlaient du retour de Jésus et de la montagne sacrée de Moïse me sont tombés gratuitement sous les yeux. Je n’ai jamais eu à chercher quoi que ce soit dans le Livre. C’était du gâteau qui venait nourrir efficacement mon imagination. Ensuite, j’ai découvert des livres à la bibliothèque qui m’ont apporté maintes idées détaillées à inclure dans mon histoire ; par exemple, la configuration de la Vieille Ville de Jérusalem. Toutefois, ce n’était pas suffisant comme informations. J’ai aussi rencontré quelques blocages dans ma quête : des éléments importants manquaient. Il faut dire également que la création de mon roman s’est faite en 2010, et qu’à cette époque je n’avais pas l’internet. Alors, un jour, j’ai trouvé le livre parfait pour finaliser mes recherches. C’était un guide de voyage. Dans celui-ci, j’ai déniché de nombreuses informations sur le monastère Sainte- Catherine et sur tout le territoire sinaïtique. À partir de ce moment, l’écriture a été rapide, j’avais plus d’informations qu’il ne m’en fallait.

Pour ce qui est de mes différents personnages, leurs traits de caractère et leur identité sociale propre ont mûri dans mon esprit avec le temps, car je les avais identifiés dès le début de mes recherches. Je les entendais s’exprimer de mille façons, chacun d’une manière particulière, et au fur et à mesure qu’ils discutaient dans ma tête, je laissais leurs personnalités se développer jusqu’à ce que j’aime parfaitement ce que j’avais fait d’eux.

3 : Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire?  

Il n’y a pas de livre en particulier qui m’a donné envie d’écrire. Ça ne s’est pas déroulé de cette façon.

Tout a commencé à l’école, dès ma première année. À tous les jours, j’avais hâte qu’arrive le cours de français. On découvrait d’abord les lettres de l’alphabet, et ensuite les mots qu’on pouvait créer avec ces mêmes lettres. Ça me fascinait tellement. J’étais fébrile à l’idée de tout ce que j’allais apprendre. Tout n’allait jamais assez vite pour moi.

Or, à la fin de ma première année scolaire, j’ai eu l’étrange idée de prendre les cahiers inutilisés de mes frères et sœur. J’ai enlevé les pages écrites pour ne garder que celles qui étaient vierges. J’ai attaché toutes ces feuilles ensemble pour me fabriquer un immense cahier à écrire. Il avait environ trois centimètres d’épaisseur. J’avais percé un trou dans le coin supérieur gauche de cet ensemble et j’ai enfilé à l’intérieur de ce trou une cordelette blanche pour attacher les feuilles ensemble, et à l’autre bout de la cordelette, j’ai attaché un crayon de plomb. J’avais aussi plusieurs autres crayons et des gommes à effacer. Bref, j’avais tout récupéré de l’année scolaire qui venait de se terminer.

J’avais sept ans. Mon idée était de passer l’été à écrire. Je ne voulais pas que l’école s’arrête. Je pensais sans cesse à tous ces mots que j’y avais appris. Au regard d’aujourd’hui, c’était certes des petits mots insignifiants, mais à cette époque j’avais découvert la plus grande merveille du monde. Alors, plutôt que d’aller jouer avec mes amis, je m’installais sur les marches de l’escalier extérieur. Je glissais mes jambes sous la marche du haut, et celle-ci me servait de pupitre pour écrire.

Dans mon installation intelligente, je pouvais être à la fois dehors pour profiter du soleil tout en réalisant mon grand désir d’écrire. Or, je ne savais pas comment écrire des mots d’une grande portée philosophique, je ne connaissais que des Lulu, papa, bonbon et ainsi de suite, c’est-à-dire que des petits mots bien innocents.

Étant donné que mon imagination débordait et que je sentais toujours cette urgence d’écrire, j’avais trouvé un truc d’écriture qui allait grandement me satisfaire : je ne faisais que tracer des vagues sur les lignes de mon immense cahier. J’allais tellement vite. Je remplissais des feuilles à une vitesse inimaginable. Je n’éprouvais que du bonheur, j’étais enfin comblée de pouvoir faire ce pourquoi j’étais faite : écrire.

Après quelques heures d’une transe profonde, je suis allée voir ma grand-mère qui se berçait à l’intérieur de la maison, et toute fière de ce que j’avais accompli, je lui ai montré ce que j’avais écrit. Elle a regardé mon gros cahier avec stupeur, une sorte de désolation est apparue sur son visage. Elle m’a alors dit : « Pourquoi tu n’as pas écrit des vrais mots? » Je ne comprenais pas pourquoi elle me disait ça, moi qui avais mis tout mon cœur dans mes écrits. Je suis donc allée voir ma mère, tout de suite après, pour lui montrer mon chef-d’œuvre d’écriture. Ma mère l’a regardé et en ouvrant grand ses yeux, elle m’a dit : « Continue, c’est beau ce que tu as écrit! » J’ai couru dehors, tellement j’étais heureuse de ce que ma mère m’avait dit. Dans mon innocence d’enfant, ma mère avait compris mon écriture.

