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À l'occasion de la Journée mondiale de la sclérose en plaques qui a lieu le 30 mai, découvrez deux ouvrages liés au sujet publiés aux Éditions du Panthéon.

1. "Chaque jour un peu moins" d'Olivier Brenkman

« Le manque de spontanéité est pallié par une réflexion dont la résolution est souvent limitée à une simple approbation ou désapprobation, mais qui bien souvent me suffit : en gros, je ne parle plus pour ne rien dire. Je deviens une sorte de moine qui mûrit sa réflexion sur le monde qui l’entoure, y compris sur mes interlocuteurs de réseau qui me procurent un feed-back appréciable. La communication écrite m’a toujours plu, anyway. »

En 2015, Olivier Brenkman se heurte à un diagnostic implacable : il est atteint de la maladie de Charcot. Comme sa main ne peut plus écrire et que sa voix l’abandonne, il commence à communiquer à l’aide d’un ordinateur. Grâce à son œil, les lettres et les mots peuvent alors se former et plus que tout, lui permettre d’entretenir le lien avec ceux qu’il aime.

C’est ainsi qu’il nous emporte dans le tourbillon de ses pensées. De la perte d’autonomie à la découverte de contrées lointaines, il raconte la solidarité d’un village, la force des liens qui l’entourent et son corps devenu une prison pour son cerveau. Grâce à l’amour indéfectible, le courage et la résolution des siens, il entame un nouveau combat, celui d’une nouvelle vie, une façon pour eux comme pour lui de repousser l’inéluctable.

Son cerveau déborde d’intelligence et son œil vif réagit à tout, scrute l’entourage, manie l’humour, la dérision, les jeux de mots… Car au-delà de tout, Olivier Brenkman est un homme lucide et profondément vivant.

Avis éditeur : Un témoignage édifiant par l’effort d’esprit dont Olivier Brenkman a fait preuve pour parvenir à nous faire comprendre sa vie. Des confessions sans fard qui révèlent toute sa dérision face au tragique de son handicap.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

2. "Sur le chemin de la vie…" de Jacqueline Planchon

 

« Je conserve à jamais en moi tous ces petits moments de bonheur bien plus précieux que tous ces biens matériels que l’on pourrait s’offrir ici-bas et si je suis seule aujourd’hui et que personne n’ose plus me parler de toi de peur de me faire du mal, je tiens à leur dire que la mort ne sépare pas deux êtres qui s’aiment parce qu’ils continueront de s’aimer plus encore. »

Apprendre à vivre seul, à se lever sans trouver personne à ses côtés ; apprivoiser cette soudaine solitude, d’autant plus cruelle que rien autour n’a changé. Comment se reconstruire, quand on a perdu la personne que l’on aime ?

Après le décès de son époux, Jacqueline Planchon confie sa peine et son bonheur : avec beaucoup de pudeur, de sensibilité et de douceur, elle raconte leur vie, leur couple, et surtout leur amour. D’une tendresse bouleversante, elle se remémore leur histoire, faite de moments difficiles mais aussi de petits riens de la vie qui font que l’on se bat et que l’on s’accroche pour ne pas céder au désespoir. Vibrant d’amour, ce témoignage est un crayon dans le cœur qui révèle sans révolte ni amertume la cohabitation avec la maladie, et nous rappelle que tout est encore à faire. Poignant.
À 62 ans, Jacqueline Planchon a dompté sa souffrance en lui faisant comprendre qu’elle devait lui laisser des moments de répit. Thérapeutique, ce récit est aussi un hommage à son mari, qui ne s’est jamais avoué vaincu par la sclérose en plaques.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

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Dimanche 27 mai aura lieu la Fête des Mères ! L'occasion de vous présenter une sélection d'ouvrages publiés aux Éditions du Panthéon.

