Entretiens

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?
Ce livre est un témoignage d’un vécu que j’ai voulu léger et plein d’espoir. Comme un hymne à la vie.
Ce récit peut être partagé avec ceux et celles qui vivent la même chose mais aussi, par ceux qui dans des moments de désarroi ou de douleur veulent baisser les bras. Ceci s’adresse aussi à ceux qui nous entourent, leur faire comprendre ce que nous sommes peut-être incapables de dire de vive voix.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?
En ce qui concerne ce livre, mon vécu. Évidemment, mes enfants et mon entourage, médecins compris.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
Un livre de Georges Sand « la petite fadette ».

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
Volontaire, intuitive, optimiste.

5. Quelle est votre citation favorite ?
Carpe diem ou la vie est belle.

6. Quel est votre mot préféré ?
Deux mots : espoir et bonheur.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?
Aucun réellement excepté s’isoler dans un coin d’un café.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?
Autant en emporte le vent.

9. Stylo ou clavier ?
Stylo et clavier après.

10. Le mot de la fin ?
Apporter de l’espoir.

Résumé de l'ouvrage :

Le cancer du sein touche en France une femme sur huit. Comme tant d’autres avant elle, Agnès n’a pas été épargnée : mais comment surmonte-t-on pareille épreuve ?

Comprenant subitement qu’elle fait partie des mortels, le besoin de témoigner la tenaille. Peindre ou écrire. Ce sera la plume, témoin fidèle de ses peurs, arme essentielle pour vaincre l’immense solitude et l’extrême fragilité dans lesquelles nous plonge la maladie. Miroir de sa résilience, son récit se pare de réconfort, se meut en force et se fait exutoire, pour mieux traduire le quotidien. Bouleversant de sincérité cristalline, authentique reflet d’une femme face à l’angoisse de mourir, cet ouvrage est l’essence intime et pudique de son combat pour la vie. Pour sa fille et son fils, pour son entourage, pour elle-même.

Hymne à la vie si précieuse, aide morale à toutes celles qui doivent vivre cette épreuve, ce récit est le premier ouvrage d’Agnès d’Ormesson aux Éditions du Panthéon.

Avis de l'éditeur :

Cet ouvrage est le témoignage d'une femme dont le parcours rejoint celui de tant d'autres et pourtant, sa lecture nous amène sans détour sur le chemin de la solidarité et de la force mentale. Un premier livre précieux, qui retrace l'essence même d'un combat pour la vie.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Ce Livre parle des péripéties du quotidien, de comment l’on peut grandir et être constructif.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Petites j’aimais énormément les contes de la Rue Broca, je m’inspire de tout ce qui m’entoure, en regardant un objet et en souhaitant lui donner une vie et une histoire.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Je ne suis pas une grande lectrice, l’écriture provient plus d’un besoin. Ma tête est pleine d’histoire, j’ai commencé deux autres ouvrages bien avancés mais en travaillant à 100% j’ai parfois du mal à trouver du temps.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Positive, créative et fataliste.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Le monde a fait de moi une putain et je vais faire du monde un bordel (La visite de la vielle dame de Friedrich Dürrenmatt).

6. Quel est votre mot préféré ?

Partager.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

J’écris très tard le soir à partir de minuit, je me sens dans le monde de la nuit et des rêves.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Élodie et le maître des rêves, la princesse sans mémoire de Serge Brussolo.

9. Stylo ou clavier ?

Stylo puis je reporte sur le clavier, je trouve que cela permet de garder une trame qui tient debout et de reformuler les choses.

10. Le mot de la fin ?

Laissons aux artistes le temps de construire leurs ouvrages

Résumé de l'ouvrage :

Un matou aristocrate tombé amoureux d’une jeune chatte anonyme, un vieux lampadaire jalousant le soleil, une coquette théière au chômage… Bienvenue dans le monde enchanté de Lucie Ruch !
Pour les petits et les plus grands, elle livre un recueil de contes aussi malicieux que poétiques. Heureuses, tragiques ou comiques, les morales de ces historiettes sont autant de leçons de vie à l’attention des enfants. Que faire lorsque l’on est différent ? Que dire lorsque personne ne nous croit ? Que l’on soit un lutin au physique ingrat ou un panda paresseux, nous avons tous une place au sein de ce monde. La magie des contes, décidément, est bien éternelle.
Inspirée par les arts du cirque et sa famille, Lucie Ruch signe son premier ouvrage aux Éditions du Panthéon, illustré par Maëlle Schaller.