Par la suite, dans les années qui ont suivi cet événement, je pouvais enfin lire tous les livres que je voulais, car j’avais appris beaucoup de mots, et pas seulement des petits. J’allais à la bibliothèque de l’école, et je prenais plusieurs livres à la fois. Rendue chez moi, je les dévorais tous rapidement. Toutes ces histoires que je lisais nourrissaient mon imaginaire, mais aucun, en particulier, m’a donné l’envie d’écrire, car j’avais déjà connu cet envie dès mon premier jour d’école.

4 : Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Intègre, respectueuse, créative

5 : Quelle est votre citation favorite ?

Les larmes envoient toujours les messages que le cœur ne peut envoyer en paroles.
(Je ne connais pas l’auteur de cette citation).

6 : Quel est votre mot préféré ?

Jésus

7 : Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’ai pas de rituel d’écriture, je suis beaucoup trop indisciplinée. J’écris quand l’envie me vient. Cela se produit autant la nuit que durant le jour. Quand je suis en période d’écriture, je me réveille souvent la nuit avec plein d’idées qui se bousculent dans ma tête. Dans ces moments, je me lève parce que je sais que tant que je n’aurai pas tout écrit ce qui est là, je ne pourrai pas me rendormir. En d’autres mots, j’écris dans des moments qui ne sont pas choisis, tout comme je mange seulement quand j’ai faim. Je ne mange pas parce que c’est l’heure de manger, alors je n’écris pas non plus parce que c’est l’heure d’écrire. J’attends toujours d’en avoir envie. Alors, si je dois expliquer un rituel, ce serait celui-là.

Question 8 : Le livre que vous auriez aimé écrire?

Le livre que j’aurais aimé écrire, c’est justement le roman que je viens de créer. Il est exactement ce que j’ai attendu toute ma vie. Tout ce qui m’attire dans la vie est dedans. Mais si je dois en nommer un qui n’est pas de moi, c’est Harry Potter. J’aime tout ce qui se rapporte à la sorcellerie, ou le monde magique. De savoir que l’on a de grands pouvoirs en agitant une baguette magique tout en prononçant des mots, ça me fait rêver, ça me transporte dans une réalité qui n’a aucune limite, et cela a quelque chose de rassurant. Je suis amoureuse des mots, alors, toute magie avec des mots me convient à la perfection.

9 : Stylo ou clavier ?

Les deux. Tout dépend de l’endroit où je me situe et de ce que je suis en train de faire. Étant donné que je n’ai pas de rituel comme tel d’écriture. Quand il me vient soudainement une idée qui me plaît, j’attrape un crayon ou un stylo pour noter cette idée le plus vite possible, pour ne pas l’oublier. Si je suis devant mon ordinateur, alors j’utilise celui-ci pour écrire car c’est lui le plus proche de moi. Autrement dit, j’utilise toujours l’outil qui se trouve le premier à la portée de mes mains. Ensuite, je rassemble mes notes que je place dans un fichier de mon ordinateur, conçu à cet effet. Mais si je suis concentrée, en pleine période d’écriture, je peux mettre plusieurs heures sans m’arrêter. Dans ces moments, j’utilise toujours mon ordinateur, car c’est plus rapide et efficace en ce qui concerne lacomposition, la rédaction et la correction. Et c’est plus propre aussi pour se relire et apporter des modifications si nécessaires. Alors, j’utilise le stylo et le crayon plutôt comme outils de sauvegarde de mes idées que comme outil de composition.

10 : Le mot de la fin ?

