Entretiens

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

 « Le cœur, l’essence de ma plume » est un recueil basé sur mes ressentis, mes émotions, mon point de vue sur notre société. C’est une ouverture sur mon esprit, sur ce que l’amour représente pour moi, je parle aussi de mes inquiétudes, que ce soit l’avenir, la famille. Je veux faire voyager les lecteurs et les lectrices à travers mes poèmes et mes mots.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Pour être honnête le seul auteur que j’ai lu c’était Victor Hugo, ce que j’avais aimé chez lui c’était sa façon d’écrire que j’aime personnellement. Mes inspirations sont surtout Michel Berger et Jean-Jacques Goldman.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Ironiquement aucun, l’idée d’écrire un livre a toujours été en moi, j’ai commencé à écrire des poèmes en 2016, puis le temps a fait que j’ai fait le grand saut.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Atypique, artiste et rêveur.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui repousse.

  1. Quel est votre mot préféré ?

Le mot Amour est mon préféré car il représente pour moi la famille, les amis, l'amour d'un couple et aussi la paix.

  1. Quel est votre rituel avant d’écrire ?

Avant d’attaquer un nouveau poème, j’aime lire les anciens.

  1. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Le premier tome de Jurassic Park.

  1. Stylo ou clavier ?

J’aurais bien répondu la plume, comme ce choix n’y est pas alors je dis le stylo.

  1. Le mot de la fin ?

Amour

Découvrir "Le coeur, l'essence de ma plume" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/le-coeur-lessence-de-ma-plume/

 

1 - Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

J'ai pris plaisir à poursuivre ma vie de musicien improvisateur en remplaçant rythmes et notes par ponctuations et mots.

Et pour chaque nouvelle, une improvisation narrative à partir d’un souvenir, réel ou pas ; comme en Jazz, sur une mélodie et un canevas harmonique.

Et une autre, sur le même point de départ, mais beaucoup plus libre, comme de l’écriture automatique, ou de l’improvisation libre en musique.

2 - Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je ne crois pas trop aux messages d’auteurs, sauf pour des ouvrages à caractère socio-politique. Les livres sont des bouteilles jetées à la mer.

3 - Qu’elles sont vos sources d’inspirations ?

Je suis attentif à chaque détail de la vie que je traverse, au gens que je croise, aux oiseaux qui volent et aux feuilles d’arbres qui volettent.

J’aime rire. Et je ris beaucoup, même tout seul.

Je suis un contemplatif hyperactif, un loukoum speed !!!

4 - Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai toujours beaucoup lu. Des livres m’ont réellement marqué, transformé.

L’envie d’écrire m’est venue d’un coup. J’ai cessé un jour de composer quotidiennement de la musique, et me suis amusé de m’autoriser les mots.

5 - Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Vital, optimiste, attentif.

6 - Quelle est votre citation préférée ?

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas. C’est tout l’inverse. C’est parce que nous n’osons pas que les choses nous paraissent difficiles ».

7 - Quel est votre rituel d’écriture ? 

Aucun rituel. Je me souviens de beaucoup de mes rêves nocturnes. Je brode souvent au tout petit matin ou en pleine nuit sur ce qu’il me reste de ces songes.

Des sensations, des situations, des émotions.

J’écris vite, comme on improvise.

Et je ne relis jamais. J’aurais peur de souiller la sève en ne voulant qu’améliorer a posteriori.

8 - Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je continue à broder sur ce qui vient à ma conscience furtivement. J’ai déjà quasiment fini d’écrire un deuxième recueil.

Je le donne à relire, par petits paquets de pages, et je laisse la personne trier et dire ce qu’il convient de garder dans tout ce que je lui soumets.

Les choses viennent d’un jet, puis ne m’appartiennent plus….

9 - Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Par hasard. J’étais allé dans un ou deux salons du livre, mais ne me sentais pas « légitime » pour aller parler de ce que j’avais écrit aux stands des éditeurs.

Un journal télévisé attrapé par hasard, donnant la parole à une femme qui, pendant le premier confinement Covid, avait retrouvé dans des malles, rangées dans le grenier de la maison de sa grand-mère, des journaux intimes écrits pendant son enfance.

