Actualités

L'ÉCRITURE INCLUSIVE OU LA PART MAL DITE

L’écriture inclusive désigne l’ensemble des attentions graphiques et syntaxiques permettant d’assurer une égalité des représentations entre les hommes et les femmes. Concrètement, cela se traduit par plusieurs principes : ne plus utiliser les antonomases des substantifs « homme » et « femme », d’accorder en genre « les noms de fonctions, grades, métiers et titres », et d’user du féminin et du masculin que ce soit par l’énumération par ordre alphabétique, l’usage d’un point milieu, ou le recours aux termes épicènes ». Cependant, l’initiative fait débat et divise profondément la France. Le magazine culturel Diacritik s’est penché sur la question et en a profité pour livrer son analyse.

 « Depuis quelques jours en France, se dévoile le théâtre désastreux de la misère impondérable de la Réaction politique qui, chose cependant assez nouvelle dans l’histoire immédiate, s’attache pour une fois à l’usage de la langue et à son renouvèlement par l’écriture inclusive. De fait, depuis bientôt un mois, de Jean-Michel Blanquer en passant par Édouard Philippe, chacun (des hommes) fustige l’usage de cette écriture inclusive en se réclamant d’autorité d’un usage unique et normé de la langue, celui rappelé il y a peu par la toujours déjà moribonde Académie française, toujours prompte à sortir de son cénotaphe de la rive gauche pour venir annuler toute forme d’émancipation. Car les arguments de la Réaction contre cette écriture qui ne fait plus emporter le masculin sur le masculin (mais ne l’émascule pas pour autant) ne manquent pas : l’écriture inclusive serait, au choix, un « péril mortel » ; elle ouvrirait à un « illisible » de la langue ; elle serait une « aberration » linguistique absolue. Voilà qui a de quoi faire passer Finnegans Wake de Joyce pour un roman de gare ou aussi bien une réunion de l’Oulipo pour un numéro spécial de Télé 7 jours jeux.

 Pire : parce qu’elle serait le signe d’une nation « désunie » (n’ayons pas peur des mots, surtout des nôtres), cette écriture inclusive entrainerait la fin de la République à la majuscule rutilante car, apprend-t-on, « il n’y a qu’une grammaire, comme il n’y a qu’une langue, qu’une république ». À son corps défendant, l’écriture inclusive serait menaçante comme l’était sous Richelieu les langue régionales, paysannes et partant farouchement insurrectionnelles. L’écriture inclusive serait alors une jacquerie féministe : la paysannerie qui rêverait d’accéder à l’alphabétisation. Et sans doute est-ce bien là que réside le problème dans toute sa confusion politique, savamment entretenue par tous les conservatismes et les rescapés du chevènementisme : le féminisme serait un solécisme. Car l’écriture inclusive serait la part mal dite de la langue. (...) »  >>> Lire la suite sur le site Diacritik.com 

Alors l’écriture inclusive, pour ou contre ?

UN PEU DE POÉSIE DANS CE MONDE DE BRUTES

Parce que Dostoïevski disait vrai lorsqu'il affirmait que « L’art sauvera le monde », les Éditions du Panthéon vous invitent à découvrir ou redécouvrir une courte sélection de recueils de poèmes accueillis ces derniers mois.

Octobre de Gauillaume Solal

 

Ces pages qui semblent écrites malicieusement pour qu’on les cite, constituent une véritable histoire, vivante et verticale, de la profondeur de l'existence. >>> Lire la suite

La valse de l'attente de Maddalena Iaconelli

Poésie troublée, lancinante et fascinante, « La valse de l'attente » sonne comme un hymne à l’amour moderne. Un premier ouvrage très prometteur paru aux Éditions du Panthéon. >>>Lire la suite 

 

Preuve par 3 de Loïc Rébénaque

 

Témoin du temps, de l’histoire et d’une vie. Ce recueil souligne le côté sauvage, sensible et émotif de l’être humain, sans faux semblants ni effets de style. >>> Lire la suite

LES TICS DE LANGAGE

Maladroits ou trop souvent incorrects, les tics de langage révèlent ce que l’on aimerait sans doute parfois cacher. Les pires sont ceux que l’on s’approprie par mimétisme, conscient ou non, d’abord dans un environnement familier, puis ceux, qui représentent le signe d’un conflit intérieur ou finalement l’expression d’un trait de caractère marquant.

