Entretiens

1 - Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Un livre teinté d’humour pour encourager, enseigner dans le but de faire des choix judicieux sous la gouverne de l’Esprit-Saint dans l’espoir d’un monde meilleur, d’un monde moins injuste, moins méchant. Ah si un élan d’amour dans on pouvait tous S’APPROCHER DE DIEU!

2 - Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Prière, méditation, jeûne, louange à Dieu qui demeure la vraie source d’inspiration. Selon les saisons qui peuvent être sèches ou pluvieuses et lorsque tombe cette pluie de bénédictions divines, il arrive de manquer d’espace pour placer toute la récolte.

3 - Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

La Bible en général et le Livre des Psaumes en particulier.

4 - Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Serviteur de Dieu. (!)

5 - Quelle est votre citation favorite ?

Pas mal de citations retiennent l’attention. Mais pour rester dans un cadre correspondant à un point de vue pertinent à la publication, on retiendra celle de Raymond Lévesque dans sa chanson : « Quand les hommes vivront d’amour | Il n’y aura plus de misère| Et comme seront beaux les jours | Mais nous, nous serons morts, mes frères…| La sagesse ici-bas c’est le prix… »

7 - Quel est votre rituel d’écriture ?

Les idées peuvent surgir au moment oὺ on s’y attend le moins. C’est surtout la nuit ou en soirée qu’on écrit sur papier (notes secondaires associées aux idées principales) ; et le jour on fait la rédaction - évitant ainsi d’affecter la vision. Par exemple le Tout-Puissant, dans son immense bonté, peut faire donner des visions, des images comme voir un texte sur une page suspendue en l’air, sans support aucun. On se précipite alors pour en faire un résumé. Mais les mots ne traduisent jamais parfaitement l’idée ou le ressenti lors de l’expérience, cela laisse toujours un peu d’insatisfaction.

8 - Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Mettre l’accent sur l’importance de la prière, exhorter à moins regarder les apparences qui sont souvent trompeuses pour se tourner vers des réalités transcendantes ou supérieures, aux valeurs supérieures sur le plan spirituel. Communier avec l’Esprit-Saint est si merveilleux qu’on voudrait pouvoir le partager. Ce serait prétentieux de vouloir concurrencer ou se mesurer aux Livres des Psaumes, du Cantique des Cantiques ou de Faust écrit par Wolfgang Goethe. Donc cela ne restera pour nous qu’au stade de rêve.

9 - Stylo ou clavier ?

Les deux selon le moment et l’endroit.

10 - Le mot de la fin ?

Si notre sens de l’humour devait laisser à désirer et qu’on n’y aurait pas trouvé grand-chose d’amusant, qu’au moins ce livre serve à instruire, à éclairer, à apprendre à partager, à conscientiser, à encourager les affligés, à panser les blessures et surtout exhorter à ne pas en infliger à autrui au cas oὺ l’on aurait été soi-même victime.

Découvrir "S'approcher de Dieu" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/sapprocher-de-dieu/

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Je vous présente le tome II de : Un buffet d’histoires mijotées dans la collectivité. Ce titre signifie qu’il est dans la suite de mes observations actuelles sur notre façon de vivre ensemble. Cela ne l’empêche pas d’avoir ses particularités dans son menu et son visuel. Il fait place à sept histoires qui sont plus courtes que d’habitude mais qui se permettent d’aller parfois plus loin que la réalité vécue en activant l’imagination pour accentuer la perception des évènements et en faciliter la compréhension. Ce qui fait dire à la maison d’édition, sur la quatrième couverture, que ce sont des fables modernes aux morales actuelles. Des récits qui sauront vous faire rire ou pleurer, d’émouvantes réflexions en cocasses situations.

Ils vous racontent : 1- l’aspiration à vaincre les féminicides, 2- des moments de réconciliations avec les premières nations, 3- les difficultés de la démocratie, 4- la découverte d’un sens à la vie, 5- une façon de vivre étroitement avec son animal de compagnie, 6- un couple qui joue les quatre saisons avec une fausse note et 7- des vieux et vieilles qui en créant un présent construisent un avenir.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Dans mon cas, plutôt que de parler de sources d’inspirations, j’invoquerais à la place un état d’âme à créer pour me mettre en situation d’accueillir ces inspirations pour qu’elles m’accordent par la suite la faveur de pouvoir enchaîner les événements et les mots qui les traduisent.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Rien que la vie d’Alice Munro qui a reçu le prix Nobel de littérature en 2013 pour son art de la nouvelle.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Passion – Solitude – Engagement

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Je vous mentirais de vous dire que je n’en ai qu’une.  Cela dépend du moment.