Elle les avait relu, triés, et avait envoyé ce qu’elle trouvait digne d’être lu à une plateforme éditoriale.

Et j’ai fait de même, optant pour les Éditions du Panthéon, car j’avais trouvé leur site et leur catalogue très classe et diversifié.

Un seul envoi ! Et bingo !

10 - Le mot de la fin ?

J’ai toujours été inclassable, là où l’on ne m’attendait pas. J’ai picoré de partout au cours de ma vie. Écrire est une énième pirouette.

La légèreté et la spontanéité…

1 - Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il s’agit du récit de ma transformation profonde depuis le printemps 2020. Vous pourrez découvrir le long de cette lecture, mes blessures, mes souffrances mais aussi et surtout leurs libérations. Il relate de l’éveil de conscience qui m’a mené vers la spiritualité et la découverte de ma médiumnité.

2 - Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Ce témoignage est un message d’AMOUR et d’ESPOIR. Je m’adresse directement aux lecteurs et les questionne même parfois. Ils peuvent carrément s’identifier à moi et comprendre qu’ils peuvent, eux aussi, guérir. Je leur partage comment je me suis allégée de mes masques et comment j’ai découvert mon authenticité et l’immense pouvoir intérieur que nous avons TOUS.

3 - Qu’elles sont vos sources d’inspirations ?

Tout d’abord, ce livre m’a été dicté par mon âme et certains défunts qui ont aimé m’inspirer tout le long. C’est vraiment d’eux que me viennent mes sources d’inspirations. Mais le livre qui m’a beaucoup aidé à la compréhension de mes blocages c’est « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau. Cette fabuleuse dame aide des millions de personnes à se découvrir et se libérer.

4 - Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai eu beaucoup de lectures qui m’ont aidées durant mon travail de développement personnel mais ce sont vraiment mon âme et mes guides qui m’ont impulsé cet élan d’écrire.

5 - Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

VIS LA VIE

6 - Quelle est votre citation préférée ?

Je vais vous en donner deux car elles me touchent et décrivent très bien mon livre « Guérir c’est toucher avec de l’amour ce qui a été précédemment touché avec de la peur » de Stéphen Levine et « Le génie c’est l’enfance retrouvée » de Baudelaire.

7 - Quel est votre rituel d’écriture ?

Mon rituel d’écriture était continuel. C’était toute la journée sans interruption et très souvent même la nuit. Le livre m’a été dicté en un mois et demi.

8 - Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Mon prochain livre sera sur « les enfants intérieurs » et les blessures transgénérationnelles.

9 - Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Le choix a été difficile pour moi car je ne connaissais pas du tout le monde de l’édition. Mais j’ai fait, comme j’agis toujours aujourd’hui, j’ai laissé choisir mon cœur.

10 - Le mot de la fin ?

J’espère de toute mon âme que le but de mon livre sera atteint en aidant et donnant de l’espoir aux lecteurs.

Découvrir "Il est temps" de Sandra Couffin : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/il-est-temps/

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ? 

Mon roman « Terreur dans le Pingaluit » est une fiction et se veut une intrigue policière qui se déroule dans le Grand-Nord du Québec. Il est divertissant, instructif et humoristique. Il regorge de références culturelles et artistiques québécoises et françaises. Il est intriguant du début à la fin.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Je me suis inspiré de mon milieu de travail dans le Nunavik pour écrire mon roman et de mes souvenirs d’enfances et de jeunesse tout en puisant dans la gamme d’émotions que j’ai pu ressentir tout au long de ma vie.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Le livre qui m’a donné le goût d’écrire est « L’Alchimiste » de Paulo Coelho et par la suite tous les autres romans du même auteur, car ils sont divertissants et instructifs.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Il serait très difficile de me d’écrire en trois mots; cependant, romantique, passionné et généreux conviendraient à esquisser une ébauche de la personne que je suis devenue avec le temps.

5. Quelle est votre citation favorite ? 

Ma citation favorite serait « Carpe diem », car il n’y a rien de plus important que de vivre le moment présent et de savourer chaque instant que la vie et le destin nous offrent.

Mon mot préféré est « amour », car sans l’amour nous ne sommes rien.

