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Le roman et la nouvelle développent chacun une intrigue fictive, s’appuyant sur des personnages et un cadre spatio-temporel définis. Au moment d’attribuer un genre à son oeuvre, comment savoir s’il s’agit d’un roman ou plutôt d’une nouvelle ? Zoom sur trois clés qui permettent de différencier les deux genres. 

La longueur du récit

Dans une nouvelle, la durée de l’intrigue est moins étendue que dans un roman. En effet, le lecteur est plongé dans une situation précise et qui prend racine dans un cadre posé d’entrée par le narrateur. La nouvelle peut donc être lue en une fois ou en un jour. À l’inverse, le roman se parcourt généralement en plusieurs fois, l’intrigue étant plus complexe et pouvant couvrir plusieurs années ou différentes époques. Par conséquent, le nombre de pages est plus conséquent.

La complexité de l’intrigue 

Le roman se déroule sur un temps long et inclut donc naturellement des intrigues secondaires. Les événements ont lieu en simultanée et s’imbriquent au fil de l’histoire. En bref, dans un roman, de petites histoires cohabitent avec l’histoire principale qui se dévoile petit à petit au lecteur. De fait la distribution de personnages est plus vaste que dans une nouvelle, qui se concentre généralement sur la perception d’un seul protagoniste.

Les changements de point de vue 

Avec davantage de personnages, le roman permet d’alterner les points de vue. Cela donne du rythme au récit romanesque, mais ne ferait qu’apporter de la lourdeur dans une nouvelle reposant sur une situation simple. Là où la concision est de mise, les allers-retours d’un protagoniste à l’autre perturberaient l’avancée de l’action et rendraient la lecture laborieuse.

Le roman et la nouvelle ont chacun leur style. En tant qu’auteur, il convient de se demander dans quel genre il semble plus naturel d’écrire et surtout, lequel permettra mieux de donner vie à ses idées. Ces dernières ont-elles de quoi alimenter le temps long inhérent au roman ? Ou bien se prêtent-elles plus au condensé de la nouvelle ?  Les plumes les plus aguerries peuvent tout aussi bien mêler les genres...

Dans les rayons des librairies et sur la toile, la concurrence est rude en matière de littérature… Les bons livres sont nombreux et en tant qu’auteur, il est primordial de promouvoir son ouvrage pour toucher les lecteurs. 

Pourquoi promouvoir son ouvrage ?

De nos jours, écrire un livre de qualité et en confier la publication à un éditeur ne suffit pas à hisser son oeuvre au rang de best-seller. Il faut se démarquer aux yeux du lecteur pour le convaincre d’acheter son livre, et la communication est le levier adéquat. Parler de son travail d’écrivain, c’est lui offrir de la visibilité, et cela permet de s’approprier le discours autour de l’ouvrage tout en étendant l’univers développé dans les pages hors du livre ! Être acteur de la promotion, c’est aussi soutenir les actions de sa maison d’édition qui porte l'ouvrage.

Comment offrir de la visibilité à son livre ?

Avant de démarrer, il faut éclaircir les points suivants pour élaborer une prise de parole efficace : 

  • À qui je souhaite m’adresser ? 
  • Comment toucher ces personnes ? 
  • À quelle fréquence communiquer ? 

L’idée étant de définir un cap, pour véhiculer des messages pertinents aux bonnes personnes, en adoptant un langage qui leur parle. 

Les actions clés

Les réseaux sociaux sont incontournables. Alors que nous vivons dans une société hyper connectée, c’est sur ces plateformes que l’on peut se connecter aux lecteurs et les avantages sont nombreux à créer un profil d’auteur en ligne ! Gratuits, les réseaux sociaux permettent de toucher tous les profils dans une fenêtre horaire très large. Facebook, Instagram, Twitter, Tik Tok, LinkedIn… il en existe pour tous les goûts et tous les usages. 

De manière générale, chaque auteur possède un réseau autour de lui. Il est primordial de le solliciter pour déceler des opportunités de promotion et faire de ses proches les prescripteurs du livre. Le bouche-à-oreille est une arme de taille pour faire rayonner l’information de la sortie d’un livre. 