Et là, j’ai celle de Boileau en tête en répondant à vos questions. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément.

  1. Quel est votre mot préféré ?

Amour

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Trois moments par jour. Le premier après le déjeuner, le deuxième au milieu de l’après-midi et le troisième la nuit vers les deux heures après mon premier sommeil. Toujours relire l’écriture précédente pour donner l’élan à l’inspiration pour la suite.

  1. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry.

  1. Stylo ou clavier ?

Clavier

  1. Le mot de la fin ?

On recommence.

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

C'est l'histoire d'une fontaine dont la joie de vivre s'est éteinte et qui souhaite la retrouver. Grâce à l'aide d'un chat qui parle et de deux frère et sœur, Greg et Hélène, tout est fait pour que la source coule à nouveau en elle. C’est suivi de l’histoire de deux frères Raphaël et Thomas qui, également avec l’aide de la famille, du même chat et grâce à de belles rencontres, vont goûter à la liberté de vivre.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Je dirais simplement et modestement l’Esprit qui est en chacun de nous. J’essaye le plus souvent de lire et de traduire sa pensée, ses inspirations. Allant dans ce sens, j’ai écouté des livres audios d’auteurs comme Neville Goddard, qui enseignent la pensée de L’Esprit. Et cela m’inspire beaucoup.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Je dirais que j’aime écrire depuis petite. Mais c’est la rencontre de mon mari qui m’a redonné le goût et le courage de m’y mettre sérieusement.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Ouverture d’esprit.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. De Jésus.

  1. Quel est votre mot préféré ?

            Aimer

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je demande à l’Esprit de m’inspirer pour donner le meilleur de ce qu’il a                                                                prévu. Puis j’inspire un bon coup et j’écris.

  1. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

           Superman ou vingt mille lieux sous les mers.

  1. Stylo ou clavier ?

            Les deux.

  1. Le mot de la fin ?

       Je remercie tous les lecteurs de ce livre. Et vous invite à poursuivre l’aventure avec mes prochaines publications.

Découvrir "Tout pour la fontaine" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/tout-pour-la-fontaine/

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

J'ai perdu ma mère à l'âge de 11 ans une première fois (hôpital psychiatrique) et à 20 ans (décès). Dans tous mes écrits et depuis toujours elle fut, sans conteste, le combat à mener contre son oubli et pour combler l'état de son manque permanent. Le recueil « mère » est une sélection de textes qui lui ont été dédiés.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Une enfance à la fois ensoleillée et pleine de privations et une scolarisation en danger permanent (dictature militaire). Le sacrifice de ma mère afin de nous rendre possible un avenir pas toujours évident en ce temps et ma frustration de ne pas avoir eu la possibilité de lui exprimer ma reconnaissance.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Je n'ai jamais eu « envie » d'écrire. La poésie s'est imposée en moi et je ne reviens vers elle que pour une question de survie ou pour garder raison. S'il fallait citer un livre : « Les petites filles et la mort », d' Alexandros Papadiamantis et dans l'original ! (La meurtrière, en grec)

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Désabusé, toujours étranger dans le monde où je vis et profondément Grec (je dis toujours non par principe avant même d'entendre la proposition !)

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Où que me porte mon voyage, la Grèce me blesse », de Georgios Seferis, prix nobel de poésie, 1963. Mais dans mon cas,  la citation devrait être adaptée : « Où que me porte le voyage, les Grecs me blessent » !

  1. Quel est votre mot préféré ?

Je nostalgie + COD (je nostalgie mon enfance p.e.)

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

J'écris en permanence et longtemps dans ma tête. Quand le manque de place et l'accumulation de mots deviennent explosifs, je déverse le tout, toujours décevant, sur les pages.

  1. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

« Ulysse » de James Joyce ou « Ainsi parlait Zaratoustra » de Nietzsche

  1. Stylo ou clavier ?

Crayon et clavier.

10. Le mot de la fin ?

« Nous vivons tous ailleurs qu'ici et seulement quand quelqu'un nous aime, nous venons un peu » de mon poète Grec de prédilection, Tassos Livaditis.

Découvrir μάνα (mère) : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/μάνα-mere/

1- Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Ce recueil de poésie «  toutes saisons égrenées » reflète mes pensées quotidiennes sur mon environnement, le monde social, la vie, les évènements de notre société ici et maintenant.

