Entretiens

Écrivez-nous 2, 3 lignes biographiques.

Je suis née dans le Nord, le jour de la grande braderie de Lille. J'ai une âme d'artiste depuis ma plus tendre enfance. Poésie, peinture, écriture, étaient mon jardin.

Si vous étiez un livre, vous seriez... 

"La condition humaine".

Si vous étiez une citation...

Je serais Le Petit Prince : "On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux".

Si vous étiez un marque-page... 

Une fine feuille de bambou.

Si vous étiez un discours...

Je ferais preuve d'humilité en m'exprimant.

Si vous étiez une collection 

Des couleurs, des "posca".

Si vous étiez un papier...

Soyeux et de couleur écru.

Si vous étiez une bibliothèque...

Elle regorgerait de toutes les cultures du monde.

Si vous étiez une recette...

La tarte au citron meringué.

Si vous étiez un titre de livre...

Emma Harte "L'espace d'une vie" de Barbara Taylor Bradford.

Découvrir Le Lien ! : https://bit.ly/3QZFdKW

Pouvez-vous nous présenter votre livre

C’est l’histoire de deux enfants laissés à eux-mêmes dans le Montréal des années 1960 et, pour lesquels, tout est un jeu. Ils évoluent dans un quartier chaud où ils rencontreront différents personnages, bandits, prostituées qui deviendront leur famille de remplacement. Le thème principal du roman c’est l’innocence. Qu’ils se prostituent ou qu’ils volent, ils vivent dans l’absence totale de moralité, la moralité des « gens bien ».

Quel message voulez-vous transmettre au lecteur?

Je ne suis pas porteur de message. Cependant, si le roman est porteur de message, il s’agirait d’un message de tolérance.

Quelles sont vos sources d’inspiration?

L’enfance assurément. J’y reviens constamment comme pour réparer quelque chose.

Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire?

J’écris depuis toujours donc, sûrement des livres jeunesse comme les Bob Morane dont je possédais toute la collection à l’époque. Le roman qui m’a le plus marqué et qui m’a vraiment donné le goût d’écrire c’est Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline mais aussi La crucifixion en rose (Nexus, Plexus, Sexus) d’Henry Miller.

Si vous deviez vous décrire en trois mots…

Créatif, polyvalent, québécois

Quelle est votre citation favorite?

Léonard Cohen

There is a crack in everything that’s how the light gets in.”

 Quel est votre rituel d’écriture?

Je n’en ai pas vraiment si ce n’est m’obliger d’écrire au moins une heure par jour, le matin. Ensuite, c’est selon les idées qui me viennent, ce qui fait que je peux écrire des heures durant ou ne rien écrire du tout.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir?

Je travaille actuellement sur un recueil de nouvelles et sur un recueil de poèmes.

Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition?

Une ligne lancée au hasard.

Le mot de la fin?

Fin.

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1 Commentaire

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

En lisant Superficie, vous traverserez une galerie de peintures, avec des styles variés, du figuratif au surréalisme… avec de la musique qui résonne différemment en fonction de l’écoute de chacun. Vous vivrez également quelques scènes de cinéma à Séville, à Casablanca ou à Kisangani.

Ce sont des « mini-trips ». En voiture !

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Pas de message en tant que tel, je n’ai pas cette ambition. Ce que je souhaite transmettre, c’est un peu de plaisir, quelques émotions que le lecteur s’appropriera et qu’il partagera éventuellement.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Le monde qui m’entoure, les informations à la radio, les voyages, mes peurs et mes joies…La vie !

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Tous ! Alors je vais vous parler de celui qui m’a redonné le goût à la lecture, il y a de cela une petite trentaine d’années : Comme un roman, de Daniel Pennac. Il m’a bien attrapé, Monsieur Pennac.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Humain - Saisons - Elégance

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Il n’y a qu’une façon de manger un éléphant : un morceau à la fois. »

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’en ai pas. De temps à autres, je me botte les fesses et je m’y mets. Ah oui, j’ai besoin de calme.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Un nouveau recueil de poèmes où il sera notamment question de choses effrayantes et de surréalisme.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

J’ai écrit à plusieurs maisons. Les éditions du Panthéon ont été les premiers à me répondre positivement et à me faire une proposition qui rencontrait mes attentes.

  1. Le mot de la fin ?

Le plus tard possible ! 😊

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1- Pouvez-vous nous présenter votre ouvrage ? 

Les poèmes que j’ai écrits peuvent se lire seul, à deux ou à plusieurs, comme on dégusterait une friandise.

