Entretiens

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il y a plusieurs manières de présenter son livre, et, pour ce qui me concerne, ce chemin que j’ai emprunté est tellement long et improbable, un chemin de 60 ans, que je choisirai d’en présenter plutôt l’histoire qui l’accompagne que l’ouvrage lui-même. Pour cela, j’emploierai trois manières différentes de décrire mon parcours qui pourront, peut-être chacune, apporter au lecteur une perspective plus aboutie de mon livre :

A - Un banal puzzle de la carte de France

La genèse de l’ouvrage débute avec un déclencheur, mon premier puzzle de la carte de France et les premières images qu’il me suggère qui dès lors ne me quitteront plus. Comme une porte qui s’ouvre dans un lieu improbable et qui m’interpelle. L’enfant que j’étais n’a su y résister, j’ai poussé la porte et ce que j’y trouvais derrière était tout aussi improbable que la porte elle-même. Comme la feuille blanche de l’écrivain, l’univers que je découvrais alors était plein de vide, comme une ambiance vierge de couleurs, « blanche », qui ne laissait apparaître qu’un chemin, je l’ai emprunté sans jamais savoir où il me conduisait ni où il me conduirait, seulement tardivement, il y a moins de dix ans, pour être plus précis. Bizarrement, plus je m’éloignais de cette porte plus je me sentais emprunter deux chemins en même temps, celui du monde réel que je n’ai jamais quitté, et celui-ci qui commençait à m’envoyer des signes plus je m’y enfonçais. Je le décrirais volontiers comme un chemin initiatique mais j’ai le sentiment qu’il était plus que cela. J’y ai comme traversé les extrêmes, du centre de la Terre jusqu’aux cimes les plus hautes, exaltantes, et dans chacune rencontré l’ivresse. L’impression d’avoir vécu deux vies en même temps.

B - Le travail du géographe

Il y a en parallèle comme un automatisme qui se déclenche en moi et que je décrirai volontiers comme un éveil permanent, à l’écoute de tout, observant chaque détail à la fois dans sa dimension banale mais aussi dans l’intensité qu’il recèle. Mes premières notes d’explorateur m’enrôlent alors. Je ne m’en aperçois pas tout de suite, mais l’explorateur de l’inconnu que je suis devenu est en train de vivre la même expérience que les géographes d’antan, à poser ses observations sur le papier, décrire les sensations que font naître un paysage, sinon sa richesse et sa beauté grâce à « l’âge du pays » (pays-âge), et saisir enfin le crayon de couleur pour laisser une trace où installer l’imaginaire comme un mélange d’individuel et de collectif et finalement effleurer l’âme du monde, ce que CG Jung appellera un jour l’inconscient collectif.

C - L’écriture puis la peinture

Il y a enfin dans ce travail pluri-décennal deux périodes qui s’entrelacent comme une spirale d’ADN, celle de l’écriture au premier chef et puis celle de la peinture qui remet en cause la seule dimension géographique du pays pour l’inviter à endosser, entre autres, une nouvelle dimension plus riche, la personnification des espaces, comme si l’une décrivait une fleur quand la seconde son essence, son parfum. Existe-t-il d’autres dimensions qu’un œil même aguerri ne peut pas voir, une conscience, fusse-t-elle élevée, comprendre ? […] L’image est un seuil conduisant à de nouvelles dimensions de sens […] comme l’affirmait Maître Eckhart. L’univers serait-il fait d’une infinité de dimensions où l’invisible semble vouloir cacher l’essentiel ? Qui enfin, derrière l’invisible ?

Le jour où, grâce à la peinture, je découvris la valeur symbolique de la géographie que j’avais personnifiée m’exposait à de nouvelles recherches, plus précises, où l’intuition guidait sans cesse mes pas. Et les signes que je rencontrais sur ce chemin n’étaient autre que des symboles, alors je me rappelle le jour de ma rencontre avec Xavier Léon Dufour (père jésuite et écrivain) qui, après un long échange sur ce sujet, me dit comme une évidence : « Vous êtes un symboliste ». C’était en 2007, il devait avoir 94 ans, et ce devait être peu de temps avant sa mort.

