Rencontre avec Samuel Daney, auteur de « Vive la vie, plus que jamais »

 

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il explique, au quotidien, comment peut se passer la vie d’un patient à l’hôpital, qui sait -mais ne veut pas le dire- que son issue est fatale. En parallèle, il explique la vie de son compagnon, complètement submergé de questions, de remords, de regrets. Tous deux vont s’accompagner, s’aider.

L’idée de la mort ne sera évoquée ouvertement qu’une seule fois. Mais elle sera présente à mots couverts tout au long de l’hospitalisation. L’un se débattant pour abandonner, l’autre cherchant l’énergie pour aider et accompagner au mieux.

Au fil des visites, deux êtres vont comprendre et conscientiser leur amour indéfectible.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Dans toute souffrance, dans toute épreuve, il ne suffit de pas grand chose pour trouver du positif.  Plus encore : du bonheur partagé.

Jusqu’au bout, ne jamais douter. Jusqu’au bout, chaque être est capable de trouver la force nécessaire tant physique que psychologique pour que, mutuellement, un couple puisse s’épanouir encore et encore.

Et je suis intimement convaincu qu’il en est de même pour toute expérience douloureuse. Que ce soit la perte d’un chat, la maladie d’un enfant, la mort de ses grands-parents, chacun vit dans ses tripes une douleur. Une souffrance. Alors : cherchons, cherchons comment cette tragédie peut être non pas transformée mais sublimée en quelque chose de positif.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Pour ce livre en particulier, il est évident que ma source d’inspiration a été très personnelle et intime. « Vive la vie, plus que jamais » est un condensé de notes, de mails, de remarques récupérés pendant toute cette période. Au départ, plus de 900 pages étaient retranscrites. Je pense avoir puisé dans tout cela l’essentiel.

Pour les livres en cours et j’espère à venir, mes sources d’inspiration sont la vie des autres. Leur quotidien. J’ai aussi en cours une série de nouvelles complètement imaginaires. Ou pas !

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’écris depuis mes 17 ans. Au départ des poèmes. Puis des nouvelles. Et des débuts de romans… Si je devais citer un livre qui m’a donné réellement l’envie d’écrire ce serait sans doutes « Bleu comme l’enfer » de Philippe Djian. Mais bien d’autres auteurs m’ont poussé. Je pense à Marcel Proust, à John Irving, à Katherine Pancol, à Jean d’Ormesson que j’ai eu la chance de rencontrer. Mais tant d’autres ! Je pense à des auteurs compositeurs interprètes comme Barbara, Yves Duteil (que j’ai pu côtoyer et avec lequel j’ai eu la chance d’échanger quelques courriers au début de sa carrière), Lynda Lemay, Mannick…

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Aimer, vivre, mourir.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Ce serait plutôt le titre d’un poème de Louis Aragon : « il n’y a pas d’amour heureux »

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Aucun ! J’ai toujours un carnet et un stylo sur moi et je note. Je note… Puis ensuite je rassemble. Je creuse dans mon imaginaire, dans mes souvenirs. Mais je n’ai pas de rituel précis. Il m’arrive d’écrire à 3h du matin comme à 5h de l’après midi. Les mots se construisent en phrases puis en paragraphes parfois. Et, à un moment donné, le besoin de rédaction survient, sans prévenir.

Si j’avais un seul rituel à donner, ça serait que je commence toujours par l’écriture manuscrite, avec quelques stylos plume fétiches.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai plusieurs projets en cours. Tout d’abord la suite de « Vive la vie, plus que jamais », qui serait un peu moins autobiographique mais pourrait donner des clés, des « lignes de conduites » permettant de se reconstruire après un drame. Comment reprendre le fil de sa vie, en en changeant le cours ou pas.

Je pense aussi proposer à l’édition un recueil de poèmes, de nouvelles, donnant, peut-être, des idées d’introspection, de réflexion.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Un contact humain, une ouverture d’esprit quant au contenu de mon livre, un accompagnement tout au long du processus de publication et après. Bref : un professionalisme.

  1. Le mot de la fin ?

Vivre… Vivre, vivre ! Profiter de chaque instant comme si c’était le dernier. Carpe Diem…

Découvrir le témoignage "Vive la vie, plus que jamais" : https://bit.ly/3jC5SP4

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