Ils s’ouvrent sur un univers joyeux, léger, aussi universel que le désir humain. Comme dans un roman, on y retrouve des personnages et leurs petites ou grandes histoires.

Différents de la poésie classique dans leurs formes, on peut les lire au compte-gouttes, comme une touche fraîche, sensuelle, ludique et féminine. Et pourquoi pas le matin, à midi ou à la fin d’une journée en partager un pour s’inviter à un moment-tendresse ?

2- Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ? 

Très peu de poèmes écrits par des femmes sont édités, et encore moins pour la poésie érotique. La représentativité des genres n’est pas égale. J’ai fait le choix audacieux d’en écrire et de les partager parce qu’il me semble important d’exprimer un ressenti de femme, mais mes poèmes s’adressent à tous les genres.

3- Quelles sont vos sources d’inspiration ? 

Ce qui me pousse à écrire, c’est ce que je vis , les rencontres et les expériences. Je suis une épicurienne et je savoure tous les petits bonheurs passants. La beauté du silence, l’aube naissante, une larme versée, un rire partagé, tout ce qui me touche peut trouver son expression dans l’écriture.

C’est comme cela qu’ont jailli mes poèmes. Ils sont venus presque tous seuls. Nés d’une sensation, d’une émotion, je prends plaisir à les retranscrire comme pour les revivre à chaque fois.

4- Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Pendant une année, j’ai commencé ma journée par la lecture d’un haïku, et sa méditation grâce au livre de Pascale Senk Mon année Haïku LEDUC.S Editions 2017.

Je me suis alors mise à écrire des poèmes, ce que je n’avais pas encore fait.

Même si les miens sont de genres très différents, ils croquent tous l’instantané qui me touche.

5- Si vous deviez vous décrire en 3 mots, quels seraient-ils ? 

Gourmande de vie !

6- Ma citation préférée :

«Quand le disciple est prêt, il rencontre le maître.»

7- Mon rituel d’écriture :

Trouver un petit bout de papier, un crayon pour vite noter ce qui vient, comme un peintre ferait une esquisse. Parfois c’est à 4h00 du matin que les mots me viennent à la bouche. C’est « mon petit coup de feu nocturne ».

Mais l’écriture peut jaillir n’importe où, n’importe quand. Je rassemble ensuite tous les petits bouts de papier dans mon cahier de poésie , et je laisse reposer jusqu’au moment où je finalise le tout. Quelques retouches si besoin, et puis je les enregistre dans mon ordinateur.

8- Projet d’écriture pour l’avenir :

Mon second livre de poèmes est en gestation ! Mais c’est encore trop tôt pour vous en dire plus !

9- Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

J’ai envie de dire « par hasard », en surfant sur internet. Je ne voulais pas que l’on découvre mes poèmes après ma mort, dans un tiroir, alors j’ai cherché à les publier. La proposition de collaborer pour les différentes tâches jusqu’à la sortie du livre et même après pour sa diffusion me semblait être une belle aventure et je suis contente de la vivre, heureuse que mes poèmes s’envolent pour vivre leur vie et réjouir tous les amoureux des mots et de la vie.

10- Le mot de la fin 

Je serais ravie si mes poèmes permettaient aux lecteur-ice-s de découvrir ou retrouver le plaisir enchanteur, coquin et surprenant de la poésie.

Comme la caresse suggestive du vent d’été dans un jupon, ou le petit pschitt de bonheur que l’on se donne, lorsqu’on se parfume, lire un poème devient une expérience intense qui nous met en joie.

Découvrir "Le singulier pluriel" : https://bit.ly/3uRtfKK

Si vous étiez un livre, vous seriez….

Un Roman

Si vous étiez une citation

Une page de notre histoire se tourne comme chaque année, mais elle nous offre le plaisir d’écrire nos envies, nos doutes, nos espérances avec les couleurs de notre vie.

Si vous étiez un marque-page

Une fleur séchée

Si vous étiez un discours

L’appel du 18 juin

Si vous étiez une collection

La collection de timbres de mon enfance 

Si vous étiez un papier

Un mot doux

Si vous étiez une bibliothèque

La vieille armoire de mon école primaire qui servait de bibliothèque 

Si vous étiez une recette

Des galettes bretonnes 

Si vous étiez un titre de livre 

L’Etranger ou L’espoir

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Le journal d'un maire de campagne dans les territoires oubliés" : https://bit.ly/3zPaV8p

Écrivez-nous 2, 3 lignes biographiques.

