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3 Commentaires

 

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il s’agit d’un recueil de poèmes libres dont le but est d’amener le lecteur à s’interroger sur lui-même et à libérer ses émotions.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je souhaite que mes mots touchent le cœur des lecteurs et leur permettent de se sentir pleinement connectés à eux-mêmes.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’amour, la vie et la poésie de Jacques Prévert.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Paroles de Jacques Prévert, parce que son style est certes très complexe mais très libre également.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

La foi, la patience, la persévérance.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

“L'être d'un être est de persévérer dans son être.” Baruch Spinoza

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

A la moindre inspiration, quelles que soient les circonstances je prends ma plume.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je souhaite continuer à écrire des poèmes, mais également des romans, des recueils de proverbes, et éventuellement des scénarios si l’opportunité se présente.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Mon choix s’est porté sur la meilleure offre pour moi.

  1. Le mot de la fin ?

Croire en soi et persévérer en toutes circonstances.

Retrouver "Murmures du soir - Volume I" : https://bit.ly/3uqGiBl

 

Si vous étiez un livre, vous seriez….

"L'art de la conjecture" de Bertrand de Jouvenel -  Hachette 1972.

Si vous étiez une citation :

"ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait" Mark Twain.

 Si vous étiez un marque-page :

Un marque-page en dentelle au fuseau.

 Si vous étiez un discours :

"I have a dream" qui peut se redire dans quantité de domaines et dans tant de pays !

 Si vous étiez une collection :

L'hebdomadaire pour enfant Bayard de 1946 à 1962.

 Si vous étiez un papier :

Le papyrus.

 Si vous étiez une bibliothèque :

Celle de l'Université de Tananarive à Ambohitsaina (colline où souffle l'esprit) où j'ai pu trouver à l'époque (1970 à 1972) les ouvrages et revues nécessaires pour ma thèse d'État sur les investissements publics soutenue à Paris 2 en 1973.

 Si vous étiez une recette :

Le tajine aux coings.

Si vous étiez un titre de livre :

Le Cantique des Oiseaux de Farid Al-Din Al-Attar Al-Nisabur par Leili Anvar.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Margot est une femme de caractère, qui, malgré une enfance difficile, mène rondement sa carrière professionnelle. Elle y consacre d’ailleurs le plus clair de son temps, ainsi qu’à son chien Rhapsody, qu’elle aime par-dessus tout.

Deux rencontres amoureuses fortuites ou pas… vont la conduire, bien malgré elle, à travers une aventure policière compliquée, qui impliquera des risques inattendus, y compris pour la vie de son chien. Elle tire sa force mentale de ce chien qui est devenu un vrai moteur.

Mais Margot est pleine de ressources et elle donnera le meilleur d’elle-même pour se tirer d’affaire. Va-t-elle y parvenir ? Je vous le laisse le découvrir. Les deux hommes qu’elle rencontre sont totalement différents et ne se ressemblent en rien. Pourtant, elle semble être éprise des deux.

Ce livre est à la fois une enquête policière pleine de rebondissements, mais aussi un roman d’amour sincère et une étude de caractères. Les personnages y sont écorchés et charismatiques.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Même lorsque l’enfance ne nous prédispose pas à un équilibre personnel, la volonté nous transporte vers notre avenir et nous permet de surmonter tous les obstacles. Si la vie est parfois difficile et cruelle, notre foi en l’être humain peut soulever des montagnes et nous conduire vers l’épanouissement.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Ce livre est inspiré en partie de ma propre vie, et en partie complètement romancé. J’aime les protagonistes qui ont des personnalités fortes et pleines de charisme.

Des femmes comme Coco Chanel, qui était une créatrice de mode passionnée ou encore Simone Weil, qui a défendu la condition féminine, m’inspirent fortement.

Socrate, le philosophe dont on ne trouve pas les écrits, pensait que nous devons nous connaître nous-même, sortir de soi-même pour pouvoir nous examiner. Il disait également que le premier savoir est celui de sa propre ignorance, en ce qu’il serait le début de l’intelligence. J’adhère tout à fait à cette pensée.