6. Quel est votre rituel d’écriture ?

Mon rituel d’écriture est simple et basé sur mon horaire de travail. Je me lève très tôt le matin, vers 2h00, pour boire quelques bons cafés noirs et écrire, car c’est à ce moment-là que ma concentration et mon esprit créatif sont en alerte. Il va sans dire que je me couche tôt le soir.

7. Quel livre auriez-vous aimé écrire ?

J’aurais bien aimé avoir écrit le roman « Le nom du vent » de Patrick Rothfuss, car c’est un vrai charme et un pur plaisir pour le lecteur.

8. Plutôt stylo ou clavier ?

Il fût un temps durant lequel je privilégiais l’écriture manuscrite, mais à la longue je devins illisible; alors, je me suis adapté au clavier de mon ordinateur portable qui devint mon meilleur ami.

9. Le mot de la fin ?

Pour conclure je dirai que je suis un être spirituel et que j’aime bien manger, rire, m’amuser, voyager et profiter des bons plaisirs de la vie tout en respectant les conventions sociales. Je suis un passionné.

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

 Cet ouvrage est « le livre de ma vie » car je suis très préoccupé par le déclin de la France, la faillite économique à venir, la perte de son identité, les erreurs grossières de politique étrangère, et les risques de guerre civile à venir si rien ne change.

 Ce livre puissant, original, référencé, encyclopédique représente aussi la synthèse de ma pensée politique et géopolitique , ayant déjà écrit trois ouvrages sur les problèmes européens.

2. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ? 

Analyser la situation, pratiquer la politique de l’autruche, en attendant les catastrophes à venir, est inacceptable.

Il importe de dire au lecteur ce qu’il faut faire, d’une façon précise, pour sauver, redresser la France et redonner espoir à la jeunesse de notre pays pour un avenir meilleur, dans un monde multipolaire de plus en plus dangereux.   

3. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’Histoire de France, la philosophie, la littérature, mon passé de redresseur d’entreprises et d’homme d’action réaliste, le célèbre Professeur américain Huntington, Julien Freund, la pensée et les réalisations du général De Gaulle.

4. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

 « La décadence » de Julien Freund.

5. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

 Réaliste, érudit, courageux.

6. Quelle est votre citation favorite ?

« Il faut savoir pour prévoir et prévoir pour pouvoir ».

Auguste Comte 

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Un livre profond pour le grand public tous les 5 ans.

8. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’ai depuis longtemps 3 projets de livres dans mes cartons, mais je préfère écrire sur des thèmes qui peuvent contribuer à changer le cours de l’histoire de mon pays et de la civilisation européenne.

9. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Ce choix s’est fait d’une façon réfléchie pour 3 raisons :

-Les Editions du Panthéon sont une maison d’édition très sérieuse, organisée et professionnelle.

-Le contrat signé avec l’auteur est équilibré si l’on vend un minimum de livres.

-Les Editions du Panthéon permettent à l’auteur d’être imprimé et diffusé par Hachette.

10. Le mot de la fin ?

La situation de la France est très sérieuse, potentiellement explosive.

Il importe que les Français se réveillent et agissent avec des hommes nouveaux, un Homme d’Etat fort, un Etat fort...avec les forts et non plus seulement avec les faibles.

Découvrir "Comment sauver la France" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/comment-sauver-la-france/ 

Cet ouvrage est aussi mentionné ici .

Si vous étiez un livre, vous seriez ?  D’aventure 

Parce que, d’aventures en aventures, je ne peux t’oublier.

Si vous étiez une citation  : 

"Les mots servent à toucher l’âme quand les mains ne peuvent toucher les corps. Et j’en connais qui sont de véritables caresses." Kibran.

Si vous étiez un marque-page :

Une photo de ma rue du bonheur.  L’amour de ma vie, mes enfants, et mes petites filles.

Si vous étiez un discours : 

Le testament spirituel de sœur Emmanuelle.

Si vous étiez une collection : 

J’adore les lunettes et j’en ai une collection.

Si vous étiez un papier :

Papier destin car, ne dit-on pas que l’être humain est maître de son destin, et qu’il est sagesse de suivre celui-ci quand il ordonne. Napoléon.

Si vous étiez une bibliothèque :

Akashique, nous sommes un disque dur, mémoire de ce qui a été, ce qui est et ce qui sera.