1. "Conquêtes de femme" de Karine Baillet et Sophie Chegaray

Karine Baillet, c’est un étonnant palmarès : 30 pays traversés, 2 podiums aux championnats du monde et des centaines de milliers de dénivelés en course internationale et raids de haut niveau. C’est la 1ère femme à traverser la Manche sur 4 embarcations différentes, la 1ère femme à participer en 2009 au Quaduro et à l’Enduropale du Touquet, course internationale de sports mécaniques.
C’est tour à tour du VTT, canoë, kayak, roller, course à pied, athlétisme, spéléo, alpinisme, natation, planche à voile, wakeboard, catamaran de sport, et kite surf. C’est un pilote d’hélicoptère, un chef d’entreprise, une conférencière, un coach, une enseignante, un auteur et une organisatrice d’événements. Karine Baillet, c’est une sportive du plus haut niveau, une aventurière sans limite, une exploratrice intrépide à l’énergie hors norme. C’est mille femmes en une seule, mille vies en une force motrice, mille projets en un capitaine indéfectible.
Les pieds dans les baskets, le poing tendu vers l’avenir et la tête dans les étoiles !

Sophie Chegaray, dans son parcours de journaliste à travers la Nouvelle-Calédonie, l’Afrique et la France, tisse un même fil rouge : révéler les richesses humaines. Ses reportages et chroniques traduisent un besoin viscéral de comprendre, de s’identifier et de traduire les comportements et le quotidien des femmes et des hommes du monde. Sa rencontre avec Karine Baillet est une évidence, prolongement authentique de sa quête humaine. L’aider à se confier, à se livrer, à partager cette trempe exceptionnelle dont elle est dotée depuis toujours : tel a été le travail que Sophie Chegaray a accompli en entrant dans la peau d’une aventurière de l’extrême.

Avis éditeur : Pour qu'une victoire soit assurée, il faut les armes adéquates. Pour Karine Baillet, qui dispose entre autres d'une paire de jambes, de bras et d'yeux d'acier, ce sera son mental inouï. Prêt pour toutes les aventures, paré pour chaque épreuve et sensible à toutes les causes. Car la conquête est un substantif résolument féminin, comme le prouvent le dictionnaire et Karine Baillet. Et nous aurions tort d'en douter !

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2. "Avec elle, vous êtes tranquilles" de Violaine Ascarel

« Je me souviens de la première fois où je suis allée la chercher. Son regard perdu, son visage rougi par les larmes. Je ne m’y attendais pas. Au moment de la laisser, Camille m’avait embrassée et s’était tout de suite tournée vers les jouets. Le changement de nounou avait l’air de se dérouler sans problème. J’étais partie l’esprit tranquille, persuadée que tout irait bien. »

Voici l’histoire d’un combat. Celui qu’une mère n’a pas su mener. De ses observations à ses ressentis, elle balaye chacune de ses rencontres avec la nourrice de ses enfants. Rien de grave ne s’est vraiment produit, et pourtant, elle se retrouve presque dévastée face à celle qui la fait douter de tout. Et principalement de son rôle de mère.

Derrière les apparences de la courtoisie, ces deux femmes n’ont jamais fait jeu égal. De sa difficulté à s’affirmer, Violaine Ascarel a développé une méfiance, une vacillation, jusqu’à la tourmente. Comment s’est-elle délivrée de ce sentiment ? De quelle façon s’est achevée cette relation toxique ? Et les enfants dans tout ça ?

Avis éditeur : Un ouvrage fragile et sincère, témoignant d’une situation des plus anxiogènes pour toutes les mères.

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3. "Les enfants c’est que du bonheur… ou pas !" de Amélie Vallegeas Bonin

 

« Avoir des enfants c’est super.
D’ailleurs, on trouve toujours que ce sont les nôtres les plus beaux, les mieux habillés, les mieux élevés, les plus mignons, les plus tout en fait. Une fois qu’ils sont autonomes, on est heureux d’en avoir fait. »

Amélie a 40 ans, est mariée et mère de 3 enfants. Depuis plus de dix ans, elle est assistante maternelle, alors le monde des petites têtes blondes, elle connaît ! Les boutchous, c’est un peu toute sa vie. De sa volonté d’avoir un bébé à sa grossesse, de son accouchement à son nouveau rapport aux autres, elle revient sur tous les épisodes d’une vie.

Avec humour et tendresse, elle nous entraîne ainsi au cœur de cette expérience universelle : vergetures, insomnies, cheveux ternes mais aussi échographies, premiers sourires et joies d’un nouveau quotidien. À la fois album souvenir pour les unes et carnet préventif pour les autres, cet ouvrage dépeint les aventures et les aléas d’une mère au XXIè siècle.