Ainsi, « Tant que la terre durera » emprunte ce chemin qui n’existe que dans les cartes de l’imaginaire pour semer çà et là tantôt des questions tantôt des interprétations sur la réalité géographique mais aussi humaine du monde. Là où le hasard semble disparaître naissent des coïncidences, un monde où hommes et nations se confondent dans ce qu’Emile Durkheim appelle « l’individu global ».

2. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

 Mon premier message que j’adresse à mes lecteurs est qu’il ne faut jamais cesser de se poser des questions. Il faut même ne pas hésiter à reconsidérer ses certitudes voire ses acquis, là où nos vérités souvent fragiles n’accompagnent le plus souvent que nos croyances. Et puis, enfin, à propos de ce langage géographique qui ne cessera jamais de me surprendre, qu’il existe peut-être une dimension de vie à côté de laquelle nous sommes passés jusqu’à présent et que j’ai tenté de mettre en lumière dans mon ouvrage. Le langage géographique possède-t-il son code, ses propres règles que nous devons découvrir et plus encore une intelligence qui nous dépasse totalement ?

3. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Ma première source d’inspiration fut cette vision d’enfant à l’assemblage des pièces de mon puzzle. Et puis vinrent les auteurs qui avaient parcouru un chemin, le leur, et qui me montraient tous, chacun à sa manière, que le mien avait du sens et qu’il me fallait persévérer. Il s’agit principalement de personnages tels Ch. Baudelaire, Jules Verne, Éliphas Lévi, Th. De Chardin, J. Lovelock, Elie Munk, S. Freud, CG Jung et bien d’autres, philosophes, poètes, inventeurs, etc.

4. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Adolescent, j’ai écrit un roman qui s’intitulait « l’arbre de vie », roman encore aujourd’hui inachevé. L’histoire d’un amour qui traversait le temps et les âges, un amour que le destin avait interrompu trop tôt au Moyen-Âge pour lui redonner vie quelques siècles plus tard. J’ai alors pris goût à l’écriture et n’ai jamais cessé depuis bien que le registre sur lequel j’ai continué soit d’un tout autre genre.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Je me sens un peu comme le hérisson qu’aucun obstacle ne peut détourner de sa route et dans cette comparaison je me définirais comme étant « déterminé ». J’ai un objectif, je m’y tiens et ne renonce jamais, quoi qu’il puisse m’arriver, quelles que soient les épreuves à supporter, la solitude principalement pour ne pas tracer plus le trait jusqu’à l’isolement.

J’emploierai ensuite ce trait qui me caractérise d’être « infatigable » qui, à lui seul, porte un certain nombre de traits de caractère comme la ténacité, la persévérance, une volonté très forte, etc. Je me souviens, très jeune, avoir entendu mon entraineur me dire alors que j’étais gymnaste : « Quand on veut, on peut ». A tel point que je m’en suis fait une devise !

Et je me souviens également mes années de recherches dans tous les domaines qui impliquaient autant de lectures, tardives voire nocturnes, qu’il m’est arrivé parfois de ne plus sentir la fatigue jusqu’à ne plus dormir pendant des jours durant, attiré par les lectures et parfois récompensé de quelques découvertes qui remettaient de l’énergie au moteur. Un cercle peu vertueux, en fait !

Enfin, je pense disposer d’un sens aigu de l’observation qui se nourrit d’une immense curiosité tout en se laissant guider, souvent, par l’intuition quand l’observation se limite au visible et au connu. Cette intuition m’a souvent emporté sur la bonne voie, sinon obligé à revenir en arrière pour prendre la bonne direction quand je l’avais manquée. Et comme je le dis souvent, j’ai emprunté un chemin sans jamais savoir où il déboucherait mais cette intuition me faisait quelques fois en sortir pour y découvrir une pépite dans une noirceur absolue au milieu de nulle part. J’en étais à chaque fois subjugué !

6. Quelle est votre citation favorite ?

La première parole de Jésus sur La Croix est et reste à mes yeux une citation indétrônable : "Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font."

Dans son contexte on en comprend le sens, crucifier le Christ ! Mais à travers le temps et les âges jusqu'à aujourd'hui, l'homme a-t-il vraiment changé ? Sait-il ou bien peut-il plus encore aujourd'hui qu'hier prétendre savoir ce qu'il fait vraiment ? L'histoire me rend sceptique car elle ne fait que se répéter en traversant les âges sans jamais changer vraiment.