2- Quelles sont vos sources d'inspiration ?

Beaucoup les journaux radiophoniques et papier.

3- Quel est le livre qui vous a donné envie d'écrire ?

La légende des siècles de Victor Hugo ainsi que l’Iliade et l’odyssée d’Homère.

4- Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Un poète, libre, lunaire.

5- Quelle est votre citation favorite ?

« Celui qui se vainc lui-même (se maîtrise) est un bien plus grand héros que celui qui tue des milliers de personnes sur un champ de bataille » (Bouddha)

6- Quel est votre mot préféré ?

Être un esprit libre

7- Quel est votre rituel d'écriture ?

La nuit entre 2h et 5h du matin.

8- Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Notre Dame de Paris de Victor Hugo

9- Stylo ou clavier ?

Clavier du téléphone portable.

10- Le mot de la fin ?

Vive la poésie en liberté

Découvrez "Toutes saisons égrenées" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/toutes-saisons-egrenees/

Écrivez-nous 2, 3 lignes biographiques.

 Après des études d’Ingénieur en bâtiment, j’ai travaillé dans une entreprise en Irlande, puis à Toulouse. Puis devenu Expert Judicaire, j’ai ouvert plusieurs agences de voyage en France, étant passionné et instructeur de plongée sous-marine j’ai visité le monde.

Si vous étiez un livre, vous seriez...

« Les fleurs du mal » de BAUDELAIRE

Si vous étiez une citation

« On apprend de ses échecs, mais on apprend encore plus des échecs des autres »

Si vous étiez un marque-page

Je serais une boussole Feng shui, Luo Pan

Si vous étiez un discours

Je serais Ghandi défenseur pacifiste avec une grande tirade sur la spiritualité

 Si vous étiez une collection

Ce serait « objets d’Art Précolombiens »

Si vous étiez un papier

Je serais un papier de soie à partir d’écorce de merisiers

 Si vous étiez une bibliothèque

Je serais The Book of Kells à Dublin

Si vous étiez une recette

La Mousse au chocolat

 Si vous étiez un titre de livre

« Une année Prodigieuse »

 Découvrir Une année prodigieuse : https://www.editions-pantheon.fr/?s=une+année+prodigieuse 

Si vous étiez un livre, vous seriez….

Un évangile selon Saint Jean-Luc, une sorte de synthèse du borderline entre les deux évangélistes : Luc, un chercheur au service de la parole et Jean explosant de maîtrise dans l’Apocalypse.

Si vous étiez une citation 

« Si tu n’écris pas, tu n’existes pas » Fernand Oury

Si vous étiez un marque-page

Ce serait un marque-page magique sur lequel, chaque jour, apparaîtrait une citation correspondant au bilan de ma journée.

Si vous étiez un discours

La déclaration de Simone Veil, ministre de la santé, sur les motifs de la réforme de la législation sur l'avortement, à l'Assemblée nationale le 26 novembre 1974.

Si vous étiez une collection

La collection des oeuvres complètes de Freud publiée chez PUF, présentant, en 22 ouvrages, l’intégralité des textes freudiens pilotée et mise en place dès 1984, autour d’André Bourguignon, Jean Laplanche et Pierre Cotet.

 Si vous étiez un papier

 Celui très simple, en bloc quadrillé, qui m’a servi de support pendant des années lors de mes consultations thérapeutiques. J’aimerais qu’il me renvoie combien de fois j’ai pu vraiment être efficace avec mes patients.

 Si vous étiez une bibliothèque

Très modestement, la mienne, qui m’accompagne et grossit depuis plus de 40 ans, au rythme de mes métiers, de mes émotions et des passions qui m’ont animé.

 Si vous étiez une recette

 Le meilleur bœuf bourguignon de tout l’univers est celui de ma mère mais comme elle n’est plus de ce monde, je me fierais à la recette de Paul Bocuse.

 Si vous étiez un titre de livre

Un livre de Simone Pacot : « L’évangélisation des profondeurs »

 Découvrir "Seul dans un fossé" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/seul-dans-un-fosse/

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon essai portant sur la sollicitude met en exergue l’agir éthique qui est fondamental à la vie bonne et au vivre ensemble. Et cet agir n’est possible que grâce à un sujet éthique. Par conséquent, le sujet de l’action est bien avant tout un être qui possède des dispositions éthiques. Lesquelles dispositions qui font que sa satisfaction ne se transformerait pas à l’insatisfaction de l’autre.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Il s’agit des auteurs philosophiques. Il y a entre autres Paul Ricœur, Emmanuel Kant, Emmanuel Levinas, Edmond Husserl, Martin Heidegger, Hannah Arendt, Tom L. Beauchamp, James F. Childress et Aristote.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

"Les principes de l’éthique biomédicale" de Beauchamp et Childress.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Disposition, écoute et attention.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

"Toute conscience est conscience de quelque chose" de Edmond Husserl.