J’ai été, entre autres, conseillère de mode dans une autre vie, pendant une dizaine d’années et cet intérêt pour la fripe a été retranscrit dans mon livre à travers le personnage de Margot.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Aucun livre en particulier ne m’a donné envie d’écrire. J’ai eu envie de prendre la plume depuis ma plus tendre enfance. Je me réfugiais dans l’écriture et dans la lecture étant petite. Je lisais plusieurs livres dans la semaine et aimais lire des histoires aux autres. J’ai écrit de nombreux poèmes, mais le manque d’assurance et de confiance en moi m’ont fait m’en débarrasser, pensant que personne n’aurait d’intérêt pour mes écrits. Ma carrière professionnelle m’a permis de surmonter ce manque de considération personnelle et depuis j’ai acquis la certitude que j’avais quelque chose à dire, en tout cas, que je pourrais séduire un certain type de personnes. Comme je le disais dans mon livre, l’écriture est un exutoire qui m’a permis de me libérer de certains démons.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Altruiste, polyvalente, forte.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Il y en a plusieurs, mais je vais citer celle-ci que j’affectionne particulièrement et qui me correspond :

« Je ne m’intéresse qu’aux qualités des gens. J’ai moi-même des défauts, donc je ne me permettrais pas de juger ceux des autres. » Mahatma Gandhi

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je prends mon petit déjeuner avec mon chien Rhapsody, je file à la douche et je prends place à mon bureau. Je fais ma sélection de musique de fond sur spotify. Rhapsody prend place sur le tapis épais installé sous mon bureau et j’écris de 2 à 4 heures tous les matins. Il m’arrive également de prendre mon laptop et de m’installer dehors sur la terrasse, de profiter du soleil levant pour trouver une inspiration nouvelle.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

La suite de Rhapsody in Grey est terminée, le titre de ce livre est « Pas de manuel utilisateur pour être maman ». Un troisième livre est presque achevé, il s’intitule « Il ne leur manque que la parole ». Il met en scène des animaux de toutes sortes à qui on a donné la faculté de parler. Suzie Wath est la seule qui entend ces animaux et cela la place dans des situations comiques. Ce livre est destiné aux personnes qui veulent rire, car on passe un bon moment en le lisant. Voici un petit extrait :

Alors que je passe mon temps à écrire, je travaille aux côtés de mon labrador beige, Osiris, surnommé Boubi pour les intimes. Il est méga intelligent et surtout sa relation avec moi est vraiment fusionnelle.

 Un jour, alors que je dormais, il se passa quelque chose d'étrange.

 J'étais profondément endormie dans mon lit à baldaquin en chêne cérusé rose, sur lequel sont suspendus des voilages satinés beiges, quand survint un énorme bruit venant de la salle de séjour. La journée précédente avait été intense, j'avais fait du sport, promené mon chien Osiris pendant une heure et demie et parcouru environ 6 kms, fait une partie du ménage de la maison et préparé les repas.

 Je me levai en silence et me rendis jusqu'au salon, je passai la tête dans l'encoignure de la porte et ne vis rien. Rien n'avait bougé. Je regardai alors vers la salle de séjour, mais elle était vide et tout était en ordre.

 A peine avais-je tourné le dos, que j'entendis à nouveau quelque chose claquer dans la salle à manger. Lorsque je me retournai, je ne vis rien. J'avais l'impression d'avoir le cerveau comme une pastèque dont les pépins s'éparpillent sans arrêt.

 Je prenais ma douche, quand tout à coup Osiris se mit à japper dans le bureau. Il avait certainement vu quelque chose par la fenêtre. Il avait l'habitude de japper lorsqu'il voyait des passants dans la rue, et surtout s'ils étaient accompagnés de leur chien.

 D'habitude, il s'arrêtait de japper au bout de quelques minutes, mais là, il ne cessait pas de japper. Lorsque je me suis approchée de lui, il hérissait le poil comme s'il était prêt à attaquer, mais le problème c'est que je n'ai vu personne, ni dans la pièce ni à l'extérieur. J'ai mouillé toute la salle de bain, le couloir et le bureau en courant à moitié nue avec une serviette à peine posée sous les bras pour voir ce qui se passait. J'ai failli tomber en glissant sur mes propres traces d'eau.

 Osiris était certainement contaminé par l'effet pastèque au niveau du cerveau, et mes pépins à moi se dispersaient comme des boules de loto lors du tirage.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

J’ai envoyé mon manuscrit à six maisons d’édition et le choix était difficile car elles ont toutes accepté de le publier.