Si vous étiez une recette :

Le pain perdu. La vie est un pain perdu.

Si vous étiez un titre de livre :

L’histoire sans fin. Car telle la carte du tarot de Marseille la roue du temps ne s’arrête jamais.

Découvrir "Ma vie de médium" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/ma-vie-de-medium/ 

Écrivez-nous 2, 3 lignes biographiques.

Fils d’ouvrier. Issu d’une fratrie de 4 enfants ayant vécu en banlieue Parisienne. Seul garçon, j’ai reçu une bonne éducation. L’école était franciscaine. Les jours de repos, j’allais avec mon père sur les chantiers pour éviter de rester dans la cité. J’ai travaillé dans un supermarché avant de partir à l’armée. Puis  ce fut dans la gendarmerie Nationale. En gendarmerie Mobile puis en départementale où j’ai passé l’examen d’OPJ (officier de Police Judiciaire). J’ai bougé en France et en outremer. J’ai ensuite ouvert un Cabinet privé d’Investigations, avant de m’orienter vers la sophrologie évolutive et je suis parti vivre au Québec. Je suis rentré en France début juillet 2022. 

Si vous étiez un livre, vous seriez….

Un beau livre ancien, relié, sur l’histoire. De l’aventure, de l’action et de la Justice et qu’il faut lire avec soin de ne pas l’abîmer. 

Si vous étiez une citation 

« Le bonheur te garde gentil
Les épreuves te gardent fort
Les chagrins te gardent humain
 et les échecs te gardent humble »

Si vous étiez un marque-page

Ce serait une fleur, une rose blanche par exemple.

Si vous étiez un discours

Je prononcerai celui de Martin Luther King. Ce serait un discours de paix et d’amour.

Si vous étiez une collection

Ce serait les blasons et insignes des militaires et des polices du monde. Les images des héros qui ont œuvré pour la paix et la liberté.

Si vous étiez un papier

Je serai du parchemin. Un papier fragile que l’on ne touche qu’avec des gants. 

Si vous étiez une bibliothèque

Un immense bâtiment regroupant toutes sortes de livres sur l’Histoire de l’humanité, sur les découvertes.

Si vous étiez une recette

Un plat Antillais.

Si vous étiez un titre de livre

Ce serait  « Justice ».

Découvrir Anika : https://bit.ly/3iL2BAc

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ? 

Le livre regroupe les réponses que j'ai données à des questions qui me furent posées par une personnalité parisienne. Les questions étaient :

 - Comment pensent les Chinois ?

 - La Chine veut-elle étendre ses zones d'influence ? Imposer sa philosophie, son mode de vie au monde ?

- Où en sera la Chine, où prévoit-elle d'en être dans un an, dix ans, cinquante ans?

- Quels sont les impératifs eu égard au 1,4 milliard d'habitants de la Chine (marché intérieur, droits de l'homme, privilège des élites) ?

-  Comment la Chine gère-t-elle ses minorités, notamment au Tibet?

-  Comment la Chine gère-t-elle la minorité Ouïghour?

-  Quelle menace pèse-t-il sur Hong Kong?

-  La Chine va-t-elle attaquer Taïwan?

-  Comment la Chine voit le monde?

J'ai constaté que toutes les questions étaient à charge. Elles expriment de façon détournée des préjugés que l'on retrouve en première page de la presse française, notamment le Monde ou le Figaro. Je me suis demandé pourquoi.

Tout le monde a un point de vue sur la Chine, exclusivement construit sur de fausses informations car peu de gens ont fréquenté des Chinois ou sont allés dans le pays. 

Que tous les "blancs" aient le même point de vue n'est pas le fruit du hasard. Ce point de vue n'est pas une vérité mais une représentation intellectuelle. Le philosophe Schopenhauer a parfaitement décrit le phénomène dans sa formule célèbre " le monde est ma représentation". Nous en avons là une parfaite illustration. Cette unanimité qui remettait en question ma propre expérience avec ces gens-là m'a poussé à me dire : "mais comment fait-on pour inventer une Chine qui n'existe que dans nos médias occidentaux ? Comment fait-on pour construire cette virtualité qui exclut la réalité"?