  1. Quel est votre mot préféré ?

Ecoute (je m’écoute, j’écoute l’autre, j’écoute la nature…)

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

En tant que philosophe, mon écriture vient des recherches à partir des lectures, de la réflexion, des médias, des observations empiriques comme scientifiques. Mais surtout j’écris quand je suis inspiré et motivé. Car il y a aussi des périodes de sécheresse littéraire. Je note les idées qui me viennent partout où je suis. Je les note dans mon téléphone, sur des papiers et dans le bloc note. Après je les organise en paragraphes par proximité argumentaire. Mais pour rédiger, je me mets au clavier. Et là, ça vient comme un fleuve qui coule.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

La coexistence pacifique : mythe ou réalité ?

  1. Stylo ou clavier ?

J’utilise le stylo pour noter les idées qui me viennent à l’esprit quand je suis à la maison. Au cas contraire, je les note dans mon téléphone. Mais pour rédiger un paragraphe ou un chapitre, je me mets au clavier.

  1. Le mot de la fin ?

Écrire, c’est donner une vie scripturaire à une ou plusieurs idées. Écrire, c’est aussi s’extérioriser et assumer cette extériorisation. Et pour finir, je témoigne toute ma gratitude aux Éditions du Panthéon qui a bien voulu porter mes recherches à la connaissance du monde à travers sa publication.

Découvrir "De la sollicitude comme disposition et pratique chez Ricoeur" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/de-la-sollicitude-comme-disposition-et-pratique-chez-ricoeur/

Si vous étiez un livre, vous seriez….

 L’Equipage de Joseph Kessel (Éd. Nouvelle Revue française 1923).

La capacité de faire passer aussi précisément dans le contexte horrible de la première guerre l’insouciance (ou presque) des aviateurs au mode de vie qui reste encore celui de la belle époque. Et l’intrigue où le hasard et peut-être la fatalité mettent à bas ce qui avait d’abord constitué une amitié entre combattants. Un foisonnement de descriptions saisissantes, d’analyses psychologiques tout en suggestion pour le lecteur qui ne peut que réagir. Un roman interactif avant l’heure …  L’héritage de la littérature russe entre les mains d’un natif de la Russie impériale … Le tout en à peine un peu plus de deux cents pages … Écrit à l’âge de vingt-cinq ans … ! Un exploit littéraire !

 Si vous étiez une citation

 Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, 1784)

Parce que mon premier métier d’enseignant m’a conduit à transmettre un savoir et évaluer des connaissances. Flatter un travail est facile et réjouissant. Le blâmer est beaucoup plus difficile. Les deux renvoient respectivement à votre succès ou votre échec dans l’exercice de votre enseignement. D’où la haine du professeur pour la mauvaise note, une autocensure dont il faut pourtant se libérer, pour se donner la liberté de blâmer. Éloge et blâme sont indissociables et permettent la mesure des écarts. Pour le plus grand profit de ceux qui n’ont pas encore réussi et ce, parfois malgré eux …

Il me semble que cela peut se retrouver dans mon travail d’auteur, où les critiques sont acerbes et les éloges appuyés. Pour le plaisir du lecteur, je l’espère …

Si vous étiez un marque-page

 Une œuvre d’Edward Hooper reprise en marque-page par la Réunion des Musées nationaux dans la boutique, à l’occasion de l’exposition au grand palais (2012-2013).

Hooper ou l’art de saisir les situations les plus banales pour en faire des compositions très évocatrices. Magnifique. Hitchcock a dit s’en inspirer. La photographie dans ses films en est une preuve patente. Wim Wenders a dit qu’il était influencé. Deux cinéastes aussi différents qui ont une même source d’inspiration doit signifier quelque chose de fort.  Chacun y trouvera ce qu’il veut bien trouver.

Personnellement, j’y trouve un peu ce que je cherche, tenter de traduire la beauté inégalée de la simplicité.

 Si vous étiez un discours

 Le discours d'Aristide Briand devant la Société des Nations le 7 septembre 1929.