Si avoir des enfants est un évènement extraordinaire, ce n’est pas forcément le conte de fées auquel on a voulu vous faire croire. Dans ce témoignage drôle et pourtant sérieux, Amélie Vallegeas Bonin offre tout un programme en dévoilant ce que les autres se sont bien gardées de vous dire jusque-là ! Les enfants c’est que du bonheur… ou pas ! est son premier ouvrage paru aux Éditions du Panthéon.

Avis éditeur : Un témoignage amusant et décalé qui dépeint les aventures d’une mère au XXIe siècle. Grossesse, naissance, petite enfance, joies et tracas, l'auteur nous apprend à sourire de ces moments étonnamment fugaces.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

4. "Ulysse, son identité à travers les femmes" de Efi Papavassilopoulou

 

« Ulysse se réalise par les femmes et pour les femmes dans sa légende du voyageur. Hélène, Pénélope, Nausicaa, Calypso, Circé forment son identité. Dans chaque île, il sort de la mer nu et les déesses s’occupent de lui. Avec chacune, il change, adopte une nouvelle attitude, se refait. Son désir est porté vers Ithaque et Pénélope. Le désir d’Ithaque n’est que l’alibi, c’est le voyage qui donne du sens à son existence. Cela se révèle avec le temps. »

Les voyages d’Ulysse relatent une quête épique, mais aussi un périple initiatique et identitaire. Son regard sur le monde et sur les autres s’affûte grâce à Circé, Calypso, Nausicaa, les sirènes et prend conscience du néant et de la mort… Et au bout du chemin, une autre femme personnifie son but ultime, sa finalité et le foyer de sa sagesse : Pénélope, qui l’attend à Ithaque.

L’analyse d’Efi Papavassilopoulou est ici absolue : Ulysse a su construire son caractère et sa condition d’homme grâce au concours des femmes dont il croise le chemin tout au long de son voyage, et de son existence. L’auteur nous propose dans cet essai de découvrir les détails de ce parcours savamment guidé par celles qu’en d’autres temps l’on nommait le « sexe faible ».

Avis éditeur : Une analyse poussée et habilement menée sur la construction identitaire d’un héros emblématique de la littérature classique, à travers les personnages féminins qu’il croise.

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5. "Elisabète, écorchée vive" de Alain Cohard

« Ce soir-là dans son lit, pour la première fois depuis janvier lors du départ de ses parents, Elisabète faillit à la promesse faite à sa mère de prier en pensant très fort à elle. Et pourtant toutes ses pensées convergent vers Luanda. Mais comment retourner là-bas ? »

Luanda, Funchal, Genève. Hodukoma, Elisabète, Emma. Trois villes, trois pays, trois générations de femmes. Sur plus d’un siècle de tourments, de joies et de peines, ce sont des époques et des mœurs différentes, chacune marquée par le racisme, la soumission, la bourgeoisie et l’hypocrisie. Mais aussi le cœur, ses sentiments et ses élans. D’une plume riche et colorée, sans cesse en mouvement, Alain Cohard donne vie à ces femmes à la fois altières et vulnérables. D’un geste, il entrelace leurs destins et scelle leur futur. Il était une fois, dans les années 50…

Avis éditeur : Alain Cohard livre un récit fort en images où trois générations s'entrechoquent pour révéler les tourments de femmes pendant plus d'un siècle. Une véritable saga féminine aussi émouvante que captivante.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0

Auteur de trois ouvrages publiés aux Éditions du Panthéon, Thierry  De Greef est un un auteur belgo-canadien vivant à Montréal depuis 2001. Après un entretien avec l'institutrice de sa fille, il décide de proposer la création d'un atelier de création théâtrale et de stimulation de la créativité à l'école. Retour sur cette initiative originale.

Sur la base de la pièce Le Chemin d’Heming, l’auteur invite les élèves, du primaire ou du secondaire, à créer un monde où une personne vivant en huis clos, comme un gardien de phare (Émile), crée des liens avec des personnages secondaires pour ne pas sombrer dans la folie ou ne pas rester seule. La vision peut être rationnelle (le personnage est atteint de maladie mentale) ou alors onirique, comme un conte (Alice au pays des merveilles); le texte de la pièce ne le dit jamais et laisse aller le lecteur à la libre interprétation. Émile, vivant dans son phare, a autour de lui quelques personnages mythiques, comme Ulysse le héros grec, Amandine la sirène et Charles Nungesser l’aviateur dont l’avion s’est abîmé en mer.