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je ne parlerais pas de rituel à proprement parler, mais plutôt d’un sentiment très fort, d’une disposition ou alors d’une irrésistible envie d’écrire car ce sujet qui a occupé ma vie entière s’est à ce point immiscé en moi qu’il y vit et y travaille sans relâche. Chaque jour s’échafaudent en moi des pensées, des idées, jusqu’à ce que vienne l’heure de les coucher sur le papier. Je dis sur le papier pour imager le propos mais je suis plutôt « clavier ». Il y a quarante, cinquante ans, oui, j’utilisais des livres que j’avais brochés moi-même pour ne pas en perdre une feuille, mais dès que l’ordinateur est apparu, je m’y suis mis à tel point que mon ordinateur m’accompagne partout. Je n’ai pas d’heure particulière pour écrire, de jour comme de nuit, et il peut m’arriver de me lever en pleine nuit pour écrire quelque chose que le lendemain j’aurais oublié.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

 J’ai deux projets d’écriture pour l’avenir immédiat, le premier, un conte fantastique, qui s’intercale parfaitement entre le volume I et le futur volume II de « Tant que la terre durera ». Sans en dévoiler la teneur, il s’agit d’une fiction à propos des rois mages, tandis que le volume II va continuer sur la lancée du volume I à dévoiler de nouveaux pays tels que l’Allemagne, l’Italie, la Chine tout comme entamer le périlleux exercice de réflexion à propos du langage géographique et des possibles dimensions qu’il dissimule.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Une conversation avec le dirigeant des Editions du Panthéon que j’ai beaucoup apprécié a suffi pour me convaincre en plus du sérieux de l’entreprise et de son histoire, la clarté du site web, la richesse de son contenu. Et puis aussi parce que le Panthéon me rappelait une partie de l’histoire de France, histoire que j’ai dévoré avec passion !

  1. Le mot de la fin ?

J’ai souvent pensé à cette fresque du planisphère que j’ai peinte en me posant cette question : cette représentation aboutie qui augmente et révèle cette légende méditerranéenne que je cite dans mon ouvrage va-t-elle durer à travers les siècles ou bien se transformer voire se réduire avec la probable montée des eaux jusqu’à perdre toute signification. Y aurait-il un message alors sur un sommet de sagesse que nous aurions atteint avant de retomber dans les ténèbres à jamais !

Certains pays vont-ils à nouveau perdre leur souveraineté comme c’est le cas aujourd’hui avec l’Ukraine, et combien d’autre par la suite ?

Enfin, si cette fresque détient en son sein toutes les clés de l’humanité, de son commencement jusqu’à sa fin, tous les langages, tous les savoirs, n’est-elle pas comme un filtre dans notre cerveau que notre pensée traverse chaque seconde et dont un grand nombre a su décrypter une infime partie qu’on qualifiera à chaque fois d’invention (la notion d’individu global de Durkheim par exemple) ? L’homme a-t-il inventé quelque chose ou bien a-t-il tout simplement lu une infinitésimale partie de ce planisphère au sens hautement symbolique ?

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  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

 « Le cœur, l’essence de ma plume » est un recueil basé sur mes ressentis, mes émotions, mon point de vue sur notre société. C’est une ouverture sur mon esprit, sur ce que l’amour représente pour moi, je parle aussi de mes inquiétudes, que ce soit l’avenir, la famille. Je veux faire voyager les lecteurs et les lectrices à travers mes poèmes et mes mots.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Pour être honnête le seul auteur que j’ai lu c’était Victor Hugo, ce que j’avais aimé chez lui c’était sa façon d’écrire que j’aime personnellement. Mes inspirations sont surtout Michel Berger et Jean-Jacques Goldman.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Ironiquement aucun, l’idée d’écrire un livre a toujours été en moi, j’ai commencé à écrire des poèmes en 2016, puis le temps a fait que j’ai fait le grand saut.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Atypique, artiste et rêveur.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui repousse.

  1. Quel est votre mot préféré ?

Le mot Amour est mon préféré car il représente pour moi la famille, les amis, l'amour d'un couple et aussi la paix.

  1. Quel est votre rituel avant d’écrire ?

Avant d’attaquer un nouveau poème, j’aime lire les anciens.