Parce qu’il est l’exemple parfait d’une analyse d’un grand réalisme faite par un idéaliste. Discours qui combat en faveur de la paix mais qui sait d’ores et déjà que la SDN, affaiblie par le refus des États-Unis et de l’Union Soviétique d’y participer, ne parviendra pas à juguler la montée des périls portée avec violence par les régimes autoritaires, installés ou naissants. Une leçon de l’Histoire d’une grande actualité. Formons le vœu (idéaliste… ?) qu’elle sera démentie.

 Si vous étiez une collection

 La collection Chtchoukine telle qu’elle a été exposée à l’espace Louis Vuitton (2016-2017).

Pour le souvenir d’être passé devant une toile en me disant « Tiens … On dirait le déjeuner sur l’herbe de Monet … Mais c’est le déjeuner sur l’herbe … ! Le vrai ! ». Chtchoukine ou le discernement artistique hors du commun d’un mécène à l’écoute de ses amis artistes et qui acceptait d’entendre que même s’il ne comprenait pas pourquoi, il lui fallait acheter une certaine toile. À l’évidence, Ils ne l’ont jamais trompé. Une immense fortune doublée d’une certaine humilité au service d’une grande richesse picturale.

 Si vous étiez un papier

 Un Velin.

Pas tant pour son coût très élevé et la valeur qu’on lui accorde que par la noblesse de son histoire remontant au Moyen Âge. Parce que les premiers manuscrits sur vélin ne sont pas étrangers à ce que nous sommes aujourd’hui. Nous sommes le produit de l’Histoire, les vélin des grandes bibliothèques en sont l’un des mémoires.

 Si vous étiez une bibliothèque

 La bibliothèque centrale du muséum d’histoire naturelle.

Pour le Muséum, musée lui-même, dont elle constitue la trace écrite. Parce qu’elle n’est pas seulement une colossale bibliothèque poly-scientifique (pluridisciplinaire dirait-on aujourd’hui …), mais parce que cette pluralité livresque est un écho à la présentation concrète des sciences que l’on trouve dans les collections. On peut comme cela, commencer très jeune par être émerveillé par la galerie des enfants dans la Grande galerie de l’Évolution, et poursuivre ensuite jusqu’à, pourquoi pas, un diplôme d’études approfondies délivré par le muséum.

Si vous étiez une recette

 Une poitrine de veau farcie façon Paul Bocuse.

Un plat rustique sans ingrédient huppé. Une poitrine de veau ouverte pour la farcir, du veau haché, de la chair à saucisse, bettes, oignons, persil … rien de bien extraordinaire. Mais un plat de savoir-faire pour brider une telle poche sans la percer et de patience pour surveiller la cuisson au four pendant deux heures en arrosant de bouillon. Enfin un plat de partage, une poche pouvant aisément permettre de servir six personnes qui aiment ça !

 À déguster entre amis avec un vin rouge aux arômes de fruits rouges.

 Si vous étiez un titre de livre

La Gloire de mon père, Marcel Pagnol, {Ed. Pastorelly, 1957)

Le livre est charmant, racontant la vie dans la campagne marseillaise à l’époque où elle existait encore … Mais c’est l’idée du père et de sa gloire qui guident ce choix. Le mien, qui n’était pas instituteur comme celui de ce bon Marcel. Ce qui ne l’a pas empêché de m’élever (seul) … en m’instruisant de quelques règles de bon sens, qui m’habitent encore plus depuis que je me suis aventuré dans une entreprise littéraire.

Je n’ai pas manqué de les transmettre à mes enfants. J’espère que leur mémoire fera le reste à l’égard des leurs.

Découvrir la saga de Jeff Sestier : https://www.editions-pantheon.fr/?s=Jeff+sestier

 

1- Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon ouvrage s'intitule le Poker d'espionnage, évoquant l'histoire d'un espion se nommant Jacob Pelletier. Ce dernier est mis en arrêt de travail imposé par sa hiérarchie et par la psychologue du QG des services secrets. Durant une mission difficile, d'un seul coup, des flashs, des images, un blocage négatif se manifeste dans sa tête suite aux décès de sa famille. En effet, il y a onze ans, Jacob Pelletier a perdu sous ses yeux sa famille tuée lors d'un attentat en Espagne. Son regard va croiser celui du terroriste quelques secondes et va enclencher une détresse psychologique chez lui. Toute sa souffrance, les images des cadavres de ses proches, le regard sombre de ce kamikaze va le plonger dans le cauchemar, la solitude... Puis, il va rapidement découvrir de nouvelles informations futures au sujet de la mission à laquelle il a échoué. Cela va enclencher une guerre terrible contre lui-même et sa hiérarchie. Voulant se racheter, l'envie de retrouver une vie stable, prouver à de nombreuses personnes qu'elles ont fait erreur sur lui, Jacob va travailler secrètement, mentir sur le long terme afin de de rendre hommage à sa famille et pour retrouver la paix en lui-même.