Cette construction théâtrale en huis clos a pour but de permettre aux élèves de se créer un monde soit totalement imaginaire ou faisant référence à des univers qui leur sont propres et qu’ils connaissent.

Plan de l’atelier :

  1. Présentation de la pièce Le Chemin d’Heming : résumé de l’histoire et structure créative présentée (guide et structure).
  2. Atelier de groupe et de création d’une scène ou deux. Placer le contexte avec un léger synopsis, avant et après. Création d’une scène et des personnages. Atelier d’écriture.

Présentation aux autres élèves de la classe dans un jeu d’acteur. Cette partie démontre aux enseignants que les élèves sont des acteurs nés et qu’ils ont un plaisir certain à découvrir le jeu et le théâtre de cette façon. Découverte de la musicalité des mots et du pouvoir de l’écriture « orale ».

Source : Les écrivains à l'école

<<Retrouvez tous les ouvrages de Thierry de Greef>>

"Le chemin d’Heming"

Émile, il pourrait être accroché au phare de la Veille ou à celui d’Ar Men, le nom n’a pas d’importance finalement. Il aurait pu être marin. Il est le gardien de ce phare qui lutte et qui veille. On le croit seul, mais il ne l’est pas. Bien entouré, dans un huis clos forcé, au milieu des éléments déchaînés.

Il y a Ulysse, son ami de longue date, qui ne sait trop ce qu’Homère attend de lui. Il y a Amandine, celle de la mer, l’onde claire des courants et la voix des marins. Il y a aussi Charles, l’aristocrate au grand nom mondialement connu excepté d’Émile. Charles Nungesser est tombé de haut, son Oiseau Blanc s’est abîmé. En mer.

"Anonyme est la mort" suivi de "La mort est anonyme"

Un roman noir en deux livres, une histoire en miroir, une mécanique oppressante.

La vérité de la mort est un mensonge.

Auteur belgo-canadien, TDG vit à Montréal. Il écrit et dessine depuis toujours, et place audacieusement la création artistique au cœur de sa réflexion. Après Le chemin d’Heming, sa première pièce de théâtre, il déploie tout son talent et son imagination dans un thriller inattendu et déstabilisant.

 

<<Retrouvez l'interview de  Thierry de Greef>>

À l'occasion de la sortie du troisième ouvrage de Thierry Daullé intitulé "Le voyage en Occident d'un singe d'Orient" publié aux Éditions du Panthéon, focus sur cette saga en forme de triptyque qui constitue un voyage initiatique à travers la Terre chinoise et sa culture.

1. Les trois sceaux de l’année du singe

« Les trois Initiés ont donc, à la face du Ciel, un triple rôle à jouer, reprend Sun
Song avec passion. Tout d’abord, détenir et protéger le témoin sacré du Mandat
céleste, garant du pouvoir suprême. Ensuite, remettre ce sceau au souverain
qui accède au pouvoir impérial et le convaincre de l’inestimable valeur de ce
témoin. Enfin, dans la continuité de l’empire, assurer la transmission et la
remise de l’objet sacré au successeur, au moment du changement d’Auguste
souverain, ce qui arrivera nécessairement, car malgré ses rêves, ses recherches
et ses efforts, nul empereur ne pourra prétendre être immortel. »

Au IIIème siècle avant J.-C., trois hommes d’exception fondent le Sanmimeng,
une société secrète dont la mission est de garantir la protection éternelle du
pouvoir impérial chinois. Passionnément consacrés à leur périlleuse vocation,
ses membres sont des hommes et femmes de chair et de sang, ordinaires
ou d’exception, dont le destin est d’accompagner dans l’ombre ceux qui
gouvernent la Chine, des débuts du premier empire jusqu’à nos jours.