J’ai réalisé, tout au long de ce questionnaire que je ne m’étais jamais arrêtée à savoir qui j’étais vraiment dans le monde de l’écriture. À la plupart des questions, j’ai eu à réfléchir longuement avant de pouvoir répondre. Je me plais toujours à dire aux gens que je ne suis pas une écrivaine mais plutôt une « écriveuse ». Je suis une « écriveuse » tout simplement par amour des mots et l’amour du pouvoir qu’ils ont sur les gens. Et pourquoi je ne me suis jamais vue comme une écrivaine? C’est parce que j’ai toujours cru que les véritables écrivains créent leurs œuvres littéraires avec une sorte de rigidité disciplinaire, et ceci dans le but de gagner leur vie financièrement. Et moi, n’ayant pas cette discipline du « véritable écrivain », j’en suis donc encore à me poser la question à savoir qui suis-je dans le monde de l’écriture? Je suis possiblement que cette simple « écriveuse ». Or, je sais avec conviction que mon but d’écrire a toujours été en rapport avec l’amour des mots et de leurspouvoirs sur autrui, même si financièrement ça ne m’a jamais rien apporté. Voir des lettres se dessiner sur un papier ou sur l’écran d’un ordinateur, c’est pour moi le même plaisir que j’ai ressenti à l’âge de sept ans, sur les marches extérieures de la maison. À la différence toutefois que là je ne trace plus des vagues sur les lignes de mon cahier, je trace des vraies lettres qui forment des vrais mots que ma grand-mère aurait beaucoup aimé lire. Durant toute ma vie, je suis restée en amour avec les mots, parce qu’aussi, ils ont le pouvoir magique de me ramener chez moi, à ce bonheur d’enfant que je veux conserver pour toujours.

Découvrir "Jean-Christophe Sauvé au pied du mont Sinaï" : https://bitly.is/3pOqyGZ

Écrivez-nous 2, 3 lignes biographiques.

Je suis née dans le Nord, le jour de la grande braderie de Lille. J'ai une âme d'artiste depuis ma plus tendre enfance. Poésie, peinture, écriture, étaient mon jardin.

Si vous étiez un livre, vous seriez... 

"La condition humaine".

Si vous étiez une citation...

Je serais Le Petit Prince : "On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux".

Si vous étiez un marque-page... 

Une fine feuille de bambou.

Si vous étiez un discours...

Je ferais preuve d'humilité en m'exprimant.

Si vous étiez une collection 

Des couleurs, des "posca".

Si vous étiez un papier...

Soyeux et de couleur écru.

Si vous étiez une bibliothèque...

Elle regorgerait de toutes les cultures du monde.

Si vous étiez une recette...

La tarte au citron meringué.

Si vous étiez un titre de livre...

Emma Harte "L'espace d'une vie" de Barbara Taylor Bradford.

Découvrir Le Lien ! : https://bit.ly/3QZFdKW

Pouvez-vous nous présenter votre livre

C’est l’histoire de deux enfants laissés à eux-mêmes dans le Montréal des années 1960 et, pour lesquels, tout est un jeu. Ils évoluent dans un quartier chaud où ils rencontreront différents personnages, bandits, prostituées qui deviendront leur famille de remplacement. Le thème principal du roman c’est l’innocence. Qu’ils se prostituent ou qu’ils volent, ils vivent dans l’absence totale de moralité, la moralité des « gens bien ».

Quel message voulez-vous transmettre au lecteur?

Je ne suis pas porteur de message. Cependant, si le roman est porteur de message, il s’agirait d’un message de tolérance.

Quelles sont vos sources d’inspiration?

L’enfance assurément. J’y reviens constamment comme pour réparer quelque chose.

Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire?

J’écris depuis toujours donc, sûrement des livres jeunesse comme les Bob Morane dont je possédais toute la collection à l’époque. Le roman qui m’a le plus marqué et qui m’a vraiment donné le goût d’écrire c’est Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline mais aussi La crucifixion en rose (Nexus, Plexus, Sexus) d’Henry Miller.

Si vous deviez vous décrire en trois mots…

Créatif, polyvalent, québécois

Quelle est votre citation favorite?

Léonard Cohen

There is a crack in everything that’s how the light gets in.”

 Quel est votre rituel d’écriture?

Je n’en ai pas vraiment si ce n’est m’obliger d’écrire au moins une heure par jour, le matin. Ensuite, c’est selon les idées qui me viennent, ce qui fait que je peux écrire des heures durant ou ne rien écrire du tout.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir?

Je travaille actuellement sur un recueil de nouvelles et sur un recueil de poèmes.

Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition?

Une ligne lancée au hasard.

Le mot de la fin?

Fin.

Découvrir "Le camion à ordures et le porte-conteneurs" : https://bit.ly/3zAYA73

1 Commentaire

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

En lisant Superficie, vous traverserez une galerie de peintures, avec des styles variés, du figuratif au surréalisme… avec de la musique qui résonne différemment en fonction de l’écoute de chacun. Vous vivrez également quelques scènes de cinéma à Séville, à Casablanca ou à Kisangani.

Ce sont des « mini-trips ». En voiture !