Avis de l'éditeur :

Lucie Ruch nous offre un premier ouvrage conjuguant espièglerie et poésie. Chacune des morales résonne en nous comme des leçons de vie trop vite oubliées...

 

Femme de conviction, Annick Lassot voue sa carrière au service de l’enfance et de la jeunesse. En 2009, le départ en retraite sonne aussi le début de sa maladie de Parkinson. Résolument combative, elle prend la plume aux vertus thérapeutiques et prône le partage.

>> L'ensemble de ses ouvrages parus aux Éditions du Panthéon c'est par ici <<

1. Pouvez-vous présenter votre livre ?
J’écris depuis toujours, mais j’ai commencé à publier en 2014.
De 2014 à 2017, 3 recueils de poèmes sont parus : « 50 ans de poèmes », « Juste un souffle », « Sagesse »
Avec ces ouvrages, j’ai concrétisé mon désir de partager la musique des mots, mes émotions et susciter celles des autres.

Sont parus aussi deux livres témoignages sur la maladie de Parkinson :
« La vie d’une dopaMinette » et « une dopaMinette avertie en vaut deux » avec pour objectif de contribuer à faire mieux connaître et reconnaître cette maladie, dont on peut, si l’on se prend en charge, en retarder l’évolution, mais dont on ne guérit pas aujourd’hui… Au milieu de mes poèmes qui évoquent le quotidien, je donne la parole à d’autres malades, accompagnants et soignants qui font part de leur propre vécu, leurs propres expériences… échanger toutes informations utiles à tous, se réconforter mutuellement, aider les plus en détresse à retrouver le goût de la vie.

2. Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Ces livres, composés essentiellement de poèmes écrits au fils des jours, en fonction de l’inspiration du moment, parlent des choses de la vie, des expériences vécues dont on tire enseignement, de ma philosophie, de mes engagements.
Cela peut partir d’un souvenir qui resurgit, d’un parfum, d’une musique, du plaisir de jouer avec les mots, de l’écoute de l’autre , du partage des connaissances, d’un geste, d’une parole…

3. Quel est le livre qui vous a donné l’envie d’écrire ?
L’œuvre de Shakespeare m’a beaucoup marquée… Il nous transporte dans un monde à la fois onirique et réaliste quand il évoque les faiblesses humaines, des intrigues complexes dans des décors souvent féériques !
Pas de livre en particulier donc, sauf ceux qui font rêver comme les contes de Grimm, de Perrault et les fables d’Esope ou de La Fontaine où l’on trouve un bestiaire merveilleux et étrange qui permet à l’auteur de faire dire aux animaux des vérités qu’on n’oserait pas faire dire par des humains.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
En fait, je ne suis jamais sortie de l’enfance… Je considère qu’être poète c’est d’abord avoir la capacité de s’émerveiller de tout, voir ce que les autres ne voient pas, et savoir partager l’intelligence collective, riche de nos différences.

5. Quelle est votre citation favorite ?
« Malgré toutes les difficultés, la vie vaut d’être vécue. »

6. Quel est votre mot préféré ?
« Musique »

7. Quelles sont vos sources d’écritures ?
J’écris pratiquement tous les matins depuis plus d’un demi-siècle, sauf pendant les périodes où j’ai d’abord vécu et où l’activité professionnelle, mon engagement public, ne me laissaient pas assez de temps… Mais j’ai gardé l’inspiration pour la fin de ma vie, où les temps libres sont plus nombreux.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?
« Roméo et Juliette » de Shakespeare
Ou Les œuvres croisées de Louis Aragon et Elsa Triolet

9. Stylo ou Clavier ?
Toujours le stylo plume sur la page blanche pour une écriture spontanée et des vers courts, puis le clavier pour la correction de l’orthographe, la relecture de la musique des mots et la vérification des rimes.