  1. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Le premier tome de Jurassic Park.

  1. Stylo ou clavier ?

J’aurais bien répondu la plume, comme ce choix n’y est pas alors je dis le stylo.

  1. Le mot de la fin ?

Amour

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1 - Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

J'ai pris plaisir à poursuivre ma vie de musicien improvisateur en remplaçant rythmes et notes par ponctuations et mots.

Et pour chaque nouvelle, une improvisation narrative à partir d’un souvenir, réel ou pas ; comme en Jazz, sur une mélodie et un canevas harmonique.

Et une autre, sur le même point de départ, mais beaucoup plus libre, comme de l’écriture automatique, ou de l’improvisation libre en musique.

2 - Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je ne crois pas trop aux messages d’auteurs, sauf pour des ouvrages à caractère socio-politique. Les livres sont des bouteilles jetées à la mer.

3 - Qu’elles sont vos sources d’inspirations ?

Je suis attentif à chaque détail de la vie que je traverse, au gens que je croise, aux oiseaux qui volent et aux feuilles d’arbres qui volettent.

J’aime rire. Et je ris beaucoup, même tout seul.

Je suis un contemplatif hyperactif, un loukoum speed !!!

4 - Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai toujours beaucoup lu. Des livres m’ont réellement marqué, transformé.

L’envie d’écrire m’est venue d’un coup. J’ai cessé un jour de composer quotidiennement de la musique, et me suis amusé de m’autoriser les mots.

5 - Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Vital, optimiste, attentif.

6 - Quelle est votre citation préférée ?

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas. C’est tout l’inverse. C’est parce que nous n’osons pas que les choses nous paraissent difficiles ».

7 - Quel est votre rituel d’écriture ? 

Aucun rituel. Je me souviens de beaucoup de mes rêves nocturnes. Je brode souvent au tout petit matin ou en pleine nuit sur ce qu’il me reste de ces songes.

Des sensations, des situations, des émotions.

J’écris vite, comme on improvise.

Et je ne relis jamais. J’aurais peur de souiller la sève en ne voulant qu’améliorer a posteriori.

8 - Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je continue à broder sur ce qui vient à ma conscience furtivement. J’ai déjà quasiment fini d’écrire un deuxième recueil.

Je le donne à relire, par petits paquets de pages, et je laisse la personne trier et dire ce qu’il convient de garder dans tout ce que je lui soumets.

Les choses viennent d’un jet, puis ne m’appartiennent plus….

9 - Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Par hasard. J’étais allé dans un ou deux salons du livre, mais ne me sentais pas « légitime » pour aller parler de ce que j’avais écrit aux stands des éditeurs.

Un journal télévisé attrapé par hasard, donnant la parole à une femme qui, pendant le premier confinement Covid, avait retrouvé dans des malles, rangées dans le grenier de la maison de sa grand-mère, des journaux intimes écrits pendant son enfance.

Elle les avait relu, triés, et avait envoyé ce qu’elle trouvait digne d’être lu à une plateforme éditoriale.

Et j’ai fait de même, optant pour les Éditions du Panthéon, car j’avais trouvé leur site et leur catalogue très classe et diversifié.

Un seul envoi ! Et bingo !

10 - Le mot de la fin ?

J’ai toujours été inclassable, là où l’on ne m’attendait pas. J’ai picoré de partout au cours de ma vie. Écrire est une énième pirouette.

La légèreté et la spontanéité…

1 - Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il s’agit du récit de ma transformation profonde depuis le printemps 2020. Vous pourrez découvrir le long de cette lecture, mes blessures, mes souffrances mais aussi et surtout leurs libérations. Il relate de l’éveil de conscience qui m’a mené vers la spiritualité et la découverte de ma médiumnité.

2 - Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Ce témoignage est un message d’AMOUR et d’ESPOIR. Je m’adresse directement aux lecteurs et les questionne même parfois. Ils peuvent carrément s’identifier à moi et comprendre qu’ils peuvent, eux aussi, guérir. Je leur partage comment je me suis allégée de mes masques et comment j’ai découvert mon authenticité et l’immense pouvoir intérieur que nous avons TOUS.

3 - Qu’elles sont vos sources d’inspirations ?