J’ai dû faire un choix statistique, et, contaminée par mon expérience professionnelle comptable, j’ai dressé un tableau comparatif des six sociétés d’édition et ai choisi celle qui m’offrait le plus de services et paraissait la plus professionnelle. Cet avis est tout à fait subjectif je suppose. J’ai également vérifié leur notoriété sur internet et ai choisi celle qui avait les meilleurs retours.

Je dois dire que pour l’instant je n’ai rien à dire concernant les services proposés et suis vraiment satisfaite de la qualité des prestations.

  1. Le mot de la fin ?

L’écriture est une réelle thérapie pour moi et me permet de superbes moments d’évasion. Elle a permis également à mon corps d’arrêter de souffrir, le stress ayant totalement disparu de mon esprit grâce à mes escapades sur mon clavier.

Découvrir "Rhapsody in Grey" : https://bit.ly/3sHUzc0

Si vous étiez un livre, vous seriez…. :

La Bible.

Si vous étiez une citation :

Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse.

 Si vous étiez un marque-page :

Une carte postale avec un arc-en-ciel.

Si vous étiez un discours :

L’appel du 18 juin 1940.

 Si vous étiez une collection :

Une collection de morceaux de musique classique.

 Si vous étiez un papier :

Je serais le support d'une lettre d’amour.

 Si vous étiez une bibliothèque :

La bibliothèque de France.

 Si vous étiez une recette :

Une recette de pâtisserie.

 Si vous étiez un titre de livre :  

L’homme qui voulut être roi.

La maladie est un fléau pour l’humanité, mais quand chacun la combat du mieux qu’il peut, alors il en sort grandi et plus fort. Et si tout le monde fait de même, c’est l’humanité qui s’en sort grandie.

Découvrir "Délire sur Dieu écrit par un bipolaire" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/delire-sur-dieu-ecrit-par-un-bipolaire/

 

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

C’est une extrapolation des légendes autour d’un dolmen, associé à des évènements historiques curieux, bizarres ou énigmatiques. Le tout en lien avec une haute technologie... Bref, une rencontre entre le passé et le futur.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Les légendes et le fantastique ne font qu’un, ils arborent simplement une forme différente.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’Histoire et ses énigmes, les légendes, la technologie de demain et d’après-demain.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Plusieurs, les romans de Jimmy Guieu et ceux de Clive Cussler.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Curieux, conteur et fédérateur.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Sans la liberté  de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur.

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

J’imagine le thème, le but à atteindre -car tout roman est une quête-, et le titre.

Avant toute rédaction, j’étudie le sujet et je me documente sur celui-ci ainsi que les objets utilisés (armes, technologie, voitures, trame historique, personnages historiques, évènements du passé, etc).

Ensuite viennent les personnages principaux et secondaires, et les lieux de l’action. Puis j’établis le synopsis de niveau un (2 pages), puis de niveau deux (4-5 pages), puis de niveau trois ( 7-8) pages. Enfin, je passe à la rédaction avec les dialogues.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Plusieurs romans dans le même genre, et une trilogie purement historique se déroulant au Moyen-Âge, ma période de prédilection.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Par le bouche à oreille.

  1. Le mot de la fin ?

Conter des histoires pour faire rêver les lectrices et les lecteurs.

Découvrir "La Pierre de la Fée" : https://bit.ly/3eJw3l3

Véronique Klesse et Nathalie Pivert Chalon, c’est l’histoire d’une rencontre. Celle de deux femmes aux univers authentiques, que rien ne destinait particulièrement à se rencontrer, si ce n’est… leur maison d’édition !

Suite au face à face qui dévoilait les pensées profondes de Nathalie Pivert Chalon, auteure de la Saga Castel Villerquin et Le dernier baiser du papillon, c’est autour de Véronique Klesse de se prêter au jeu des questions réponses. L’auteure de la saga sur la voix/e se révèle en 10 questions !

NC : Chère Véronique, tu es auteure de trois essais aux Éditions du Panthéon.