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Pas de message en tant que tel, je n’ai pas cette ambition. Ce que je souhaite transmettre, c’est un peu de plaisir, quelques émotions que le lecteur s’appropriera et qu’il partagera éventuellement.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Le monde qui m’entoure, les informations à la radio, les voyages, mes peurs et mes joies…La vie !

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Tous ! Alors je vais vous parler de celui qui m’a redonné le goût à la lecture, il y a de cela une petite trentaine d’années : Comme un roman, de Daniel Pennac. Il m’a bien attrapé, Monsieur Pennac.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Humain - Saisons - Elégance

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Il n’y a qu’une façon de manger un éléphant : un morceau à la fois. »

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’en ai pas. De temps à autres, je me botte les fesses et je m’y mets. Ah oui, j’ai besoin de calme.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Un nouveau recueil de poèmes où il sera notamment question de choses effrayantes et de surréalisme.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

J’ai écrit à plusieurs maisons. Les éditions du Panthéon ont été les premiers à me répondre positivement et à me faire une proposition qui rencontrait mes attentes.

  1. Le mot de la fin ?

Le plus tard possible ! 😊

Découvrir "Superficie" : https://bit.ly/3z8uaHU

1- Pouvez-vous nous présenter votre ouvrage ? 

Les poèmes que j’ai écrits peuvent se lire seul, à deux ou à plusieurs, comme on dégusterait une friandise.

Ils s’ouvrent sur un univers joyeux, léger, aussi universel que le désir humain. Comme dans un roman, on y retrouve des personnages et leurs petites ou grandes histoires.

Différents de la poésie classique dans leurs formes, on peut les lire au compte-gouttes, comme une touche fraîche, sensuelle, ludique et féminine. Et pourquoi pas le matin, à midi ou à la fin d’une journée en partager un pour s’inviter à un moment-tendresse ?

2- Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ? 

Très peu de poèmes écrits par des femmes sont édités, et encore moins pour la poésie érotique. La représentativité des genres n’est pas égale. J’ai fait le choix audacieux d’en écrire et de les partager parce qu’il me semble important d’exprimer un ressenti de femme, mais mes poèmes s’adressent à tous les genres.

3- Quelles sont vos sources d’inspiration ? 

Ce qui me pousse à écrire, c’est ce que je vis , les rencontres et les expériences. Je suis une épicurienne et je savoure tous les petits bonheurs passants. La beauté du silence, l’aube naissante, une larme versée, un rire partagé, tout ce qui me touche peut trouver son expression dans l’écriture.

C’est comme cela qu’ont jailli mes poèmes. Ils sont venus presque tous seuls. Nés d’une sensation, d’une émotion, je prends plaisir à les retranscrire comme pour les revivre à chaque fois.

4- Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Pendant une année, j’ai commencé ma journée par la lecture d’un haïku, et sa méditation grâce au livre de Pascale Senk Mon année Haïku LEDUC.S Editions 2017.

Je me suis alors mise à écrire des poèmes, ce que je n’avais pas encore fait.

Même si les miens sont de genres très différents, ils croquent tous l’instantané qui me touche.

5- Si vous deviez vous décrire en 3 mots, quels seraient-ils ? 

Gourmande de vie !

6- Ma citation préférée :

«Quand le disciple est prêt, il rencontre le maître.»

7- Mon rituel d’écriture :

Trouver un petit bout de papier, un crayon pour vite noter ce qui vient, comme un peintre ferait une esquisse. Parfois c’est à 4h00 du matin que les mots me viennent à la bouche. C’est « mon petit coup de feu nocturne ».

Mais l’écriture peut jaillir n’importe où, n’importe quand. Je rassemble ensuite tous les petits bouts de papier dans mon cahier de poésie , et je laisse reposer jusqu’au moment où je finalise le tout. Quelques retouches si besoin, et puis je les enregistre dans mon ordinateur.

8- Projet d’écriture pour l’avenir :

Mon second livre de poèmes est en gestation ! Mais c’est encore trop tôt pour vous en dire plus !

9- Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

J’ai envie de dire « par hasard », en surfant sur internet. Je ne voulais pas que l’on découvre mes poèmes après ma mort, dans un tiroir, alors j’ai cherché à les publier. La proposition de collaborer pour les différentes tâches jusqu’à la sortie du livre et même après pour sa diffusion me semblait être une belle aventure et je suis contente de la vivre, heureuse que mes poèmes s’envolent pour vivre leur vie et réjouir tous les amoureux des mots et de la vie.

10- Le mot de la fin 

Je serais ravie si mes poèmes permettaient aux lecteur-ice-s de découvrir ou retrouver le plaisir enchanteur, coquin et surprenant de la poésie.