Tout d’abord, ce livre m’a été dicté par mon âme et certains défunts qui ont aimé m’inspirer tout le long. C’est vraiment d’eux que me viennent mes sources d’inspirations. Mais le livre qui m’a beaucoup aidé à la compréhension de mes blocages c’est « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau. Cette fabuleuse dame aide des millions de personnes à se découvrir et se libérer.

4 - Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai eu beaucoup de lectures qui m’ont aidées durant mon travail de développement personnel mais ce sont vraiment mon âme et mes guides qui m’ont impulsé cet élan d’écrire.

5 - Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

VIS LA VIE

6 - Quelle est votre citation préférée ?

Je vais vous en donner deux car elles me touchent et décrivent très bien mon livre « Guérir c’est toucher avec de l’amour ce qui a été précédemment touché avec de la peur » de Stéphen Levine et « Le génie c’est l’enfance retrouvée » de Baudelaire.

7 - Quel est votre rituel d’écriture ?

Mon rituel d’écriture était continuel. C’était toute la journée sans interruption et très souvent même la nuit. Le livre m’a été dicté en un mois et demi.

8 - Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Mon prochain livre sera sur « les enfants intérieurs » et les blessures transgénérationnelles.

9 - Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Le choix a été difficile pour moi car je ne connaissais pas du tout le monde de l’édition. Mais j’ai fait, comme j’agis toujours aujourd’hui, j’ai laissé choisir mon cœur.

10 - Le mot de la fin ?

J’espère de toute mon âme que le but de mon livre sera atteint en aidant et donnant de l’espoir aux lecteurs.

Découvrir "Il est temps" de Sandra Couffin : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/il-est-temps/

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ? 

Mon roman « Terreur dans le Pingaluit » est une fiction et se veut une intrigue policière qui se déroule dans le Grand-Nord du Québec. Il est divertissant, instructif et humoristique. Il regorge de références culturelles et artistiques québécoises et françaises. Il est intriguant du début à la fin.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Je me suis inspiré de mon milieu de travail dans le Nunavik pour écrire mon roman et de mes souvenirs d’enfances et de jeunesse tout en puisant dans la gamme d’émotions que j’ai pu ressentir tout au long de ma vie.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Le livre qui m’a donné le goût d’écrire est « L’Alchimiste » de Paulo Coelho et par la suite tous les autres romans du même auteur, car ils sont divertissants et instructifs.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Il serait très difficile de me d’écrire en trois mots; cependant, romantique, passionné et généreux conviendraient à esquisser une ébauche de la personne que je suis devenue avec le temps.

5. Quelle est votre citation favorite ? 

Ma citation favorite serait « Carpe diem », car il n’y a rien de plus important que de vivre le moment présent et de savourer chaque instant que la vie et le destin nous offrent.

Mon mot préféré est « amour », car sans l’amour nous ne sommes rien.

6. Quel est votre rituel d’écriture ?

Mon rituel d’écriture est simple et basé sur mon horaire de travail. Je me lève très tôt le matin, vers 2h00, pour boire quelques bons cafés noirs et écrire, car c’est à ce moment-là que ma concentration et mon esprit créatif sont en alerte. Il va sans dire que je me couche tôt le soir.

7. Quel livre auriez-vous aimé écrire ?

J’aurais bien aimé avoir écrit le roman « Le nom du vent » de Patrick Rothfuss, car c’est un vrai charme et un pur plaisir pour le lecteur.

8. Plutôt stylo ou clavier ?

Il fût un temps durant lequel je privilégiais l’écriture manuscrite, mais à la longue je devins illisible; alors, je me suis adapté au clavier de mon ordinateur portable qui devint mon meilleur ami.

9. Le mot de la fin ?

Pour conclure je dirai que je suis un être spirituel et que j’aime bien manger, rire, m’amuser, voyager et profiter des bons plaisirs de la vie tout en respectant les conventions sociales. Je suis un passionné.

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

 Cet ouvrage est « le livre de ma vie » car je suis très préoccupé par le déclin de la France, la faillite économique à venir, la perte de son identité, les erreurs grossières de politique étrangère, et les risques de guerre civile à venir si rien ne change.

 Ce livre puissant, original, référencé, encyclopédique représente aussi la synthèse de ma pensée politique et géopolitique , ayant déjà écrit trois ouvrages sur les problèmes européens.

2. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ? 