1. Quels sont les moments forts que tu retiens lors de l’écriture de ces essais ?

Je retiens essentiellement des moments d’apaisement pendant et après l’écriture de ces essais, avant les relectures. Une fois la notion mise en évidence en moi, la main suit son tracé en toute simplicité et dans la pleine conscience.

2. Ont-ils contribué à altérer une infime partie de toi ?

Les instants d’écriture furent des moments forts, qui me firent replonger dans l’intime de moi-même, dans certaines parties douloureuses, mais aussi dans le silence inhérent à l’Être essentiel, qui se donne le droit de ressurgir et de guider ensuite mes pas vers un nouvel élan de vie. Au final, je dirais donc que l’écriture a contribué au réajustement d’un équilibre, à défaut de ma voix chantée qui s’est tue.

3. Cette mise en paroles résonne-t-elle comme ta musique ? Et si oui, comment ?

Cette mise en paroles résonne différemment de la musique dans ma voix, dans ce qu’elle cherche à aller vers l’essentiel, à interroger le lecteur, l’émouvoir, l’aider dans son parcours de vie, dans ses souffrances, dans ses questionnements sur le sens de la vie. Tant pour ma voix chantée que pour les mots écrits, j’ai apporté mes expériences personnelles et mes ressentis.

4. Tes essais adressent des messages puissants qui nous traversent de part en part et nous touchent au plus profond de notre conscience. Peux-tu nous en dire plus ?

J’ai livré au papier mes pensées profondes, tout droit venues du cœur. Devenues indépendantes à travers la publication de ces trois essais, elles ont désormais leur propre vie et vont cheminer dans l’Âme de mes lecteurs, puis y déposer les questionnements existentiels profonds, en complément des messages véhiculés par mes écrits. Ce n’est qu’à travers l’expérience vivante et créatrice de mon chemin de vie/voie que j’ai pu révéler cette pensée de plus en plus approfondie.

5. En lisant tes essais, cette pensée s’est imposée à moi : Véronique nous offre des recueils musicaux, chaque page est une partition qu’on peut reprendre à l’infini, apprivoisant notre pensée qui se construit pas à pas. Que penses-tu de cette définition ?

 Je suis très sensible à ta traduction poétique de mon écriture, dont chaque mot représente effectivement une note de musique agissante et activante, formant un chant porté par la voix/voie des humains, et une mélodie qui harmonise le monde. Cette notion de voix/voie posée sur le souffle, relié aux énergies profondes de l’Être essentiel, peut être expérimentée par chacun, et cela ne se situe pas seulement au niveau intellectuel mais aussi au niveau du ressenti profond.

 6. Penses-tu que l’enfance, nos souvenirs heureux et ceux qui le sont moins, façonnent à jamais notre vie d’adulte ? Quel chemin emprunte notre voix ? Sur le plan technique et métaphorique ?

Oui, je dirais que notre vécu de l’enfance, plus ou moins heureux, laisse des empreintes dans notre corps qui est un véritable réceptacle, et cette mémoire rejaillit ensuite sur le chemin de vie de chacun. Il appartient ensuite à chaque personne de trouver les moyens, dont fait partie le travail sur la voix/voie, pour se libérer des souffrances. L’aspect métaphorique, après l’aspect technique essentiel, trouve sa résolution dans la formulation et la transformation des émotions négatives en force positive, à travers un travail de remise en cause qui évolue jusqu’à la mort, à mon avis. Mais ce n'est que mon simple avis, basé l’expérience de vie.

 7. En quoi tes essais nous offrent des clés pour élever notre pensée, tout en l’apaisant ? En quoi nous aident-ils à retrouver cette voix, trop souvent étouffée, retenue à tort …

Ces essais n’ont pas la prétention de donner des clés, mais comme les titres de mes ouvrages l’indiquent, ce ne sont que des voix/voies qui représentent des cheminements individuels que chacun s’approprie. La lecture renvoie l’humain à ses propres profondeurs, et peut dévoiler des ombres inconscientes. Cela passe aussi par l’écriture de romans, essais, témoignages, poésies… À chacun d’ouvrir sa voix chantée et/ou parlée au corps, en passant par le ressenti pour aboutir au chakra du coeur et de la gorge, à l’Être profond lié au Divin, dans l’élévation vers le sacré.