L'écrivaine en plein lecture...

SYLVIE LAURENT BESLAND

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ? 
Mon premier est une pépette qui donne du fil à retordre, mon deuxième un peu d'humour, mon troisième beaucoup de dérision, mon tout est une impression de déjà vu.

2. Quelles sont vos sources d'inspirations ?
Le quotidien.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d'écrire ? 
Aucun, se sont les aléas de la vie qui m'ont donné envie d'écrire.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ? 
Vie intérieure intense.

5. Quelle est votre citation favorite ?
Si vous voulez que la vie vous sourie, apportez-lui d'abord votre bonne humeur.

6. Quel est votre mot préféré ? 
Les mots avec un "y".

7. Quel est votre rituel d'écriture ?
Je note mes idées la nuit, je les mets en forme en début d'après-midi.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?
Les Dieux de Bernard Werber ou les chroniques humoristiques de Didier Decoin.

9. Stylo ou clavier ?
Stylo.

10. Le mot de la fin ?
Bientôt le prochain.

CHRISTIAN GALLION

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Le livre que j’ai écrit est un recueil de poèmes que j’avais conservés depuis des années en espérant pouvoir les faire éditer un jour, comme me le suggéraient, avec insistance, mes enfants et mes amis. Le thème que j’ai choisi d’exposer c’est l’Amour, sous ses formes diverses, avec ses fulgurances, ses bonheurs, ses hommages et aussi ses désillusions et ses souffrances. En somme, l’Amour source de vie. En publiant ce recueil j’ai réalisé un rêve de jeunesse.

2. Quelles sont vos sources d'inspirations ?

La femme d’abord, parce qu’elle n’a pas cessé d’occuper mes pensées et souvent fait naître un sentiment puissant et exquis à partager. La beauté aussi sous toutes ses formes dans le monde où nous vivons. Les émotions, enfin, d’où qu’elles viennent, quand elles viennent nous bouleverser.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d'écrire ? 

Le livre qui m’a donné envie d’écrire c’est le livre d’Alphonse de Lamartine : «  Les Méditations poétiques », car, ce fut une révélation de lire ces vers si beaux qu’ils déclenchaient irrésistiblement mes larmes. Après, un ouvrage de Louis Aragon m’enthousiasma et ce fut :

« Les Yeux d’Elsa ! ». C’est pourquoi ma poésie est parfois lyrique et parfois surréaliste.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ? 

Poète d’aujourd’hui !

5. Quelle est votre citation favorite ? 

Dans Cyrano de Bergerac, la tirade du baiser : « un point rose qu’on met sur l’i du verbe aimer ! »

6. Quel est votre mot préféré ?

Aime !

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Quand vient l’inspiration et selon l’endroit où je me trouve, j’écris avec un stylo sur une feuille de papier, ou sur un carnet posé sur ma table de nuit, la plupart du temps sur mon ordinateur. Je relis plusieurs fois mes textes et corrige le premier jet en essayant toujours de l’améliorer.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Cyrano de Bergerac.

9. Stylo ou clavier ?

Plutôt le clavier.

10. Le mot de la fin ?

Faire connaitre ma poésie pour la POESIE afin que ce genre ne soit pas négligé. Pour ce qui me concerne je n’ai pas tout publié, j’ai encore des poèmes qui attendent d’être lus et partagés, alors, peut-être un jour si DIEU me prête encore un peu de vie.

 

>> Découvrez son recueil Le temps d'aimer en cliquant ici <<

 

FRANÇOIS PETITJEAN

Il y a quelques semaines, nous interrogions François Petitjean à travers un jeu de questions réponses littéraires. L'auteur des deux essais Adworld et Toxic nous révélait ainsi ses secrets et inspirations...