Analyser la situation, pratiquer la politique de l’autruche, en attendant les catastrophes à venir, est inacceptable.

Il importe de dire au lecteur ce qu’il faut faire, d’une façon précise, pour sauver, redresser la France et redonner espoir à la jeunesse de notre pays pour un avenir meilleur, dans un monde multipolaire de plus en plus dangereux.   

3. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’Histoire de France, la philosophie, la littérature, mon passé de redresseur d’entreprises et d’homme d’action réaliste, le célèbre Professeur américain Huntington, Julien Freund, la pensée et les réalisations du général De Gaulle.

4. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

 « La décadence » de Julien Freund.

5. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

 Réaliste, érudit, courageux.

6. Quelle est votre citation favorite ?

« Il faut savoir pour prévoir et prévoir pour pouvoir ».

Auguste Comte 

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Un livre profond pour le grand public tous les 5 ans.

8. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai depuis longtemps 3 projets de livres dans mes cartons, mais je préfère écrire sur des thèmes qui peuvent contribuer à changer le cours de l’histoire de mon pays et de la civilisation européenne.

9. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Ce choix s’est fait d’une façon réfléchie pour 3 raisons :

-Les Editions du Panthéon sont une maison d’édition très sérieuse, organisée et professionnelle.

-Le contrat signé avec l’auteur est équilibré si l’on vend un minimum de livres.

-Les Editions du Panthéon permettent à l’auteur d’être imprimé et diffusé par Hachette.

10. Le mot de la fin ?

La situation de la France est très sérieuse, potentiellement explosive.

Il importe que les Français se réveillent et agissent avec des hommes nouveaux, un Homme d’Etat fort, un Etat fort...avec les forts et non plus seulement avec les faibles.

Découvrir "Comment sauver la France" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/comment-sauver-la-france/ 

Cet ouvrage est aussi mentionné ici .

Si vous étiez un livre, vous seriez ?  D’aventure 

Parce que, d’aventures en aventures, je ne peux t’oublier.

Si vous étiez une citation  : 

"Les mots servent à toucher l’âme quand les mains ne peuvent toucher les corps. Et j’en connais qui sont de véritables caresses." Kibran.

Si vous étiez un marque-page :

Une photo de ma rue du bonheur.  L’amour de ma vie, mes enfants, et mes petites filles.

Si vous étiez un discours : 

Le testament spirituel de sœur Emmanuelle.

Si vous étiez une collection : 

J’adore les lunettes et j’en ai une collection.

Si vous étiez un papier :

Papier destin car, ne dit-on pas que l’être humain est maître de son destin, et qu’il est sagesse de suivre celui-ci quand il ordonne. Napoléon.

Si vous étiez une bibliothèque :

Akashique, nous sommes un disque dur, mémoire de ce qui a été, ce qui est et ce qui sera.

Si vous étiez une recette :

Le pain perdu. La vie est un pain perdu.

Si vous étiez un titre de livre :

L’histoire sans fin. Car telle la carte du tarot de Marseille la roue du temps ne s’arrête jamais.

Découvrir "Ma vie de médium" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/ma-vie-de-medium/ 

Écrivez-nous 2, 3 lignes biographiques.

Fils d’ouvrier. Issu d’une fratrie de 4 enfants ayant vécu en banlieue Parisienne. Seul garçon, j’ai reçu une bonne éducation. L’école était franciscaine. Les jours de repos, j’allais avec mon père sur les chantiers pour éviter de rester dans la cité. J’ai travaillé dans un supermarché avant de partir à l’armée. Puis  ce fut dans la gendarmerie Nationale. En gendarmerie Mobile puis en départementale où j’ai passé l’examen d’OPJ (officier de Police Judiciaire). J’ai bougé en France et en outremer. J’ai ensuite ouvert un Cabinet privé d’Investigations, avant de m’orienter vers la sophrologie évolutive et je suis parti vivre au Québec. Je suis rentré en France début juillet 2022. 

Si vous étiez un livre, vous seriez….

Un beau livre ancien, relié, sur l’histoire. De l’aventure, de l’action et de la Justice et qu’il faut lire avec soin de ne pas l’abîmer. 