 Christophe Agogué, 60 ans, je suis administrateur d’ENGIE et salarié de GRDF. Ma passion première est la lecture : philosophie, romans et histoire principalement. J’aime voyager, aller au théâtre, voir des expositions, et bien sûr écrire. J’ai 2 filles et 3 petites-filles, et vis avec mon chat. J’adore Paris.

Si vous étiez un livre, vous seriez….

Le rivage des Syrtes (Julien Gracq).

Si vous étiez une citation

Si je range l’impossible Salut au magasin des accessoires, que reste-t-il ? Tout  un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui (Deux dernières phrases des Mots de Sartre).

Si vous étiez un marque-page 

Une place de théâtre.

Si vous étiez un discours

 I have a dream – Martin Luther King.

Si vous étiez une collection

La Pléiade.

Si vous étiez un papier

Le papier maïs des Gitanes sans filtre : je ne fume plus mais c’est inoubliable.

 Si vous étiez une bibliothèque

La mienne, avec l’intégralité de Sartre, Foucault, Deleuze, Proust, Gide, Modiano, d’Ormesson, Coetzee, Maupin, McCall Smith,  Aragon, Albert Cohen, Maurice Leblanc, Naguib Mahfouz et tant d’autres…

Si vous étiez une recette

L’entrecôte Bercy avec un verre de Volnay.

 Si vous étiez un titre de livre

 « Les mots et les choses » de Michel Foucault.

Découvrir les titres de Christophe Agogué : https://bit.ly/3HkzCLF

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Le livre conte l’histoire d’une famille française vivant en Tunisie dans l’entre-deux guerres. Leur vie évolue au gré des événements dans une ambiance cosmopolite colorée. Ce roman décrit aussi la fin d’un régime particulier, celui d’une colonie française en route vers la décolonisation. Il se veut aussi précis que possible sur le contexte, les événements, le cadre dans lequel ils se déroulent. Quant aux personnages, fiction et réalité sont mêlées pour rendre compte des particularismes de la Tunisie.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je ne pense pas que ce livre ait vocation à transmettre un quelconque message. Me méfiant par nature des messies, je ne me sens pas l’âme d’un imprécateur, donneur de leçons. Même pas celle d’un quelconque messager.

Il n’est qu’un roman qui entend à travers la vie des personnages mis en scène, rapporter une part d’histoire moins connue. Un travail de mémoire aussi, dont on peut constater le déclin, d’une génération à l’autre, la perte en ligne me semblant de plus en plus fréquente. Cette mémoire à défendre devrait dépasser le stade du « devoir » pour redevenir un « plaisir », aussi douloureuse, tragique ou insupportable soit-elle.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Probablement trop nombreuses pour être citées de manière exhaustive. On reconnaîtra aisément mon goût pour l’Histoire, des évènements comme des pensées. Mais aussi une grande émotion devant une œuvre d’art le neuvième inclus. Mon âge avancé explique probablement un moindre intérêt pour le dixième récemment reconnu, les jeux vidéo. Mais je ne désespère pas de comprendre un jour l’intérêt artistique qu’il présente. Je suis déjà convaincu de leurs immenses progrès plastiques.

Pour faire bref, ma source d’inspiration est le théâtre de l’humanité, en ce qu’il présente le spectre le plus large, compris entre la plus sombre des tragédies grecques et la plus improbable des pantalonnades de la commedia dell’arte.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Il n’y a pas de livre en particulier mais plutôt des styles littéraires et des auteurs. En règle générale plutôt le style épique, aventurier, mais aussi les grandes sagas sociales. Pour illustration et de manière non exhaustive, les mousquetaires de Dumas, Jules Verne avec le capitaine Némo ou Michel Strogoff, mais aussi Balzac et le Père Goriot lu à l’adolescence, ou Flaubert et Salammbô ne serait-ce que pour la Tunisie ... Je n’oublierai pas les voleurs au premier rang desquels Arsène Lupin et les policiers et enquêteurs avec mention spéciale pour Sherlock Holmes.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Curiosité, humour et faconde

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît », (Monsieur Fernand, alias Lino Ventura dans Les Tontons flingueurs, Réal. Georges Lautner, dialogues Michel Audiard, 1963).

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Lorsque j’écris, c’est dans un rythme constant de travail. Cela me vient probablement d’une habitude prise il y a fort longtemps lors de la rédaction de ma thèse (une blague de 900 pages …). M’interrompre trop longtemps me fait perdre en efficacité qualitative (pour autant que l’on trouvera une qualité à ce qui est produit …). J’ai donc des longs moments de travail sans écrire, consacrés aux recherches et aux vérifications en tout genre, historique, scientifique, artistique, puis de rédaction une fois mon matériau obtenu. Mais la production initiale est rapide. Puis vient le temps de la relecture de l’ouvrage terminé. Ainsi la version proposée à l’éditeur était le fruit d’une rédaction unique (un peu moins de quatre mois), suivie de sept relectures intégrales pour affinage, syntaxe, précision des termes, orthographe, ponctuation.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Mes premiers lecteurs, qui ont lu les épreuves avant même qu’un éditeur me fasse l’honneur de m’accueillir, m’ont tous demandé : « la suite c’est pour quand » ?