 Ce livre est le résultat de cette quête et montre que ce n'est pas un hasard. Nous sommes endoctrinés pour être antichinois. Cette recherche prend aujourd'hui une dimension sinistre car le livre a été conçu et écrit avant la guerre d'Ukraine. Ce qui s'applique à la Chine s'applique hélas aussi à la Russie !

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ? 

Le monde et les anachronismes qu'on y rencontre. Je ne vis pas en France, je suis donc confronté régulièrement à des modes de société qui ont peu à voir avec celle qu'on vend à la télévision française. Je viens, par exemple, de traverser tous les états baltiques. C'est assez édifiant comme "fausse vérité". C'est de la diversité que nait l'inspiration. Donc le baroque de la vie m'amuse et m'intéresse. Le monde serait terriblement ennuyeux si tout était pareil, si tous les gens se ressemblaient et si la cuisine se résumait à McDonald.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ? 

"Lonesome Dove" de Larry McMurtry, qui explore la fin d'un monde au Texas. Mais mon auteur favori était Anthony Burgess.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ? 

Libre, sincère et humaniste. Pour moi, les religions sont des fables, parfois utiles souvent néfastes.

5. Quelle est votre citation favorite ? 

Chaque année, je change de citation favorite. Mais cette année, je reste à celle de Jean Jaurès : "Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire". Elle me paraît d'autant plus appropriée que la situation internationale compliquée que nous vivons est en train d'amener les gens à ne plus savoir ce qu'est la vérité. Ce n'est pas surprenant car le mensonge ne tue plus, surtout en politique.

6. Quel est votre mot préféré ? 

Tolérance.

7. Quel est votre rituel d’écriture ? 

D'abord j'accumule l'information en lisant et en notant. Cela n'aboutit pas toujours à un livre, ou seulement des années plus tard. Ensuite, je structure le livre. Dans le cas d'une biographie ou d'un roman, cela peut être compliqué mais pour un livre comme celui-ci, c'est différent puisqu'il s'agit de questions et réponses. 

J'écris alors un premier jet. Ce livre fait deux cents pages. Le premier jet en faisait sans doute trois cents. Pour chaque question j'avais un dossier et une foule d'articles et informations venant de sources, à 90% anglo-saxons.

Comme je parcours plusieurs journaux par jour, je les lis par internet, je sauve beaucoup de choses qui m'ont intrigué mais qui ne font pas la "une" qui est régie par d'autres règles.

Je vérifie chaque fois la source primaire. Elle dit très souvent l'inverse de ce que le titre annonçait, car le titre est surtout le travail du rédacteur en chef, en quelque sort du chef d'orchestre du jour. Il est en effet très facile de faire un "faux" en tronquant le contenu d'une information ou en changeant sa conclusion. 

Mon travail de bénédictin demande seulement d'être sans apriori sur l'information reçue. Même fausse, elle est utile. Par exemple, sur le Tibet, il existe des montagnes de livres. Néanmoins ce qui manque toujours c'est le côté historique qui vous informe que l'Empereur chinois avait mis en place deux gouverneurs, un dans chaque famille "royale" tibétaine, et marié l'une de ses filles à l'un des "ducs" locaux. Cette histoire est classique et le bouddhisme n'avait rien à voir avec l'attrait du pouvoir. Quand vous étudiez cette période assez longue, vous comprenez rapidement que l'histoire du Dalaï-Lama est un décor pour quelque chose de plus sinistre.

Je n'ai pas d'horaire. Il y a vingt ans j'écrivais la nuit. Désormais, c'est selon l'humeur ou plus exactement la maison où je suis. J'en ai plusieurs, je les aime toutes et donc je vais de l'une à l'autre selon les saisons. Le confinement français m'avait au reste bloqué dans ma ferme de Haute-Savoie. Il neigeait. C'était très beau, mais très froid. Donc j'ai écrit là ce livre. Le plus compliqué a été d'articuler les notes et de les traduire, car dans le premier jet, pour gagner du temps et ne pas ralentir la pensée, je note dans la langue qui me vient. Je passe indifféremment de l'anglais au français. Remettre le tout dans une seule langue prend du temps. 

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ? 