Si vous étiez une citation 

« Le bonheur te garde gentil
Les épreuves te gardent fort
Les chagrins te gardent humain
 et les échecs te gardent humble »

Si vous étiez un marque-page

Ce serait une fleur, une rose blanche par exemple.

Si vous étiez un discours

Je prononcerai celui de Martin Luther King. Ce serait un discours de paix et d’amour.

Si vous étiez une collection

Ce serait les blasons et insignes des militaires et des polices du monde. Les images des héros qui ont œuvré pour la paix et la liberté.

Si vous étiez un papier

Je serai du parchemin. Un papier fragile que l’on ne touche qu’avec des gants. 

Si vous étiez une bibliothèque

Un immense bâtiment regroupant toutes sortes de livres sur l’Histoire de l’humanité, sur les découvertes.

Si vous étiez une recette

Un plat Antillais.

Si vous étiez un titre de livre

Ce serait  « Justice ».

Découvrir Anika : https://bit.ly/3iL2BAc

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ? 

Le livre regroupe les réponses que j'ai données à des questions qui me furent posées par une personnalité parisienne. Les questions étaient :

 - Comment pensent les Chinois ?

 - La Chine veut-elle étendre ses zones d'influence ? Imposer sa philosophie, son mode de vie au monde ?

- Où en sera la Chine, où prévoit-elle d'en être dans un an, dix ans, cinquante ans?

- Quels sont les impératifs eu égard au 1,4 milliard d'habitants de la Chine (marché intérieur, droits de l'homme, privilège des élites) ?

-  Comment la Chine gère-t-elle ses minorités, notamment au Tibet?

-  Comment la Chine gère-t-elle la minorité Ouïghour?

-  Quelle menace pèse-t-il sur Hong Kong?

-  La Chine va-t-elle attaquer Taïwan?

-  Comment la Chine voit le monde?

J'ai constaté que toutes les questions étaient à charge. Elles expriment de façon détournée des préjugés que l'on retrouve en première page de la presse française, notamment le Monde ou le Figaro. Je me suis demandé pourquoi.

Tout le monde a un point de vue sur la Chine, exclusivement construit sur de fausses informations car peu de gens ont fréquenté des Chinois ou sont allés dans le pays. 

Que tous les "blancs" aient le même point de vue n'est pas le fruit du hasard. Ce point de vue n'est pas une vérité mais une représentation intellectuelle. Le philosophe Schopenhauer a parfaitement décrit le phénomène dans sa formule célèbre " le monde est ma représentation". Nous en avons là une parfaite illustration. Cette unanimité qui remettait en question ma propre expérience avec ces gens-là m'a poussé à me dire : "mais comment fait-on pour inventer une Chine qui n'existe que dans nos médias occidentaux ? Comment fait-on pour construire cette virtualité qui exclut la réalité"?

 Ce livre est le résultat de cette quête et montre que ce n'est pas un hasard. Nous sommes endoctrinés pour être antichinois. Cette recherche prend aujourd'hui une dimension sinistre car le livre a été conçu et écrit avant la guerre d'Ukraine. Ce qui s'applique à la Chine s'applique hélas aussi à la Russie !

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ? 

Le monde et les anachronismes qu'on y rencontre. Je ne vis pas en France, je suis donc confronté régulièrement à des modes de société qui ont peu à voir avec celle qu'on vend à la télévision française. Je viens, par exemple, de traverser tous les états baltiques. C'est assez édifiant comme "fausse vérité". C'est de la diversité que nait l'inspiration. Donc le baroque de la vie m'amuse et m'intéresse. Le monde serait terriblement ennuyeux si tout était pareil, si tous les gens se ressemblaient et si la cuisine se résumait à McDonald.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ? 

"Lonesome Dove" de Larry McMurtry, qui explore la fin d'un monde au Texas. Mais mon auteur favori était Anthony Burgess.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ? 

Libre, sincère et humaniste. Pour moi, les religions sont des fables, parfois utiles souvent néfastes.

5. Quelle est votre citation favorite ? 

Chaque année, je change de citation favorite. Mais cette année, je reste à celle de Jean Jaurès : "Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire". Elle me paraît d'autant plus appropriée que la situation internationale compliquée que nous vivons est en train d'amener les gens à ne plus savoir ce qu'est la vérité. Ce n'est pas surprenant car le mensonge ne tue plus, surtout en politique.