Comme la caresse suggestive du vent d’été dans un jupon, ou le petit pschitt de bonheur que l’on se donne, lorsqu’on se parfume, lire un poème devient une expérience intense qui nous met en joie.

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1 - Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon livre es dédié à une poétesse italienne, Antonia Pozzi (1912-1938) morte tragiquement à 26 ans après « Une vie brève, une vie de génie » : Elle fut épistolière, montagnarde et photographe ; ses poèmes magnifient les beautés de la nature en différentes saisons, une projection de son vécu intérieur, avec une sensibilité émouvante ; elle vécut à l’époque du fascisme mussolinien et malgré le bannissement du français, soutint une thèse sur Gustave Flaubert.

2- Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Osez suivre sa courte vie mais si pleine d’émotion créative ; « Je vis de la poésie comme les veines vivent du sang »

Antonia est une grande intellectuelle à la culture immense, en bute avec l’atmosphère de son temps, une quête amoureuse déçue, cependant la joie de courses en montagne, l’attention aux petites gens, elle qui est issue d’un milieu très favorisé.

3-Quelles sont vos sources d'inspiration ?

Les grands classiques de la littérature française et italienne dont les poètes Victor Hugo, Virgile et Dante.

4-Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Qui n’a pas rêvé d’écrire « La chartreuse de Parme » de Stendhal ?

5-Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient ils ?

Le goût de l’étude, la constance dans mes choix et le désir d’excellence (non sans humilité toutefois).

6-Quelle est votre citation favorite ?

« Ne jamais renoncer au projet que tu portes »(citation personnelle).

7-Quel est votre rituel d’écriture ?

Je rédige aux premières heures du jour quand la nuit aura été inspirante.

8-Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je travaille à l’histoire de deux grandes figures féminines italiennes du Moyen-Age prises à l’époque de la peste noire et on pourra y rencontrer Boccace, Pétrarque, Dante bien sûr, la papauté à Avignon, les saintes anorexiques.

9-Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Ma foi, par un heureux hasard, qui m’a fait bénéficier de précieux conseils, étant écrivain « dilettante ».

10-Le mot de la fin ?

Ce serait mon souhait que le lecteur éprouve autant d’émotion à la vie et l’œuvre d’Antonia Pozzi, qui d’ailleurs fait l’objet de travaux de recherche à l’Université de Milan ; enfin je me permets de souligner le soin que j’ai mis à traduire ses plus beaux poèmes pour respecter sa pensée profonde.

Découvrir "Une vie brève, une vie de génie" : https://bit.ly/3ytcgPF

Le choix des mots pour débuter une histoire est très important : la première phrase est celle qui embarque et pousse à tourner la page, ou pas. Dynamisme ? Mystère ? Mélodie ? Qu’est-ce qui fait le succès d’un incipit, et pourquoi faut-il particulièrement soigner sa première phrase ?

L’importance de la première phrase

Plonger dans l’histoire, séduire… tel est l’objectif de l’incipit. Avec seulement quelques mots pour faire sensation, le défi est coriace. Mais peaufiner sa première phrase, c’est la promesse d’interpeler le lecteur et de lui donner envie d’aller plus loin dans la lecture.

Avant cela, une formulation accrocheuse représente aussi et surtout l’une des clés d’entrée dans les maisons d’édition.

Comment séduire en une phrase ?

Une phrase concise pour planter le décor et capter l’attention de son lecteur n’est pas chose aisée à rédiger. À lui seul, l’incipit porte les hypothèses et questions qui donneront envie de passer du monde réel à la fiction et quels que soient ses talents d’auteur, manier le verbe doit se doubler d’une capacité à synthétiser et intriguer pour que le livre soit finalement choisi par celui qui le découvre.

Pour produire un tel effet, voici une sélection d’incipit célèbres desquels s’inspirer :

« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. » - L’Étranger, Albert Camus

« La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. » - Aurélien, Louis Aragon

« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. » Aden Arabie, Paul Nizan

« Longtemps, je me suis couché de bonne heure. » - Du côté de chez Swann, Marcel Proust

Tous ces premiers mots ont en commun de nous plonger dans l’action, et de générer une réaction. Prenons l’exemple de la première phrase de « Du côté de chez Swann ».

Après lecture, le mental s’agite : « Il a perdu l’habitude de se coucher tôt, pourquoi ? Que s’est-il passé pour bouleverser une routine installée depuis longtemps ? Qui est « je » ?

De la même manière pour le début de Bérénice, notre esprit questionne : « Qui sont Aurélien et Bérénice l’un pour l’autre ? », « Aurélien a-t-il changé d’avis et comment ? ».

Prêts à écrire la première phrase parfaite ? À vos plumes !