Haletante, cette épopée est un voyage initiatique à travers le temps et
l’espace, qui nous dévoile une facette grandiose de la Chine, construite au
fil des terribles luttes pour le pouvoir, des guerres féroces et des brûlantes
rencontres amoureuses. Articulée comme un roman classique de l’Empire du
Milieu, elle nous en révèle à chaque page la profondeur de l’âme : transportés,
nous embarquons avec les héros à bord d’une jonque descendant le Yangtsé…

Avis éditeur : Captivant et enivrant, ce roman historique est une ode
à la Chine et à sa civilisation ô combien riche et ancestrale.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754729550/#pct0

2. Trois singes pour un dragon

« Maintenant, ce n’est plus très compliqué, enchaîne He Yongfu. Regardez bien : le caractère yuán 猿 s’écrit bien avec deux composants. À gauche, c’est l’élément clé appelé « l’animal à griffes ». Or, Maître Chen nous recommande de ne plus voir la griffe. J’enlève donc cet élément, dit He en dissimulant la partie gauche du caractère de son index, et je ne conserve que le composant de droite. Et il dessine le nouveau caractère ainsi obtenu : 袁. Celui-là se prononce aussi yuán, exactement comme le singe, n’est-ce pas ? Et de quoi s’agit-il ? Ou plutôt… De qui s’agit-il ? »

Chine, XXe siècle. Au début de ce nouveau millénaire, l’empire du Milieu s’effondre. Les Initiés du Sanmimeng, une société secrète dont la mission est de garantir la protection éternelle du pouvoir impérial, poursuivent leur traversée dramatique et héroïque de l’Histoire chinoise.

L’immense pays s’apprête à vivre des dizaines d’années de souffrances et de bouleversements, au milieu des guerres civiles, de l’invasion japonaise et de la révolution. La famille de Yin Min, petite fille de Shanghai, est prise dans la tourmente jusqu’à la Révolution culturelle. En Occident, celle de Tristan Peiron, petit garçon passionné par la Chine, traverse les années de guerre et d’après-guerre, jusqu’aux révoltes de 1968. Il est devenu vital pour le destin de l’Empire céleste que les trois sceaux soient enfin réunis : mais sont-ils définitivement dispersés ?

Avec ce deuxième tome de la saga Les trois sceaux de l’année du singe, Thierry Daullé signe un voyage dans le temps et l’espace, à travers deux destins qui, peut-être, pourraient bien se rejoindre un jour.

Avis éditeur : Thierry Daullé a su mettre à profit son imagination et sa connaissance pointue de la civilisation chinoise, pour développer une épopée grandiose et impitoyable, à l’instar de l’Empire du Milieu dont il est si magnifiquement épris.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754736152/#pct0

3. Le voyage en Occident d’un singe d’Orient

Pour le troisième volet de cette saga, l’auteur nous emmène cette fois au cœur même de l’histoire douloureuse du XXe siècle en Chine – la terrible Révolution culturelle et la mort de Mao, la tragédie de la place Tian’anmen, l’ouverture et la modernisation galopante de l’immense pays et les tentatives de réconciliation avec Taïwan. C’est dans ce contexte périlleux que les Initiés du Sanmimeng tentent coûte que coûte de mener à bien leur mission et d’appuyer le pouvoir politique, de Pékin à Taipei.
Dans le même temps, deux destins exceptionnels se croisent avant de, peut-être, se rejoindre un jour. Tristan Peiron, à Paris, et Yin Min, à Shanghai, deux natifs de l’année du Singe, si passionnés mais si différents, œuvrent pourtant avec le même but : retrouver enfin le sceau sacré, perdu depuis seize siècles, et préserver le fragile équilibre dont dépend le sort de la Chine. Ce faisant, ils pourraient même réussir à rapprocher les deux Sanmimeng afin que l’unité de cette institution sacrée soit enfin restaurée.
Mais rien ne sera jamais simple. Les vies personnelles si mouvementées de nos héros les entraînent plusieurs fois bien loin de leur mission capitale.
Et pourtant, la réunification historique de la Chine n’est-elle pas à portée de main ?

Avis éditeur : Passionné de l’Extrême-Orient, Thierry Daullé nous emmène dans ce troisième opus au cœur de l’histoire complexe de la Chine au XXème siècle. Un ouvrage passionnant et extrêmement bien documenté, qui ouvre des perspectives sur l’avenir de cet immense pays.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754736152/#pct0

Retrouvez Pierre Mouchel, auteur de "Le Cotentin et ses habitants..." publié aux Éditions du Panthéon, dans une série très intéressante de podcasts enregistrés sur Radio France Bleu Cotentin.

Pierre Mouchel est né en 1927 à Valognes dans le Cotentin où il a effectué toute sa scolarité. Féru de l'histoire de son pays et de sa région, il a écrit deux ouvrages publié aux Éditions du Panthéon, "C’est le pays qui m’a donné le jour" et "Le Cotentin et ses habitants...".