Il est également pertinent de se présenter à ses libraires de quartier, de se renseigner sur les évènements littéraires qui se déroulent près de chez soi, d'envoyer de l’information à la presse de sa région… Comme l’adage le dit : qui ne tente rien n’a rien ! 

En tant qu’auteur, il est nécessaire de s’armer de patience puisque les résultats sont rarement immédiats. Naturellement, la maison d’édition est un soutien précieux sur lequel s’appuyer en cas de doutes et de questions. L’expérience de l’éditeur contribue à la réassurance de l’auteur, et à aiguiller dans les démarches de promotion. 

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ? 

Le livre regroupe les réponses que j'ai données à des questions qui me furent posées par une personnalité parisienne. Les questions étaient :

 - Comment pensent les Chinois ?

 - La Chine veut-elle étendre ses zones d'influence ? Imposer sa philosophie, son mode de vie au monde ?

- Où en sera la Chine, où prévoit-elle d'en être dans un an, dix ans, cinquante ans?

- Quels sont les impératifs eu égard au 1,4 milliard d'habitants de la Chine (marché intérieur, droits de l'homme, privilège des élites) ?

-  Comment la Chine gère-t-elle ses minorités, notamment au Tibet?

-  Comment la Chine gère-t-elle la minorité Ouïghour?

-  Quelle menace pèse-t-il sur Hong Kong?

-  La Chine va-t-elle attaquer Taïwan?

-  Comment la Chine voit le monde?

J'ai constaté que toutes les questions étaient à charge. Elles expriment de façon détournée des préjugés que l'on retrouve en première page de la presse française, notamment le Monde ou le Figaro. Je me suis demandé pourquoi.

Tout le monde a un point de vue sur la Chine, exclusivement construit sur de fausses informations car peu de gens ont fréquenté des Chinois ou sont allés dans le pays. 

Que tous les "blancs" aient le même point de vue n'est pas le fruit du hasard. Ce point de vue n'est pas une vérité mais une représentation intellectuelle. Le philosophe Schopenhauer a parfaitement décrit le phénomène dans sa formule célèbre " le monde est ma représentation". Nous en avons là une parfaite illustration. Cette unanimité qui remettait en question ma propre expérience avec ces gens-là m'a poussé à me dire : "mais comment fait-on pour inventer une Chine qui n'existe que dans nos médias occidentaux ? Comment fait-on pour construire cette virtualité qui exclut la réalité"?

 Ce livre est le résultat de cette quête et montre que ce n'est pas un hasard. Nous sommes endoctrinés pour être antichinois. Cette recherche prend aujourd'hui une dimension sinistre car le livre a été conçu et écrit avant la guerre d'Ukraine. Ce qui s'applique à la Chine s'applique hélas aussi à la Russie !

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ? 

Le monde et les anachronismes qu'on y rencontre. Je ne vis pas en France, je suis donc confronté régulièrement à des modes de société qui ont peu à voir avec celle qu'on vend à la télévision française. Je viens, par exemple, de traverser tous les états baltiques. C'est assez édifiant comme "fausse vérité". C'est de la diversité que nait l'inspiration. Donc le baroque de la vie m'amuse et m'intéresse. Le monde serait terriblement ennuyeux si tout était pareil, si tous les gens se ressemblaient et si la cuisine se résumait à McDonald.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ? 

"Lonesome Dove" de Larry McMurtry, qui explore la fin d'un monde au Texas. Mais mon auteur favori était Anthony Burgess.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ? 

Libre, sincère et humaniste. Pour moi, les religions sont des fables, parfois utiles souvent néfastes.

5. Quelle est votre citation favorite ? 

Chaque année, je change de citation favorite. Mais cette année, je reste à celle de Jean Jaurès : "Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire". Elle me paraît d'autant plus appropriée que la situation internationale compliquée que nous vivons est en train d'amener les gens à ne plus savoir ce qu'est la vérité. Ce n'est pas surprenant car le mensonge ne tue plus, surtout en politique.

6. Quel est votre mot préféré ? 

Tolérance.

7. Quel est votre rituel d’écriture ? 

D'abord j'accumule l'information en lisant et en notant. Cela n'aboutit pas toujours à un livre, ou seulement des années plus tard. Ensuite, je structure le livre. Dans le cas d'une biographie ou d'un roman, cela peut être compliqué mais pour un livre comme celui-ci, c'est différent puisqu'il s'agit de questions et réponses. 