J’ai donc entrepris de rédiger la suite de ce premier livre, ce premier opus comme on dit aujourd’hui avec un peu de cuistrerie. Les mêmes premiers lecteurs ont encore apprécié. Je reste conscient de leur part de subjectivité lié au lien familial ou amical qui nous unit (encore que … certains d’entre eux ne m’ont jamais fait de cadeau, parce qu’ils connaissent mon aversion, pour l’hypocrisie). Mais une chose à la fois.

J’entreprendrai très bientôt la rédaction du troisième opus (à cuistre, cuistre et demi …).

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

En tant que primo romancier il est rare d’avoir un large choix. Jai contacté bon nombre de maisons d’édition qui ont refusé mon travail, certaines dans un silence valant refus.

Les Éditions du Panthéon m’ont accepté dans un délai que j’ai trouvé rapide. Le premier contact était encourageant en ce qu’il me garantissait la main sur mon manuscrit, ce que candidement je trouvais être la moindre des choses. Mais il m’accordait cette même liberté sur la publication et la promotion du livre. Sauf que tout cela m’était parfaitement inconnu … Et le plus grand apport de la maison a été non seulement l’écoute de l’auteur, mais encore les conseils prodigués, assortis de la garantie de mon arbitrage personnel au final.

D’autres maisons m’ont accepté postérieurement. Je ne sais ce qu’aurait donné notre relation de travail

Je suis ravi de mon choix, fruit finalement d’une heureuse rencontre.

  1. Le mot de la fin ?

Avec le recul lié à mon âge, je me rends compte que j’ai passé ma vie à écrire. Une littérature juridique fort docte, contrainte par les canons du droit. Le roman, c’est la liberté retrouvée. En tout état de cause, écrire est pour moi bien plus qu’un attrait, une nécessité.

Découvrir "Giovinezza" et "Catabase" : https://bit.ly/3H9mRDr

1 - Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon livre est une analyse approfondie de l'idéologie du parti Baas, idéologie de la renaissance et de l'unité arabe. Il est un des rares livres en français, selon le fondateur du parti, à analyser en détail les piliers porteurs du Baas. Je partage une introduction et une conclusion sombres, sur le destin et l'avenir de ce monde arabe en ébullition.

2 - Quelles sont vos sources d'inspirations ? 

Les écrits et les discours des fondateurs du Baas, et aussi des leaders du nationalisme arabe.

3 - Quel est le livre qui vous a donné envie d'écrire ?

Mon roman inachevé, Les yeux de la ville fatiguée, que j'ai écrit à l'âge de quinze ans dans ma ville Raqqa (en Syrie). Un roman rebelle contre les idéologies religieuses et la foi mythique orientale.

4 - Si vous deviez vous décrire en trois mois, quels seraient-ils ?

Détermination, espoir, humanisme.

5 - Quelle est votre citation favorite ?

"Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu'y circule librement la brise que m'apportent les cultures de tous les pays." Mahatma Gandhi

6 - Quel est votre mot préféré ?

Espoir.

7 - Quel est votre rituel d'écriture ?

C'est selon l'inspiration du moment.

8 - Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Mon roman de jeunesse, qu'il est impossible d'achever aujourd'hui sans risquer ma vie, en raison du carnaval des soldats kamikazes d'Allah Akbar (Dieu est grand).

9 - Stylo ou clavier ?
Les deux.

10 - Le mot de la fin ?

J'ai toujours été, depuis la prise de conscience de mon existence, contre la dictature. Qu'elle soit religieuse ou politique. Ironie de l'histoire : je suis née à Raqqa en Syrie et j'ai créé à l'âge de quinze ans un courant existentialiste, puis je me suis révolté contre les idéologies religieuses. J'ai mangé en plein ramadan devant la grande mosquée de Raqqa, et cinquante ans plus tard ma ville devient la capitale de l'état islamique criminel et barbare. Mon combat politique contre la dictature et les violations de droits de l'Homme en Syrie et tous les pays arabes, a comme récompense que je n'ai jamais revu la Syrie, ni Raqqa depuis 1967 grâce à la bénédiction du régime syrien et à la bénédiction divine des criminels barbus, soldats kamikazes d'Allah Akbar.