Retrouvez les émissions enregistrées sur Radio France Bleu Cotentin par le journaliste Lionel Robin à propos de cette région marquée par l'Histoire et au patrimoine si riche.

https://www.francebleu.fr/emissions/fier-de-mon-50-histoire-et-patrimoine/cotentin/le-cotentin-et-ses-habitants-du-neandertal-au-numerique

https://www.francebleu.fr/emissions/fier-de-mon-50-histoire-et-patrimoine/cotentin/pres-de-l-actuelle-valognes-au-1er-siecle-de-notre-ere-il-y-avait-une-cite-gallo-romaine-alauna

https://www.francebleu.fr/emissions/fier-de-mon-50-histoire-et-patrimoine/cotentin/le-sire-de-gouberville-et-son-journal-au-xvieme-siecle

https://www.francebleu.fr/emissions/fier-de-mon-50-histoire-et-patrimoine/cotentin/pierre-mouchel-auteur-du-livre-le-cotentin-et-ses-habitants-du-neandertal-au-numerique

https://www.francebleu.fr/emissions/fier-de-mon-50-histoire-et-patrimoine/cotentin/bretel-frere-a-valognes-fin-xixeme-l-une-des-plus-grandes-beurreries-au-monde

 

Créées à Paris au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les Éditions du Panthéon ont produit dès la fin des années 1940 une collection d'ouvrages richement illustrés, la collection Pastels.

Ses livres, réédités, bénéficièrent d'une reliure industrielle caractéristique de la période : à la Bradel en pleine toile monochrome sous rhodoïd, ornée d'un motif estampé ; L'illustration, si elle est rare et parfois d'une qualité inégale (Gradassi), est généralement minutieuse... Parmi les artistes contributeurs, il faut citer C. Chopy (A. Daudet), J. Gradassi (Ed. Rostand), R.-J. Sornas (Th. Gautier) ou encore S. Ballivet (Balzac).

Titres de la collection

Les livres sont classés par auteur. Les noms des illustrateurs figurent entre parenthèses.

[Chrétien de Troyes.] Tristan & Iseut (J. Gradassi)

Balzac, Honoré (de). Eugénie Grandet. Balzac, Honoré (de). La cousine Bette. (J. Le Coultre) Balzac, Honoré (de). Splendeurs et misères des courtisanes (S. Ballivet)

Baudelaire, Charles. Les Fleurs du Mal. (J. Roubille)

Boylesve, René. La Leçon d’amour dans un parc. (M. Pouzet)

Daudet, Alphonse. Contes du Lundi. (Cl. Chopy) Daudet, Alphonse. Le Petit chose. (Cl. Chopy) Daudet, Alphonse. Les Lettres de mon moulin (Cl. Chopy)

Desmarest, Marie-Anne‎. ‎Torrents. (M. Pouzet)

Deulin, Charles. ‎Les Contes d’un buveur de bière.‎ (N. Düm)

Flaubert, Gustave. Madame Bovary. (J. Roubille) Flaubert, Gustave. Salammbo. (J. Roubille)

France, Anatole. L’Étui de nacre.

Fromentin, Eugène. Dominique. (Cl. Chopy)

Gautier, Théophile. Le Roman de la momie. (J. Roubille)

Hugo, Victor. Notre Dame de Paris.

Lamartine, Alphonse (de). Graziella. (R. Sornas)

Molière. Théâtre.

Musset, Alfred (de). Le Chandelier. (M. Bertrand)

Pagnol, Marcel. Marius. Pagnol, Marcel. Fanny. Pagnol, Marcel. César. Pagnol, Marcel. Topaze.

Rostand, Edmond. Chantecler. (J. Gradassi) Rostand, Edmond. Cyrano de Bergerac. (J. Gradassi) Rostand, Edmond. L’Aiglon. (J. Gradassi)

Stendhal. Le rouge et le noir. (A. Patte)

N'hésitez pas à nous envoyer des clichés aux Éditions du Panthéon si vous avez la chance de posséder un ouvrage de cette collection !

Sources : AURORÆ LIBRI

>> Retrouvez le catalogue papier et numérique des Éditions du Panthéon <<

À l'occasion de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson, focus sur Annick Lassot, auteur de plusieurs ouvrages liés au sujet aux Éditions du Panthéon.