J'écris alors un premier jet. Ce livre fait deux cents pages. Le premier jet en faisait sans doute trois cents. Pour chaque question j'avais un dossier et une foule d'articles et informations venant de sources, à 90% anglo-saxons.

Comme je parcours plusieurs journaux par jour, je les lis par internet, je sauve beaucoup de choses qui m'ont intrigué mais qui ne font pas la "une" qui est régie par d'autres règles.

Je vérifie chaque fois la source primaire. Elle dit très souvent l'inverse de ce que le titre annonçait, car le titre est surtout le travail du rédacteur en chef, en quelque sort du chef d'orchestre du jour. Il est en effet très facile de faire un "faux" en tronquant le contenu d'une information ou en changeant sa conclusion. 

Mon travail de bénédictin demande seulement d'être sans apriori sur l'information reçue. Même fausse, elle est utile. Par exemple, sur le Tibet, il existe des montagnes de livres. Néanmoins ce qui manque toujours c'est le côté historique qui vous informe que l'Empereur chinois avait mis en place deux gouverneurs, un dans chaque famille "royale" tibétaine, et marié l'une de ses filles à l'un des "ducs" locaux. Cette histoire est classique et le bouddhisme n'avait rien à voir avec l'attrait du pouvoir. Quand vous étudiez cette période assez longue, vous comprenez rapidement que l'histoire du Dalaï-Lama est un décor pour quelque chose de plus sinistre.

Je n'ai pas d'horaire. Il y a vingt ans j'écrivais la nuit. Désormais, c'est selon l'humeur ou plus exactement la maison où je suis. J'en ai plusieurs, je les aime toutes et donc je vais de l'une à l'autre selon les saisons. Le confinement français m'avait au reste bloqué dans ma ferme de Haute-Savoie. Il neigeait. C'était très beau, mais très froid. Donc j'ai écrit là ce livre. Le plus compliqué a été d'articuler les notes et de les traduire, car dans le premier jet, pour gagner du temps et ne pas ralentir la pensée, je note dans la langue qui me vient. Je passe indifféremment de l'anglais au français. Remettre le tout dans une seule langue prend du temps. 

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ? 

Les deux volumes qui suivent "Le Choc", mon premier livre sur la Chine. Ils sont finis à 80%. Raconter dans le volume 2 la guerre de cent ans en Chine (1840-1940) n'est pas une chose simple. Il y a une foule de détails savoureux. Les blancs n'y ont pas le bon rôle, mais parmi ceux il y a des personnages excentriques formidables. Le tri est difficile. Tout est passionnant.

9. Stylo ou clavier ? 

Les deux. 

10. Le mot de la fin ? 

Quand le livre est publié commence une autre histoire, son histoire. Ce sont les lecteurs qui le font vivre, le modifient, lui donnent sa raison. Pour l'écrivain, c'est un enfant qui s'en va. 

Découvrir "Chine : comment l'Occident se fabrique des ennemis" : https://bit.ly/3PGqiWA

Si vous étiez un livre, vous seriez...

La dernière MUSE ELLE CAT.

Si vous étiez une citation

Soeur Emmanuelle : "Partout et toujours cherche sans te lasser le remède qui soulage et sème l'espoir, ça vivifie et ton amour peut faire des miracles".

Si vous étiez un marque-page

Une plume.

Si vous étiez un discours

Un discours d'union, de cérémonie de mariage, de naissance ou de baptême

Si vous étiez une collection

Une collection de parfum

Si vous étiez un papier

Papier de soie

Si vous étiez une bibliothèque

Le rayon psychologie.

Si vous étiez une recette

Un tiramisu

Si étiez un titre de livre

"Le bonheur en partant m'a dit qu'il reviendrait."

Découvrir "Le chemin jusqu'à nous" d'Alicia Rey : https://bit.ly/3j56WOu

Noël arrive à grands pas et il est temps de succomber au plaisir d'offrir ! Tous les ans, le livre arrive en tête de liste des cadeaux de Noël... Voici donc la sélection d'ouvrage à moins de dix euros des Éditions du Panthéon ! 