 8. Pourrais-tu nous offrir une phrase ; quelques mots, ces notes merveilleuses qui composent tes textes, et retenons là comme l’empreinte de ta pensée que tu souhaites partager avec tes lecteurs.

Je le dirais volontiers en latin Ama et fac quod vis, Aime et fais ce que tu veux, comme l’a écrit saint Augustin ainsi que Ubi amor est ibi deus est, là où est l’Amour est Dieu.

9. Ah, j’oubliais la petite madeleine de Proust que nous avons tous , cachée quelque part dans la maison de notre vie… Quel est ton meilleur souvenir de lecture ? Et lequel t’aurait donné l’envie de prendre la plume à ton tour ? Et quels conseils souhaiterais-tu donner à ceux qui seraient tentés de le faire ?

Mon meilleur souvenir de lecture est celui de la petite fille que j’étais dans *Les malheurs de Sophie* de la comtesse de Ségur, ouvrage que j’ai lu de très nombreuses fois en m’identifiant à Sophie.

Le livre qui m’a donné ce désir d’écriture est *Dialogues avec l’ange*.

Le conseil que je pourrais donner à ceux qui seraient tentés d’écrire est d’accomplir et d’incarner ce désir, car il est libératoire et permet une clairvoyance et un discernement progressifs, salvateurs au niveau de la pensée inconsciente qui devient pleine conscience.

10. Souhaiterais- tu partager avec nous tes projets d’écriture à venir ?

Oui, je peux déjà dire que je commence l’écriture d’un livre témoignant de mon parcours de vie et peut-être y joindre certains messages en écriture inspirée et automatique, projet pour 2022 avec l’accord des Éditions du Panthéon à qui je reste fidèle au vu de l’empathie, de l’humanisme et la bienveillance prônés par cette maison avec laquelle je me sens en total accord.

Véronique, je te remercie au-delà de cette interview qui est le fruit de nos échanges et nos réflexions depuis quelques mois.  Les Editions du Panthéon nous ont placées sur un même chemin et je suis heureuse de partager cette route qui éclaire nos vies.

Nathalie Pivert Chalon

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Nathalie Pivert Chalon et Véronique Klesse, c’est l’histoire d’une rencontre. Celle de deux femmes aux univers authentiques, que rien ne destinait particulièrement à se rencontrer, si ce n’est… leur maison d’édition !

Pour célébrer la connexion entre les deux auteures, voici un face à face inédit, qui en dit long sur leur personnalité.

À l’occasion de la sortie de « Le dernier baiser du papillon » de Nathalie Pivert Chalon, également auteure de la saga Castel Villerquin, c’est Véronique Klesse qui prend la parole et impulse le jeu des questions-réponses. L’auteure de la série sur la voix se prêtera à son tour à l’exercice, lors de la publication de son troisième titre aux Éditions du Panthéon.

À elle de jouer, pour un zoom sur les pensées profondes de Nathalie Pivert Chalon. 

VK : Chère Nathalie, Tu es écrivaine de quatre romans dont trois dans une saga, publiés aux Éditions du Panthéon.

  1. Comment t’est venue l’idée d’écrire et que veux-tu faire passer comme message qui pourrait nourrir profondément tes lecteurs?

L’idée d’écrire remonte à ma plus tendre enfance. Je laissais ici et là des poèmes, des textes que j’adressais à mes proches. Lorsque les mots manquaient, je dessinais et parfois, je réunissais  mes deux passions. Il s’agissait de très modestes productions mais elles ont contribué à rendre mon enfance très heureuse. On disait alors que j’avais un esprit très créatif mais que j’ étais solitaire. C’était ma manière à moi de communiquer différemment de mes frères et sœurs qui étaient davantage dans l’amusement.  Je fus une enfant comblée mais jamais insouciante et plutôt exigeante vis-à-vis de moi-même. Les années ont ensuite glissé sur le fil de ma vie et ce pan de mon enfance est resté coincé quelque part. C’est au départ prématuré de mon père que j’ai ressenti un besoin puissant de reprendre le chemin de l’écriture comme pour compenser les années sans poèmes, sans textes ou sans peinture. Mes enfants étaient alors très jeunes voire trop jeunes pour comprendre le sentiment d’abandon laissé par la disparition de leur grand-père puis celle de leur grand-mère à quelques mois d’intervalle seulement. Le temps était venu de prendre la plume et de raconter une histoire… qui leur ferait entrevoir une autre vérité, moins brutale, chargée d’amour et d’espoir. Mais en écrivant, je souhaitais également quitter la sphère familiale pour véhiculer ce message à d’autres enfants vivant le traumatisme de la séparation. Elle revêt de nombreux visages et je la côtoie à travers mes élèves depuis de nombreuses années.   L’écriture d’un récit fantastique fut une réponse.