Quoi qu’on en pense, ces mots ou expressions trahissent surtout notre maladresse.

Nous connaissons tous un proche qui utilise « pour la simple et bonne raison » avant de justifier un fait. Du coup, tout devient une simple et bonne raison, sans raison, ce qui entame la crédibilité de l’intention initiale. Si nous suivons la théorie évoquée plus haut, cela révélerait donc un manque de confiance total qui amènerait à sur-user de ce tic imparable pour faire taire son auditoire. Futé ce Michel !

Autre tic très prisé, le célèbre « tu vois ?! » qui représente une belle façon, totalement insupportable, d’interroger sans cesse son interlocuteur. Une interpellation qui démontre cette fois un esprit confus, manquant de clarté et qui persiste à vouloir obtenir les faveurs de son auditoire. Triste béquille !

Enfin, ceux dont nous devons nous débarrasser au plus vite sont ceux qui permettent de nous situer socialement. « J’ai envie de dire », « je dis ça, je dis rien », « j’avoue », « c’est juste pas possible » tout ce que vous trouverez, peu importe… Véritables fioritures qui saturent nos phrases à défaut d’y ajouter des idées. Soyons simples et détendus et épurons notre syntaxe ! Nul besoin également de couper son (manque d’) idée avec des interjections inutiles pour maintenir le contact avec son interlocuteur. Si le sujet est intéressant, il devrait se suffire à lui-même. Sinon changez d’interlocuteur… La meilleure idée reste encore d’apprendre à nous engager dans notre propos. Affirmer plutôt que suggérer. Être précis plutôt que bavard. En bref, être un peu moins parasités par nos tics.

Et n’oubliez pas, ceux qui « croivent » font erreur.

À bon entendeur,

Les librairies sont des lieux sans équivalent. Conviviales et souvent authentiques, elles se placent véritablement au cœur de la vie culturelle. C’est donc passionnés, que nous vous proposons de découvrir les cinq librairies que nous affectionnons le plus.

LIBRAIRIE SELEXYZ, MAASTRICHT

Cette adresse unique, placée dans une église dominicaine du XIIIe siècle, couvre un éventail de plus de 25 000 livres. Dans le chœur, un salon de lecture, dans l'abside un bar, où un autel en forme de croix sert de table pour se restaurer avant ou après ses achats.

À contempler sans limite…

Boekhandel Dominicanen, Dominicanerkerkstraat 1, C211 C2 Maastricht

 

EL ATENEO, BUENOS AIRES

Cette librairie est un ancien théâtre aux allures baroques, dont la scène est à présent occupée par des rayons interminables d’ouvrages. En plus d’acheter des livres, les visiteurs peuvent admirer les sublimes moulures et autres fresques qui y figurent.

Le + : l’on peut également se « prélasser » dans les sièges des anciennes loges le temps d’une petite lecture.

Av. Santa Fe 1860, 1123 CABA, Argentine

 

LIVRARIA LELLO, PORTO

La Livraria Lello représente la librairie la plus ancienne de la ville et d’un même coup, l’une de ses plus grandes fiertés. Avec son architecture néo-gothique/art nouveau, elle impressionne par son célèbre vitrail, ses boiseries antiques et l’escalier en colimaçon.

Un monument si beau, qu’il en aurait inspiré J.K Rowling pour Harry Potter…

Rua das Carmelitas 144, 4050-161 Porto, Portugal

 

LIBRAIRIE TROPISMES, BRUXELLES

Construites en 1847, l'ancien haut-lieu du jazz "Blue Note" abrite une librairie depuis les années 80. Vous y découvrirez entre autres, l’authentique salle de bal pour jeunes filles sages, l'impressionnante mezzanine et les colonnes enrubannées qui intègrent désormais les rayonnages de livres. Un véritable joyau.

Galerie des Princes 11, 1000 Bruxelles, Belgique

 

SHAKESPEARE & COMPANY, PARIS

Fondée dans les années 50, cette librairie a accueilli les plus grands auteurs de la Beat Generation et fascine encore par son sens inégalé de la bohème. Ce lieu passionnant fut au cours des années 20, le lieu de prédilection des célèbres Ernest Hemingway & James Joyce. C’est donc tout naturellement que l’on vous invite à le découvrir dans le 5e arrondissement de Paris… Bonne découverte !