2 - Quel message voulez-vous transmettre aux lecteurs ?

Je souhaite faire passer comme message aux lecteurs, à travers le personnage de Jacob Pelletier, qu'on doit toujours avoir confiance en soi. C'est-à-dire, garder ce brin d'espoir pour continuer à croire en ses rêves, obtenir ce que l'on a besoin pour être heureux dans sa vie malgré des obstacles difficiles qui peuvent nous ralentir ou mettre un terme définitivement à notre ambition car certains n'arrive pas à se relever. Or, dans un premier temps, je montre le côté chagrineur dans l'existence de l'agent Pelletier et dans un second temps, à avancer dans le livre, j'évoque le visage d'un homme prouvant que tout n'était pas perdu.

3 - Quelles sont vos sources d'inspirations ?

Mes sources d'inspiration se sont basés sur certains passages de mon passé, de ma propre imagination personnelle ou dans le décor d'un film ou d'un jeu vidéo. Suite à mon ancien job de policier adjoint durant trois ans, je me suis trouvé dans un mal-être vers les derniers mois dans ce métier où j'ai pris conscience que je ne réaliserais pas mes rêves. Je n'étais plus heureux dans ma vie où le manque de sommeil se faisait ressentir en réfléchissant sans arrêt dans sa mémoire, les entretiens avec la hiérarchie et je me suis plongé dans la solitude et le chagrin. Je souhaitais retrouver une vie heureuse et d'avoir ce brin d'espoir de croire en ses rêves. J'ai voulu mettre en perspective cela chez Jacob Pelletier. Ensuite, le reste est venu de mon imagination où ma base de travail se focalise sur un décor créé de par moi-même ou inspiré d'un film. Puis, je me concentre sur le déplacement des personnages, leurs dialogues, leurs expressions du visage... des choses simples que l'on peut faire dans la vie courante.

4 - Quel est le livre qui vous a donné envie d'écrire ?

 l'âge de seize ans, j'ai commencé à lire mon premier livre de roman policier se nommant "A découvert ". Un ouvrage tiré de l'auteur Harlan Coben et c'est à ce moment précis où j'ai pris conscience que j'avais l'envie de mettre à l'écriture. J'ai commencé à l'âge de dix-huit ans où j'écrivais des répliques de mes films préférés, écrire des petites enquêtes policières qui n'avaient aucun sens où au bout de six pages, on découvrait déjà l'auteur des faits !

5 - Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Je me décris comme une personne honnête, ambitieuse et simple.

6 - Quelle est votre citation favorite ?

Ma citation favorite est tirée de l'écrivain Mark Twain : "Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour où vous êtes né et le jour où vous découvrez pourquoi."

7 - Quel est votre rituel d'écriture ?

J'inscris sur un cahier au crayon à papier les grands axes de mon histoire sinon mon rituel d'écriture est assez aléatoire. Je peux me mettre à écrire quand l'inspiration me vient où les idées se mettent en place dans ma tête grâce à une simple observation du monde extérieur ou d'une image visuel. Je peux travailler de deux à six heures devant mon ordinateur, de jour comme de nuit.

8 - Quels sont projets d'écriture pour l'avenir ?

Pour l'avenir, des suites sont prévues sur l'histoire de Jacob Pelletier. Puis, je suis en plein écrit sur une autre histoire de fiction.

9 - Comment s'est fait le choix de votre maison d'édition ?

Mon choix s'est fait simplement sur Internet. J'ai souhaité être édité en recherchant les maisons d'édition existantes. Je ne croyais absolument pas que j'allais être édité. J'ai envoyé mon manuscrit au Editions du Panthéon car ils étaient assez ouverts sur différents styles de travaux comme des poèmes, des pièces de théâtre ou des nouvelles... J'avais le sentiment d'avoir plus de chances auprès d'eux.

10 - Le mot de la fin ?
Mon dernier mot est de vivre de mes bouquins et dans l'espoir qu'ils fassent succès.

Découvrir "Le poker d'espionnage" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/le-poker-despionnage/