  1. La souffrance peut être sublimée à travers le don de l’écriture, comment matérialises-tu cette notion dans tes ouvrages ? Quelle est la part de sublimation qui transforme le mal en bien comme le lecteur peut le découvrir dans ta saga? 

Le monde peut paraitre sombre pour nos jeunes générations mais n’est-ce point le regard des adultes qui les laisse entrevoir peu d’espoir. Nous avons la lourde responsabilité en tant que parents, enseignants, adultes au sens large du terme de leur donner quelques clés pour s’armer contre l’adversité. Je ne tente pas de leur cacher la noirceur de certains comportements, de masquer nos imperfections ou de leur faire croire que le bien sort toujours gagnant sans blessure, sans danger et sans peine. Toutefois la vie me prouve au quotidien que la force de nos âmes contribue à nous relever de ce qu’on pensait insurmontable. Si la porte du bonheur est parfois trop lourde à pousser, une autre main peut vous aider à l’ouvrir.

  1. Quel lien accordes-tu dans tes écrits entre les émotions et les ressentis de tes personnages et toi-même ? 

J’ai attribué à mes personnages principaux, les prénoms de mes proches (anglicisés pour deux d’entre eux) . Mais j’ai veillé à ne point leur donner tous leurs traits de caractère, une manière à moi de préserver leur intimité. Le moment que j’apprécie tout particulièrement dans le travail d’écriture, est cette étape où l’on imagine ses personnages. Lectrice, je n’imaginais pas alors l’exaltation que l’auteur avait dû ressentir en façonnant le profil émotionnel des protagonistes. 

C’est une famille au sens propre que j’ai reconstituée. Leurs émotions évoluent au rythme de mes histoires, à l’image de notre vie qui nous fait penser ou agir différemment selon les aléas de l’existence.

J’attache une importance particulière à mes personnages car une simple scène de la vie quotidienne, peut être l’occasion d’exprimer des émotions fortes. 

  1. La voie pour chacun de nous est différente et personnelle car mène à l’inévitable et la nécessité, comment identifies-tu une trajectoire de vie ?

La vie est étonnamment imprévisible. Pour se rassurer, on se crée un cadre de vie, on fait des études qui nous mènent d’un point A vers un point B. et in fine, on s’aperçoit que tout reste à vivre .  

La vie est à l’image de ces filets d’eau qui coulent inexorablement, parfois déviés mais jamais taris. J’aime l’idée que nos ressources puissent être infinies. 

Un caillou ne m’empêche pas de poursuivre ma route.

  1. Le roseau plie mais ne rompt pas, pensée de Jean de la Fontaine, quelle serait la tienne qui s’accorderait avec celle-ci ?

Jean de la Fontaine ! 

Les vents peuvent être redoutables mais ne jamais avoir la prétention du chêne et nous devons accepter que la nature puisse se montrer indélicate, féroce à notre égard. Notre sensibilité n’est pas une faiblesse, elle nous donne une certaine souplesse face à la rudesse des autres et quand elle est partagée, les racines du bonheur sont bien ancrées et on peut espérer, voir fleurir un beau jardin d’âmes sensibles !

 Et la position du roseau est plus sympathique, elle lui permet d’admirer  et profiter ce qui est beau ici- bas !

  1. Sur quels aspects de ta vie et de tes proches t’es-tu appuyée pour te motiver à écrire tes romans ? 

Ma vie en tant que mère, et enseignante. À la maison, on est peu « prof » et à l’école on est un peu « maman ».  Des petites anecdotes me furent inspirées par ces expériences de vie mais comme je l’expliquais précédemment, les pistes sont brouillées pour ne pas gêner mes enfants qui souhaitent garder jalousement ces souvenirs. 