Marco à roulettes - Tome 2 de Marc Cadoret 

Comment les « valides » considèrent-ils les personnes en situation de handicap ? Marc Cadoret témoigne à travers sa propre expérience des préjugés dont il est l’objet. Il évoque également la pénurie d’auxiliaires de vie, les difficultés financières, tout ce qui fait le quotidien du porteur de handicap.

10,90€

Noir de Patrick Bruley

Entre lettres imaginaires, poèmes et illustrations, c’est toute la tristesse d’un père qui s’exprime dans cet ouvrage. Sa fille, Marion, a perdu la vie à l’autre bout du monde. Comme un fragile exutoire à la douleur, les mots, percutants, s’enchaînent avec une élégante pudeur, touchant le lecteur au cœur.

9,90€

Fragments des deux rives de Omar Haddadou

Derrière ses vers sincères et délicatement ajourés, l’auteur expose les vicissitudes du monde moderne. Franchement engagé, toujours honnête, ce recueil offre un panorama de ces poussées de fièvre sociétales, pétries de liberté, de tonitruance, de malaises, de luttes inlassables et d’espoir.

9,90€

Une veine racine de Jamel Mouaouya

Derrière ses vers sincères et délicatement ajourés, l’auteur expose les vicissitudes du monde moderne. Franchement engagé, toujours honnête, ce recueil offre un panorama de ces poussées de fièvre sociétales, pétries de liberté, de tonitruance, de malaises, de luttes inlassables et d’espoir.

9,90€

Bougez-vous de Jean-Pierre Haber

« Bougez-vous ! » ou comment procéder pour être mieux entendu par nos dirigeants afin d’agir en confiance. Au travers d’un dialogue fictif, Jean Pierre Haber encourage les citoyens français à consolider leur nation et leur relation à l’autre en partant de bases saines de coopération et d’entraide. Il montre avec simplicité et pédagogie une voie durable à l’échelle de l’Europe, dans le respect de chacun et de la nature, tout en proposant une révolution géopolitique apte à contenir les semeurs de troubles et de guerre.

9,90€

À l’écrit, il n’est pas rare de voir le doute s’installer en matière d’orthographe, de conjugaison et de grammaire. Pour gagner en assurance et s’améliorer, nul besoin de revoir tout son alphabet ! En effet, certaines règles ne s’inventent pas et il existe des moyens mnémotechniques tout trouvés pour retenir les subtilités de la langue française… Pour s’en imprégner de façon ludique, les Éditions du Panthéon suggèrent quatre comptes à ne pas manquer sur les réseaux sociaux. Zoom sur ces profils lumineux !

1 - Les parenthèses élémentaires sur Instagram 

Ce sont plus de 33 000 personnes qui suivent Karine, pour en apprendre quotidiennement sur le vocabulaire et le langage. Cette professeure de lettres classiques décrypte les dessous du français et émet des suggestions pour manier le verbe à la perfection.

Ce que l’on préfère : les petites histoires à l’origine des expressions connues telles que “Poser un lapin”.

2 - Le Bescherelle sur Facebook 

Tout y passe : conjugaison, tics de langage, règles générales, accords et bien plus encore sont abordés de façon très ludique sur la page Facebook du Bescherelle. De quoi démêler le vrai du faux et peaufiner sa plume !

3 - Maîtresse Adeline sur Tik Tok 

La mission de cette professeure des écoles ? : “Apprendre le français facilement”. Suivre Maîtresse Adeline, c’est avoir le sentiment de retourner sur les bancs de primaire. Les bases sont revues et les erreurs courantes sont passées à tabac à coups d’explications limpides ! Le petit plus : les explications très visuelles et colorées.

4 - Projet Voltaire sur Twitter 

Sur le compte de Projet Voltaire, outil de formation à la maîtrise de l’orthographe et de l’expression, il est possible de tester son niveau avec des questionnaires pour ensuite progresser à son rythme. Entre dictées, explications d’experts et défis, c’est toute la langue française qui est passée en revue pour les particuliers et professionnels de l’écriture.

À vos plumes !



Alors que la langue française regorge de petits trésors de diction et d’exceptions qui confirment la règle, certaines fautes semblent pourtant s’être confortablement installées dans le répertoire de ceux qui pratiquent le français. À tel point qu’on ne les entendrait plus… Presque plus ! Zoom sur les 5 fautes les plus répandues, à bannir à tout jamais.