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre (Adworld) ?
Ce livre est une fenêtre ouverte sur l’univers de la publicité, avec ses coutumes, ses innovations réelles ou théoriques, ses entreprises, ses acteurs et ses systèmes de réflexion et de travail.
Le ton est celui des gens qui le font exister, volontairement provoquant, je l’espère parfois drôle, mais jamais dans l’aigreur, et accompagné de propositions et de perspectives.
Si un jeune entrant dans la vie active pense à la publicité, ce livre lui dira ce qu’il va trouver, dans le sérieux d’un « boulot » autant que dans les contradictions d’un « boulot » pas comme les autres.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?
Le plaisir d’abord et avant tout. Celui d’être un peu moqueur, et de tenter d’y mettre des mots. Ensuite, essentiellement, mon expérience professionnelle et un parcours peuplé de vrais sujets de fond autant que d’anecdotes de surface. L’inspiration vient aussi des gens, des personnes rencontrées, naturellement.
Sur la forme, je ne peux pas nier que ma culture générationnelle est plus orientée vers le rock que la sauvegarde des abeilles. Sans nier l’utilité et l’urgence de cette dernière, je suis né avant le sida dans une couche d’ozone totalement inobservée, lorsque des gens marchaient sur la lune et qu’un jeune président était assassiné, entre autres événements. On évolue, mais savoir d’où on vient c’est aussi savoir dans quelle époque on a grandi.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
Un livre d’espionnage écrit par Vladimir Volkoff : « Le retournement ». Je n’ai pas d’explication rationnelle à ce choix. J’ajouterais que la culture du livre c’est comme celle du théâtre : on aime un livre parce qu’on le vit, tant qu’on ne l’a pas terminé il reste présent à l’esprit, on ne peut pas le zapper. Comme au théâtre, on est coincé, jusqu’à la fin, avec des acteurs vivants comme si on les connaissait. Alors écrire est la phase ultime, un risque aussi.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
« J’aime le chocolat » ou « j’ai arrêté de fumer ». (un peu plus que 3, désolé)

5. Quelle est votre citation favorite ?
J’en ai deux (ouf) :
« Quand on parle avec un con il faut être sûr qu’il ne fait pas la même chose ».
(auteur incertain)
Et : « Je n’ai pas d’ami parce qu’être aimable c’est fatigant » Jean Gabin.

6. Quel est votre mot préféré ?
Impertinence.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?
Y penser n’importe où, n’importe quand, parfois de longs temps sans écrire, et quand le moment vient, aligner les pages, un peu en désordre mais très vite, sans « process ». Ensuite réordonner, corriger. Cette phase, banalement, derrière un bureau, dans le silence et la concentration. Et déconnecté.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?
« L’épopée de Gilgamesh » mais je crois qu’ils étaient plusieurs et si je l’avais écrit je serai vieux de plusieurs millénaires. C’est l’un des premiers livres connus, né dans le berceau de l’humanité. Plus marrant que la Bible ou le Coran, comme quoi…

9. Stylo ou clavier ?
Clavier, avec des moments de regret.

10. Le mot de la fin ?
Lisez mon prochain livre : Toxic, sur les médias et l’opinion chez EdP, même veine. Et merci à celzéceux qui ont lu ou liront Adworld, Toxic, et le 3e, actuellement en cours de cuisson.

François Petitjean est un professionnel de la publicité ayant parcouru le monde des agences. Successivement directeur de la stratégie des moyens, directeur général adjoint au sein du groupe Euro RSCG (devenu Havas Wolrdwide), puis directeur du planning stratégique d'Omnicom Media Group, il dirigea ensuite une entreprise de communication dédiée exclusivement à la création de contenus, et donc, à la maîtrise du sens. Choisir les bons mots, en faire de belles histoires et les diffuser, telle est la sainte trinité de ce publicitaire humaniste désireux de transmettre un message fort empli de valeurs. >>>En savoir plus sur son deuxième essai Toxic.

THIERRY DE GREEF

Thierry De Greef est un auteur belgo-canadien, vivant à Montréal. Il a toujours dessiné et écrit, attiré par cette capacité qu’a l’être humain de tisser des liens par le langage et l’expression artistique. Il devient concepteur-rédacteur après avoir fait des études en communication. Il est également chroniqueur, blogueur et auteur.