  1. Quelle méthodologie est la tienne pour écrire, est-ce le matin tôt, l’après-midi, le soir, la nuit, seule dans le silence, avec de la musique ou d’autres moyens de sustentation ?

Quand mon emploi du temps me le permet : tôt le matin, l’après-midi, le soir. Toutefois aux premières heures du jour, mon esprit est plus clair pour la rédaction, quand le soir et même très tard dans la nuit, viennent mes plus belles idées. 

Je n’hésite pas à m’extirper du lit à deux heures du matin si l’inspiration s’invite. C’est ainsi que j’ai trouvé le dénouement de mon quatrième tome avant même que le roman soit achevé ! 

  1. Pourrais-tu me préciser tes ressentis certainement variés et divers que tu as en toi au moment où tu écris, qui représentent pour toi des appuis dans la formalisation de ton écriture et qui dévoilent cette mise en conscience de ton propre inconscient ?

Les ressentis sont multiples, et l’intensité est plus ou moins forte selon les chapitres. Il arrive que je ne puisse pas m’éloigner de mon clavier quant à d’autres moments, je me contente d’écrire quelques mots. Je me laisse complétement guider par l’émotion de l’instant présent. 

J’ai fait ce choix « égoïste »  d’être libre d’écrire quand je veux (en dehors de mes heures en classe, bien entendu !!) 

  1. Peux-tu me préciser tes sources d’inspirations livresques, artistiques ou autres qui nourrissent, alimentent ton écriture et tes productions graphiques personnelles dans tes romans ?

La lecture, l’Art ont toujours occupé une place privilégiée dans ma vie et je m’étonne d’entendre certains privilégier tel ou tel auteur ou artiste. Ma plus grande frustration est d’admettre que les journées ne compteront jamais plus de 24 heures. Tant d’auteurs, ou d’expos m’attendent au point de me sentir inculte face à cette avalanche d’œuvres incroyables que je n’aurai jamais le temps de découvrir. 

La musique joue également un rôle majeur dans mon acte d’écriture. Les œuvres de Bach, Mozart, Debussy, Verdi, Chopin mais également les compositions de Karl Jenkins couvrent délicieusement le martèlement de mes touches sur le clavier. 

Mais plus que tout, la voix des cantatrices sublime ces instants ! Ce don béni des Dieux incarne également toutes les valeurs que j’admire :  travail, rigueur, persévérance. 

  1. Ta quête de transformation à travers ton écriture se forme de par ces pleurs de mémoires du passé tout en souriant à la vie dans ce même combat qui nous relie toutes les deux, je t'en laisse conséquemment le mot de la fin…

Comme toi chère Véronique, j’ai aimé enfant, les ouvrages de la Comtesse de Ségur. Après la pluie le beau temps fut ma première découverte de lectrice en herbe. Aujourd’hui ce titre me renvoie à notre propre condition. Je dirais que les nuages qui s’amoncellent parfois dans le ciel de notre vie doivent être impérativement chassés par les lueurs du soleil. 

 Les larmes de pluie font partie du process de la vie mais laissons place à la lumière pour grandir. 

Profondes marques d’une entente qui j’espère se perpétuera à travers d'autres moments intenses d’un tel échange entre nous deux, que les Éditions du Panthéon ont favorisées avec l’intelligence du cœur et humanisme. 

Notre relation, j’en suis profondément persuadée et touchée, est vouée à un avenir riche et fécond sous le regard bienveillant de notre maison éditoriale commune. 

Véronique Klesse 

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Si vous étiez un livre, vous seriez….

Prix d’excellence

Si vous étiez une citation

Le grand dadais

Si vous étiez un marque-page

Un pense-bête

Si vous étiez un discours

Fleuve

Si vous étiez une collection

Deux tomes

Si vous étiez un papier

Volant

Si vous étiez une bibliothèque

Croulante

Si vous étiez une recette

Quelques gousses d’ail

Si vous étiez un titre de livre 

Suite au prochaine numéro

Découvrir Amis disparus, amis apparus... : https://bit.ly/3egdkxM

 

 

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

 « Comme si de rien n’était ! »

C’est à la fois le Leitmotiv de la narratrice et un résumé presque parfait.

