Rencontre avec Farouk El Moussarih, auteur de « Le Parti BAAS et l’échec du nationalisme arabe »

1 - Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon livre est une analyse approfondie de l'idéologie du parti Baas, idéologie de la renaissance et de l'unité arabe. Il est un des rares livres en français, selon le fondateur du parti, à analyser en détail les piliers porteurs du Baas. Je partage une introduction et une conclusion sombres, sur le destin et l'avenir de ce monde arabe en ébullition.

2 - Quelles sont vos sources d'inspirations ? 

Les écrits et les discours des fondateurs du Baas, et aussi des leaders du nationalisme arabe.

3 - Quel est le livre qui vous a donné envie d'écrire ?

Mon roman inachevé, Les yeux de la ville fatiguée, que j'ai écrit à l'âge de quinze ans dans ma ville Raqqa (en Syrie). Un roman rebelle contre les idéologies religieuses et la foi mythique orientale.

4 - Si vous deviez vous décrire en trois mois, quels seraient-ils ?

Détermination, espoir, humanisme.

5 - Quelle est votre citation favorite ?

"Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu'y circule librement la brise que m'apportent les cultures de tous les pays." Mahatma Gandhi

6 - Quel est votre mot préféré ?

Espoir.

7 - Quel est votre rituel d'écriture ?

C'est selon l'inspiration du moment.

8 - Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Mon roman de jeunesse, qu'il est impossible d'achever aujourd'hui sans risquer ma vie, en raison du carnaval des soldats kamikazes d'Allah Akbar (Dieu est grand).

9 - Stylo ou clavier ?
Les deux.

10 - Le mot de la fin ?

J'ai toujours été, depuis la prise de conscience de mon existence, contre la dictature. Qu'elle soit religieuse ou politique. Ironie de l'histoire : je suis née à Raqqa en Syrie et j'ai créé à l'âge de quinze ans un courant existentialiste, puis je me suis révolté contre les idéologies religieuses. J'ai mangé en plein ramadan devant la grande mosquée de Raqqa, et cinquante ans plus tard ma ville devient la capitale de l'état islamique criminel et barbare. Mon combat politique contre la dictature et les violations de droits de l'Homme en Syrie et tous les pays arabes, a comme récompense que je n'ai jamais revu la Syrie, ni Raqqa depuis 1967 grâce à la bénédiction du régime syrien et à la bénédiction divine des criminels barbus, soldats kamikazes d'Allah Akbar.

Découvrir "Le Parti BAAS et l'échec du nationalisme arabe" : https://bit.ly/3xkjTIT

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