1 - Les pléonasmes

« Elle est montée en haut », cela ne vous dit rien ?

Le pléonasme est l’art de se répéter inutilement puisque l’on redit ce qui vient d’être énoncé. Et un pléonasme est vite arrivé : descendre en bas, au jour d’aujourd’hui, arrêt complet…

Son meilleur ennemi ? La concision. Elle permet de s’exprimer tout aussi efficacement et semble même apporter plus d’impact. Exemple : Elle est montée. / Elle est descendue. / Le véhicule est à l’arrêt.

2 – « Après que » suivi du subjonctif

« Après qu’il ait terminé son repas… », « Après qu’elles aient effectué leur mission… ». Cette erreur est extrêmement courante, pourtant l’expression « après que » ne devrait pas être suivie du subjonctif. La bonne formule :

  • « Après qu’il a terminé son repas ».
  • « Après qu’elles ont effectué leur mission ».

3 – Au temps pour moi / Autant pour moi

« Au temps pour moi » vient du jargon militaire. « Au temps » correspond aux exercices militaires qui se font en plusieurs temps. D’où l’expression « en deux temps, trois mouvements ». « Au temps pour moi » signifie dans ce contexte, reprendre le mouvement au premier temps lorsque l’on se trompe.

On écrit donc bien « au temps pour moi », et non « autant pour moi ».

4 – Quarantenaire et cinquantenaire

Ces deux termes ne désignent pas les personnes de quarante ans ou cinquante ans. Quarantenaire et cinquantenaire désignent uniquement des événements. Autrement dit, ils sont synonymes de « qui dure quarante ans / cinquante ans ».

5 – C’est compréhensif / C’est compréhensible

Au niveau de la prononciation, la nuance est mince. Pourtant, « compréhensif » et « compréhensible » n’ont pas la même définition. Le premier désigne quelqu'un qui comprend autrui quand le second désigne ce qui peut être compris sans difficulté.

Après ce petit tour d’horizon des fautes les plus fréquentes, plus d’excuses pour ne pas parler la langue de Molière à la perfection… À vos corrections !

1.Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Le titre de mon livre est Péripéties d’une vie. Il a été édité et publié le 20 juin 2019 par les Éditions du Panthéon. Ce roman est un prétexte pour plaider la culture de valeurs plurielles dans le système scolaire afin que cela déteigne sur la société toute entière.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Mes sources d’inspirations sont variées. Elles se situent dans les faits de société de mes expériences personnelles d’acteur du système scolaire. Ces expériences-là sont allongées de celles qui me sont rapportées, pour écrire le livre.

3. Quel livre vous a donné envie d'écrire ? 

Le livre qui m'a donné envie d'écrire est le roman autobiographique de Camara Laye, auteur Guinéen, dont l'œuvre est intitulée L'ENFANT NOIR.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Je suis un homme curieux de connaître tout ce qui a trait à la culture africaine aux fins de valorisation ou promotion. Homme, acquisition, réinvestissement.

5. Quelle est votre citation favorite ?

« On n'a jamais une seconde chance de faire une première bonne impression ! » (Zofia)

Sept jours pour une éternité... de Marc Levy

6. Quel est votre mot préféré ?

Je préfère le mot "écriture" pour me réconcilier avec mon inclination naturelle.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je me donne d’observer avec circonspection toute situation qui se présente à moi. Mon rituel d’écriture procède alors de la description elliptique ou caricaturale de la chose observée. C’est ainsi que je construis le narratif de chacune des situations qui font mes textes.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

J’aurais aimé écrire un livre qui ressasse à volonté, pour les générations futures de l’humanité, les rites et traditions d’Afrique. Pour ce faire, je vise les expressions de sagesse africaines que sont les aphorismes et les contes. Aphorismes et contes ont indéniablement un caractère constructif de la morale juvénile en vue de l’éducation de la société.

9. Stylo ou clavier ?

Mon premier livre, je l’ai écrit en manuscrit donc au stylo ; les suivants, je les fais en tapuscrit donc avec le clavier. Cependant, je garde constamment un stylo sur moi pour prendre des notes qui sont susceptibles de susciter un livre fait avec le clavier qui est formidable.