6. Quel est votre mot préféré ? 

Tolérance.

7. Quel est votre rituel d’écriture ? 

D'abord j'accumule l'information en lisant et en notant. Cela n'aboutit pas toujours à un livre, ou seulement des années plus tard. Ensuite, je structure le livre. Dans le cas d'une biographie ou d'un roman, cela peut être compliqué mais pour un livre comme celui-ci, c'est différent puisqu'il s'agit de questions et réponses. 

J'écris alors un premier jet. Ce livre fait deux cents pages. Le premier jet en faisait sans doute trois cents. Pour chaque question j'avais un dossier et une foule d'articles et informations venant de sources, à 90% anglo-saxons.

Comme je parcours plusieurs journaux par jour, je les lis par internet, je sauve beaucoup de choses qui m'ont intrigué mais qui ne font pas la "une" qui est régie par d'autres règles.

Je vérifie chaque fois la source primaire. Elle dit très souvent l'inverse de ce que le titre annonçait, car le titre est surtout le travail du rédacteur en chef, en quelque sort du chef d'orchestre du jour. Il est en effet très facile de faire un "faux" en tronquant le contenu d'une information ou en changeant sa conclusion. 

Mon travail de bénédictin demande seulement d'être sans apriori sur l'information reçue. Même fausse, elle est utile. Par exemple, sur le Tibet, il existe des montagnes de livres. Néanmoins ce qui manque toujours c'est le côté historique qui vous informe que l'Empereur chinois avait mis en place deux gouverneurs, un dans chaque famille "royale" tibétaine, et marié l'une de ses filles à l'un des "ducs" locaux. Cette histoire est classique et le bouddhisme n'avait rien à voir avec l'attrait du pouvoir. Quand vous étudiez cette période assez longue, vous comprenez rapidement que l'histoire du Dalaï-Lama est un décor pour quelque chose de plus sinistre.

Je n'ai pas d'horaire. Il y a vingt ans j'écrivais la nuit. Désormais, c'est selon l'humeur ou plus exactement la maison où je suis. J'en ai plusieurs, je les aime toutes et donc je vais de l'une à l'autre selon les saisons. Le confinement français m'avait au reste bloqué dans ma ferme de Haute-Savoie. Il neigeait. C'était très beau, mais très froid. Donc j'ai écrit là ce livre. Le plus compliqué a été d'articuler les notes et de les traduire, car dans le premier jet, pour gagner du temps et ne pas ralentir la pensée, je note dans la langue qui me vient. Je passe indifféremment de l'anglais au français. Remettre le tout dans une seule langue prend du temps. 

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ? 

Les deux volumes qui suivent "Le Choc", mon premier livre sur la Chine. Ils sont finis à 80%. Raconter dans le volume 2 la guerre de cent ans en Chine (1840-1940) n'est pas une chose simple. Il y a une foule de détails savoureux. Les blancs n'y ont pas le bon rôle, mais parmi ceux il y a des personnages excentriques formidables. Le tri est difficile. Tout est passionnant.

9. Stylo ou clavier ? 

Les deux. 

10. Le mot de la fin ? 

Quand le livre est publié commence une autre histoire, son histoire. Ce sont les lecteurs qui le font vivre, le modifient, lui donnent sa raison. Pour l'écrivain, c'est un enfant qui s'en va. 

Découvrir "Chine : comment l'Occident se fabrique des ennemis" : https://bit.ly/3PGqiWA

Si vous étiez un livre, vous seriez...

La dernière MUSE ELLE CAT.

Si vous étiez une citation

Soeur Emmanuelle : "Partout et toujours cherche sans te lasser le remède qui soulage et sème l'espoir, ça vivifie et ton amour peut faire des miracles".

Si vous étiez un marque-page

Une plume.

Si vous étiez un discours

Un discours d'union, de cérémonie de mariage, de naissance ou de baptême

Si vous étiez une collection

Une collection de parfum

Si vous étiez un papier

Papier de soie

Si vous étiez une bibliothèque

Le rayon psychologie.

Si vous étiez une recette

Un tiramisu

Si étiez un titre de livre

"Le bonheur en partant m'a dit qu'il reviendrait."

Découvrir "Le chemin jusqu'à nous" d'Alicia Rey : https://bit.ly/3j56WOu