 

1.Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Le roman noir est né d’une idée : d’arriver à écrire deux romans en une seule histoire qui en offre deux lectures différentes. Le défi était d’écrire une trame temporelle que l’on suit avec deux visions. La première étant celle du bien, celle du psychologue qui répond dans un centre de prévention au suicide, en face d’un psychopathe qui représente le mal et la manipulation. Le choix du roman noir s’est défini par le contexte, on parle de la mort, du suicide, donc c’était de mon point de vue le genre qui correspondait le mieux à l’ambiance, à celle du huis-clos.

 

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Dans le cadre d’Anonyme est la mort, cela part d’un fait vécu puisque j’était répondant dans un centre de suicide à Bruxelles. Sans pour autant décrire tout ce qui est arrivé, il m’avait été impossible de savoir si ce qui se passait était réel ou irréel, puisque cela se passe au téléphone de façon anonyme. C’est cette idée, et celle du téléphone, de manque de repères qui a fait naître le roman. Pour le Chemin d’Heming, j’ai toujours eu envie d’écrire un conte, un rapport d’un homme avec soi-même, et j’ai toujours aimé la mer et les phares… J’aime beaucoup l’idée du vase clos, qui pousse l’humain à chercher des réponses à l’intérieur de lui-même. Dans le cadre de cette pièce, c’est cette idée du chemin que les gens peuvent prendre et que la vie et ses circonstances nous imposent. L’expression théâtrale correspondait le mieux, en tous cas pour une première œuvre. Mais je pourrais un jour en faire un roman !

 

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

C’est une pièce de théâtre, « pauvre B…! » de Patrick Roegiers, d’après Charles Baudelaire au Théâtre Provisoire, qui fut un choc littéraire.

 

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Ne – Sais - Pas

 

5. Quelle est votre citation favorite ?

Ce sont des vers d’Eugène Guillevic :

« Du sable que le vent

Y prenait grain par grain »

 

6. Quel est votre mot préféré ?

Mot !

 

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Ça dépend : il m’est arrivé d’écrire la nuit, ou alors par périodes intenses… C’est-à-dire que je laisse mûrir l’idée, je laisse reposer, je lis, je laisse reposer, j’écris, je laisse reposer… Je n’écris pas de façon linéaire ! L’histoire est dans ma tête, lorsque j’écris le roman je connais le début et la fin, je sais où je veux aller mais je ne sais pas nécessairement par quel chemin. Je suis un angoissé de l’écriture !

 

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

« Le Monde de Sophie » de Jostein Gaarder, parce que ça parle de philosophie et de l’être humain. Mais aussi « Inconnu à cette adresse » de Kressmann Taylor.

 

9. Stylo ou clavier ?

Clavier… mais aussi moodboard !

 

10. Le mot de la fin ?

On n’a jamais fini !

Un roman noir en deux livres, une histoire en miroir, une mécanique oppressante.
La vérité de la mort est un mensonge.
Auteur belgo-canadien, TDG vit à Montréal. Il écrit et dessine depuis toujours, et place audacieusement la création artistique au cœur de sa réflexion. Après Le chemin d’Heming, sa première pièce de théâtre, il déploie tout son talent et son imagination dans un thriller inattendu et déstabilisant.

 

Aujourd'hui, nous souhaitons vous présenter M. Emmanuel Decroix, auteur de l'essai "Révoltez-vous ! S'indigner ne suffit plus" et dont le prochain ouvrage est à paraître de façon imminente aux Éditions du Panthéon.

"L'impertinent" prends dorénavant ses marques à la radio en animant une émission mensuelle autour des sujets qui fâchent : politique, religion, pouvoir,  argent, justice... En somme, les faits de société sur lesquels il a déjà pris la plume. Vous découvrirez à travers ses émissions les points de vue développés dans ses écrits, et pourrez ainsi découvrir l'ensemble de ses propositions.