Dans ce roman hybride, à la charnière entre l’autofiction et l’essai philosophique, se voulant faire l’éloge d’un subjectivisme de l’état amoureux, une jeune femme éprise d’un garçon transgressif, roi de l’évasion fiscale, se met de côté pour devenir une observatrice ultra sciente de son « hostile environnement » et se bat de toute son âme, pour qu’il lui soit permis de garder son humanité accidentée, tourmentée, mais si sensible et imprégnée de vérité.

2. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

 Il s’agit de toujours chercher à réhabiliter l’être, camouflé par les circonstances, dissocier l’essence des occurrences.

Mon ouvrage est à la fois une proclamation d’amour, par amour, lui confiant un caractère sacré et une ode à la tolérance.

3. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Mes grands-mères, qui connurent la guerre, le danger, les menaces, l’infortune, la ruine, l’infamie et le chagrin profond et qui passèrent une vie à faire comme si de rien n’était, comme une garantie de leurs secrets, de leur intégrité, de leur combativité.

À elles deux, ainsi qu’à ma maman, à qui je dois ma singularité, mon entièreté et mon goût pour la liberté.

« Rien ni personne ne nous empêchera de faire ce que nous croyons juste ».

L’essence est ici dans la justesse des convictions et de nobles valeurs qu’elles firent triompher au péril de leur existence.

4. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

 Les Fleurs du Mal de Baudelaire, lorsque j’y ai lu en toile de fond la complexité de l’âme humaine, la puissance des antagonismes de construction, d’existence, de survivance.

5. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Digne, incisive, incorruptible.

6. Quelle est votre citation favorite ?

C’est un aphorisme à la fois élémentaire et de puissante vérité, issu de la compilation judaïque « Pirké Avot », les maximes de nos Pères :

« Qui est le sage ? Celui qui apprend de tout homme »

Pour une lectrice et a fortiori une auteure, c’est peut-être indélicat de le prôner, à moins que réside ici le sens que je donne à mon travail d’écriture : je suis intimement convaincue que la plus grande richesse intellectuelle, le vecteur de culture le plus nourrissant à raison d’un recul informatif et analytique de qualité, c’est le vecteur humain, la rencontre, l’échange et le sens que l’on donne à cette dernière…

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

 Aucun. Je ne parviens pas à écrire sous la contrainte d’un calendrier, je ne sais que sentir mon sujet et dérouler une émotion saisissante, ici ou là, in situ ou a posteriori, avec ou sans bruit, seule ou accompagnée, triste ou gaie, habitée ou désincarnée.

8. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

 Je me suis attelée à l’écriture d’un second roman, tout différent celui-ci, à la charnière entre l’ouvrage psycho et le thriller, autour de l’amour filial cette fois-ci : une magnifique histoire de cœur entre une mère et sa fille et la triangularité relationnelle, cette maman se forçant à aimer l’homme pour permettre à son enfant de se façonner et finalement d’exister.

9. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

L’humain, l’intuition, la confiance.

10. Le mot de la fin ?

Une femme choisit de qui s’enamourer, qui désirer et personne ni aucun élément de fait n’y peut jamais rien changer. Tout cela n’a d’ailleurs rien à voir avec le point de savoir si elle put ou non deviner qu’elle fut espérée ni même adorée.

Il parait qu’il est des amours qui résistent au temps et aux éléments et qui -pour toujours- persistent ?

C’est dur d’être une femme sincère, bien davantage que d’être infâme, mais puisque j’ai aimé, de vrai, alors il n’est pas de regrets et je veux bien même être réinventée.

Mon ouvrage, c’est un hymne à la femme !

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Si vous étiez un livre, vous seriez….

L’Edda Poétique

 Si vous étiez une citation

“ Amor Vincit Omnia - L’amour triomphe de tout “ de Virgile

 Si vous étiez un marque-page

Un arbre - Un magnifique bouleau argenté que j’ai vu au jardin botanique de Brooklyn à New York

 Si vous étiez un discours

“I have a dream” de Martin Luther King (28-08-1963)

 Si vous étiez une collection

Une collection de coquillages

 Si vous étiez un papier

Du papier recyclé

 Si vous étiez une bibliothèque

La Bibliothèque du Trinity College de Dublin

 Si vous étiez une recette

La recette de la crème glacée

 Si vous étiez un titre de livre

“ À la recherche du temps perdu ” de Marcel Proust

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