10. Le mot de la fin ?

Je ne saurais terminer cette interview sans témoigner gratitude et reconnaissance aux Éditions du Panthéon. En effet, j’ai beaucoup appris en construction syntaxique pendant les travaux préparatoires à la publication de Péripéties d’une vie.

J’adresse de chaleureuses salutations à ces femmes et ces hommes qui nous font l’honneur et l’amitié de nous suivre à travers ces lignes. Je vous remercie.

Découvrir "Péripéties d'une vie" : https://bit.ly/3N71m9l

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Martyres d'un petit manouche rejeté, et battu par la société et la famille...

2. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?
Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse.
3. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Ma femme car elle apaise mes démons et sans elle, je ne serai plus de ce monde...

4. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Aucun livre ne m'a donné envie d'écrire.

5. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Loyauté, fidélité, sincérités

6. Quelle est votre citation favorite ?

Je n'en ai pas.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n'ai eu aucun rituel car chaque jour était une épreuve émotionnelle.

8. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Plusieurs, comme par exemple une suite à "Certainement plus jamais" et des poèmes.

Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Je recherchais un éditeur sur internet et après un contact téléphonique avec les Éditions du Panthéon, le relationnel s'est fait tout seul.

10. Le mot de la fin ?

J'espère de tout cœur que mon livre plaira, et qu'on me comprendra mieux.

Découvrir "Certainement plus jamais" : https://bit.ly/3CwuqSQ

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

L’ouvrage intitulé « Les barbelés ne sont pas toujours le long des murs » raconte l’histoire de Neyla, une enfant « indigène » née en Algérie française après la deuxième guerre mondiale. Ses parents et sa famille l’éduquent selon leurs us et coutumes et l’initient à la littérature arabe. De son côté l’école française lui apprend que ses ancêtres sont les Gaulois et l’enchante avec la fête de Noël et le cinéma de Bambi.

Ces enseignements diamétralement opposés déstabilisent la petite fille.

La guerre d’Algérie et le départ de son père dans l’Hexagone  pour une longue durée  contribuent plus que jamais à désorienter  l’enfant qui se pose de plus en plus de questions.

Arrivée à l’adolescence, alors qu’elle vit en région parisienne dans une petite ville bourgeoise où elle trouve peu à peu des réponses à ses questionnements, les interdits imposés par ses parents lui pèsent de plus en plus. Aussi, dans l’espoir d’accéder à un peu de liberté d’une manière convenable, elle obtient de travailler pendant les vacances scolaires.

Subitement, suite à une discussion animée avec ses parents, d’une manière absurde, elle décide d’abandonner ses études. Toutefois, grâce à son désir  intense d’aller au bout de ses convictions, son énergie et sa vivacité, elle les reprend tout en travaillant.

Elle souffle, respire, se fait des ami(e)s, part en vacances quoique, avec un ou des chaperons. Nonobstant « les barbelés » qui se desserrent un peu, l’épée de Damoclès demeure toujours au-dessus de sa tête...

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?
  • L’histoire de deux pays que d’aucuns nomment « Les sœurs ennemies » :   l’Algérie et la France.
  • La condition humaine dont, le système patriarcal, les us et coutumes  incluant  aussi bien les souffrances des femmes que celles des hommes face à la modernité.
  • Ma propre vie.
  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

 À proprement parler, il n’y pas de livre particulier qui m’a donné envie d’écrire.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Naïveté – Dynamisme - Résilience

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. (Rabelais)

  1. Quel est votre mot préféré ?

Je n’ai pas de mot préféré. Chaque mot a sa propre valeur surtout lorsqu’il est utilisé à bon  escient.

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

 Les meilleures idées me viennent le matin au réveil. Je dois les noter pour ne pas les oublier pour pouvoir les développer dès que possible.

  1. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Je l’ai écrit : Les barbelés ne sont pas toujours le long des murs.

  1. Stylo ou clavier ?

Tantôt stylo, tantôt clavier.

  1. Le mot de la fin ?

Etant imprégnée de modernité, dont les valeurs d’égalité entre hommes et femmes dans tous les domaines, que ces valeurs soient d’ordre intellectuel, social, politique ou autre, je lutte pour faire sauter les « barbelés » qui m’entourent.

Découvrir "Les barbelés ne sont pas toujours le long des murs" : https://bit.ly/3VFjDi7