Les deux volumes qui suivent "Le Choc", mon premier livre sur la Chine. Ils sont finis à 80%. Raconter dans le volume 2 la guerre de cent ans en Chine (1840-1940) n'est pas une chose simple. Il y a une foule de détails savoureux. Les blancs n'y ont pas le bon rôle, mais parmi ceux il y a des personnages excentriques formidables. Le tri est difficile. Tout est passionnant.

9. Stylo ou clavier ? 

Les deux. 

10. Le mot de la fin ? 

Quand le livre est publié commence une autre histoire, son histoire. Ce sont les lecteurs qui le font vivre, le modifient, lui donnent sa raison. Pour l'écrivain, c'est un enfant qui s'en va. 

Découvrir "Chine : comment l'Occident se fabrique des ennemis" : https://bit.ly/3PGqiWA

Si vous étiez un livre, vous seriez...

La dernière MUSE ELLE CAT.

Si vous étiez une citation

Soeur Emmanuelle : "Partout et toujours cherche sans te lasser le remède qui soulage et sème l'espoir, ça vivifie et ton amour peut faire des miracles".

Si vous étiez un marque-page

Une plume.

Si vous étiez un discours

Un discours d'union, de cérémonie de mariage, de naissance ou de baptême

Si vous étiez une collection

Une collection de parfum

Si vous étiez un papier

Papier de soie

Si vous étiez une bibliothèque

Le rayon psychologie.

Si vous étiez une recette

Un tiramisu

Si étiez un titre de livre

"Le bonheur en partant m'a dit qu'il reviendrait."

Découvrir "Le chemin jusqu'à nous" d'Alicia Rey : https://bit.ly/3j56WOu

1.Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Le titre de mon livre est Péripéties d’une vie. Il a été édité et publié le 20 juin 2019 par les Éditions du Panthéon. Ce roman est un prétexte pour plaider la culture de valeurs plurielles dans le système scolaire afin que cela déteigne sur la société toute entière.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Mes sources d’inspirations sont variées. Elles se situent dans les faits de société de mes expériences personnelles d’acteur du système scolaire. Ces expériences-là sont allongées de celles qui me sont rapportées, pour écrire le livre.

3. Quel livre vous a donné envie d'écrire ? 

Le livre qui m'a donné envie d'écrire est le roman autobiographique de Camara Laye, auteur Guinéen, dont l'œuvre est intitulée L'ENFANT NOIR.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Je suis un homme curieux de connaître tout ce qui a trait à la culture africaine aux fins de valorisation ou promotion. Homme, acquisition, réinvestissement.

5. Quelle est votre citation favorite ?

« On n'a jamais une seconde chance de faire une première bonne impression ! » (Zofia)

Sept jours pour une éternité... de Marc Levy

6. Quel est votre mot préféré ?

Je préfère le mot "écriture" pour me réconcilier avec mon inclination naturelle.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je me donne d’observer avec circonspection toute situation qui se présente à moi. Mon rituel d’écriture procède alors de la description elliptique ou caricaturale de la chose observée. C’est ainsi que je construis le narratif de chacune des situations qui font mes textes.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

J’aurais aimé écrire un livre qui ressasse à volonté, pour les générations futures de l’humanité, les rites et traditions d’Afrique. Pour ce faire, je vise les expressions de sagesse africaines que sont les aphorismes et les contes. Aphorismes et contes ont indéniablement un caractère constructif de la morale juvénile en vue de l’éducation de la société.

9. Stylo ou clavier ?

Mon premier livre, je l’ai écrit en manuscrit donc au stylo ; les suivants, je les fais en tapuscrit donc avec le clavier. Cependant, je garde constamment un stylo sur moi pour prendre des notes qui sont susceptibles de susciter un livre fait avec le clavier qui est formidable.

10. Le mot de la fin ?

Je ne saurais terminer cette interview sans témoigner gratitude et reconnaissance aux Éditions du Panthéon. En effet, j’ai beaucoup appris en construction syntaxique pendant les travaux préparatoires à la publication de Péripéties d’une vie.

J’adresse de chaleureuses salutations à ces femmes et ces hommes qui nous font l’honneur et l’amitié de nous suivre à travers ces lignes. Je vous remercie.

Découvrir "Péripéties d'une vie" : https://bit.ly/3N71m9l