Découvrir "Le Parti BAAS et l'échec du nationalisme arabe" : https://bit.ly/3xkjTIT

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon livre, c’est moi César, mon parcours de vie, de ma naissance à ce jour ; ma liberté. Passant par plusieurs étapes de ma vie, notamment la maladie et mon homosexualité, tout en avançant malgré les obstacles de la vie. Je me livre avec une totale transparence, je me mets à nu pour la première fois, n’ayant jamais avoué mon passé et mes défauts… Et aujourd’hui j’ai pardonné et accepté qui je suis et ce que je suis devenu grâce à mon cheminent.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

La vie est belle, malgré les encombres de la vie, il faut vivre dans le moment présent et surtout s’écouter ! La vie est un mystère, on ne sait pas ce qu’elle nous réserve demain et c’est ce qui est génial, cela nous motive à vouloir la découvrir…

  1. Quels sont vos sources d’inspirations ?

Ma source d’inspiration, c’est ma vision de ce monde, des choses que je découvre ; la nature, les animaux, l’art, l’architecture, cette énergie qui nous entoure et de ces humains épatants.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

« Il suffit d’une rencontre pour changer de vie ». Rien que ce titre me parle, cela reflète mon histoire. C’est une fois que j'ai terminé ce livre que je me suis dit que c’était à mon tour d’être dans la lumière à travers mon récit, et je me suis lancé sur mon téléphone dès le lendemain matin sans réfléchir, et ai écrit en 10 jours.

  1. Si vous deviez vous décrire en 3 mots ?

Libre. Honnêteté. Saisir.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« On ne rencontre personne par hasard… »

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’ai pas de rituel particulier, je laisse simplement ma main me dicter.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Aujourd'hui je n’ai pas de projets d’écriture, mais demain sera un autre jour ! Et comme l’envie sera peut-être là, bien présente, je me lancerais sans hésiter !

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Le simple hasard ! Et cela a bien fait les choses car j’y croyais !

  • Le mot de la fin ?

Vivre l’instant présent ! Et pardonner son passé.

Découvrir "Dans l'intimité de ce regard" : https://bit.ly/3Nbnezt

Si vous étiez un livre, vous seriez….

Je serais Risibles Amours de Milan Kundera mais j'aurais pu choisir n'importe laquelle de ses oeuvres. Je choisis ces nouvelles car elles font parties des premières de cet auteur admirable. Je suis une fan absolue de ce génie. J'aime sa façon de tourner en dérision l'existence, sa faculté à créer des personnages décalés.

Si vous étiez une citation

"Les gagnants cherchent des moyens, les perdants des excuses" de Roosevelt.

Depuis que je suis enfant, c'est un véritable leit motiv qui me permet d'avancer quelles que soient les difficultés.

 Si vous étiez un marque-page

Aucun. J'aime l'idée de lire un livre d'une traite. Cela signifie que je suis totalement embarquée. Si pour des raisons de temps ou d'interêt, je dois stopper la lecture, j'aime écorner les pages. Ainsi, j'ai l'impression de donner vie aux livres. De la même manière, j'aime écrire des notes ou souligner des phrases. Je suis d'ailleurs souvent pointée du doigt à cause de cette manie.

Si vous étiez un discours

Celui de Simone Veil devant un parterre de députés. Le fameux discours sur l'avortement. Cette femme brillante est un modèle de résilience. 

Si vous étiez une collection

Je serais une collection d'anecdotes. J'ai des bagages remplies d'histoires à raconter. Je fais énormèment d'associations d'idées. Si on me raconte une histoire, vous pouvez être sûrs sur je rebondirai avec une autre. Et si par malheur, on ne m'écoute pas je reviens sur l'anecdote plusieurs heures plus tard, s'il le faut.

Si vous étiez un papier

Je serais un papyrus. Je trouve cela merveilleusement beau. Le processus de fabrication est fou et j'aime la façon dont il a évolué d'une époque à une autre.

Si vous étiez une bibliothèque

Celle du château de la Bête. Je pourrais y vivre !

Il semblerait qu'une réplique existe en Autriche.

Si vous étiez une recette 

Je serais une ratatouille. Ce n'est pas mon plat préféré mais j'aime l'idée du mélange, de l'association de saveurs différentes.

Si vous étiez un titre de livre

Les mots de Sartre car il y aborde la lecture et l'écriture et le passage de l'un à l'autre.

Découvrir "Chambre 55" : https://bit.ly/3x1aS7H