 37, rue de la bûcherie, 75005 Paris

 

 

 

KARINE BAILLET, L’INARRÊTABLE

Le 21 avril, Karine Baillet révélait au grand public le récit de ses exploits sportifs et autres Conquêtes de femme. Véritable témoignage invitant au dépassement de soi, cette double vice-championne du monde de raid multisports y raconte avec humilité son étonnant palmarès.

Dans la continuité de cette passion, elle intervient aujourd’hui comme organisatrice de manifestations sportives dont l’une d’elle s’est tenue le weekend du 10 et 11 juin, pour une 6ème édition dédiée aux femmes.

Le Touquet Raid Amazones est un raid multisports qui consiste à parcourir plus de 40 kilomètres en deux jours, avec une multitudes d’épreuves faites de canoë, VTT, course à pied et autres surprises…

C’est donc sous le signe du soleil et de la féminité que cet événement a su conjuguer épreuves physiques sur le littoral et soirée de gala très chic, pour un weekend aussi convivial que festif !

Crédit photo Nicolas Vienne

Karine Baillet se réjouit :

« Une superbe édition du Touquet raid amazones ! Comme chaque année, nous avons pu vivre un moment de convivialité, de dépassement de soi et d’échanges ! Bravo à toutes les participantes… Merci d’être revenues ou d’avoir découvert notre raid ! Notre événement monte en puissance chaque année, c’est un beau rassemblement de femmes. Merci également à nos fidèles partenaires et mon équipe d’organisation sans qui nous ne pourrions organiser. 

Je retiendrai de cette édition : la venue de Mme Macron que j’ai gardé en surprise, un formidable moment d’échanges, le départ sur la plage, toujours émouvant, les couleurs des 125 bateaux sur l’eau, un véritable spectacle, les visages des femmes épanouies à l’arrivée, nos moments d’amitié partagés! »

 

Karine Baillet, Brigitte Macron & les amazones 

Retrouvez l’ouvrage dans notre catalogue :

http://www.editions-pantheon.fr/catalogue/conquetes-de-femme/

 

 

Notre avis d’éditeur :

Pour qu'une victoire soit assurée, il faut les armes adéquates. Pour Karine Baillet, qui dispose entre autres d'une paire de jambes, de bras et d'yeux d'acier, ce sera son mental inouï. Prêt pour toutes les aventures, paré pour chaque épreuve et sensible à toutes les causes. Car la conquête est un substantif résolument féminin, comme le prouvent le dictionnaire et Karine Baillet. Et nous aurions tort d'en douter !

Le site de Karine Baillet : http://www.karinebaillet-organisation.com

Les immanquables du jeudi - France Bleu

Du lundi au vendredi de 8h15 à 8h45, retrouvez l'émission "Les immanquables du matin" sur France bleu Hérault.

Le 02 février dernier, c'est le roman de Nicole Gibelin, "La Comtesse de Barranquilla" qui était mis à l'honneur par Léopoldine.

"Dans l'écriture de Nicole Gibelin, il y a un peu de ce foisonnement que l'on retrouve dans celle de García Márquez"

À écouter à partir de la 25ème minute !

Samedi 14 janvier prochain, le livre et de la lecture seront à l’honneur partout en France pour la première édition de la Nuit de la lecture.

Bibliothèques et librairies ouvriront leurs portes au public, sur des horaires étendus, le temps d’une soirée de découvertes et d’animations exceptionnelles.

Lectures en pyjama, en musique ou en langue des signes, rencontres avec des auteurs, débats, spectacles, chasses au trésor...

Petits et grands pourront découvrir ou re-découvrir, dès la tombée de la nuit, la richesse des bibliothèques et des librairies sous une lumière nouvelle. La nuit, c’est un univers réinventé du livre qui se laisse appréhender à travers les nombreuses animations proposées, offrant un contexte privilégié pour une découverte ludique. Les milliers de bibliothèques françaises, qui comptent parmi les lieux incontournables de culture et de savoir, constituent, avec les autres points de la lecture publique, le premier réseau d’équipements culturels de proximité. Avec les librairies, elles ont donc un rôle majeur à jouer dans le développement d’une société de dialogue éclairé aux valeurs partagées. Cette manifestation vient souligner la manière dont la conversation avec les livres et les débats d’idées nous nourrissent, nous permettent d’échanger et de nous situer dans les enjeux de notre société.

Nous avons hâte d'assister à cette première édition et espérons en voir d'autres !