Femme de conviction, Annick Lassot voue sa carrière au service de l’enfance et de la jeunesse. En 2009, le départ en retraite sonne aussi le début de sa maladie de Parkinson. Résolument combative, elle prend la plume aux vertus thérapeutiques et prône le partage. 

Sagesse

« Mon esprit
Veut me faire comprendre
Qu’il s’agit
D’apprendre,
Tout simplement,
À être heureux. »

Depuis que le diagnostic de la maladie de Parkinson est établi, Annick Lassot est sans cesse à la recherche de nouvelles connexions. Courageuse, elle lutte contre cette posture penchée vers l’avant, pour enfin se redresser et appréhender le monde, et la pathologie, en face, droite, debout. Jusqu’à la fin de la vie !

À travers ce cinquième ouvrage, l’auteure nous fait voyager dans des mondes, des souvenirs et des images tous différents, au fil de l’inspiration du moment, dans sa réalité où l’imagination transcende le quotidien. Car c’est un combat de tous les jours, fait d’émotions, de couleurs et de musique qu’elle dépeint. Généreuse, elle le partage comme autant de liens d’amitié tissés au fil des rencontres, tous nécessaires pour nourrir l’esprit, maintenir la plasticité cérébrale. Tout simplement, retrouver le propre de l’humanité : s’émerveiller de tout, savoir rire… Et aimer !

Avis éditeur : Les souvenirs, la musique, aimer : Annick Lassot nous le confirme, nous avons nos propres pouvoirs de guérison. Car avec la sagesse, vient le bonheur…

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754734257/#pct0

 Une dopaMinette avertie en vaut deux!

« J’imagine le jour
Où pour toujours
Je serai libre

Enfin de vivre
Comme tout le monde,
Loin du mal immonde

Qui aujourd’hui inonde
Ma vie sans répit
Et m’offre le pire… »

Dans la lignée de son précédent ouvrage La vie d’une dopaMinette, Annick Lassot poursuit sa quête d’expériences vécues et de connaissances sur la maladie de Parkinson, dont on ne guérit toujours pas aujourd’hui. Par le biais de la poésie, elle pose des mots sur ce mal qu’elle n’a pas vu venir et évoque la souffrance, la difficulté de la vie quotidienne, la solitude et le temps qui passe, parfois plus douloureux encore.

Si les traitements et les différentes thérapies minimisent ou retardent les symptômes, ils permettent de vivre et d’espérer ! Mieux connaître la maladie, rester actif et devenir acteur dans ses propres soins. Il s’agit là du message essentiel d’Annick Lassot qui nous offre un témoignage sincère sur sa démarche, enrichi de conseils pratiques et de repères utiles.

Vecteur d’espoir et d’optimisme, son point de vue de dopaMinette ouvre le débat en ce qui concerne et interpelle chacun d’entre nous. Comme elle sait si bien le faire, Annick Lassot utilise la musique des mots comme autant de liens humains. Sa poésie titille notre intelligence collective et nous fédère. En d’autres mots, en regardant la maladie en face, son message est un vrai barrage à la maladie qui nous donne chaud au cœur.

Avis éditeur : Cet ouvrage s’adresse à tous, et en particulier aux dopaMinets et dopaMinettes pour qu’ils ne baissent jamais les bras, car il faut se battre au quotidien pour donner du sens et de la beauté à la vie. Rayon de soleil dans l’obscurité, le témoignage d'Annick Lassot est, comme chacun de ses ouvrages, un formidable vecteur d’espoir, d’espérance et de ténacité.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754734257/#pct0

La vie d’une dopaMinette

« Nous avons tant à dire, à partager, à offrir !
Puisque nos neurones qui sécrètent la dopamine continuent de mourir et nous privent ainsi du plaisir de la récompense… “éclatons-nous” dans les disciplines artistiques ! Libérons-nous dans le partage de la musique, de la poésie, des couleurs, du beau, en toute confiance et amitié, c’est là la clé du bonheur, c’est notre récompense intellectuelle et cela a sans doute des répercussions sur la façon dont nous luttons contre la maladie. Plus qu’avant retenons le présent, profitons des petits bonheurs de chaque instant. »

Comme la bête du Gévaudan, la maladie de Parkinson est une bête curieuse et furieuse, et dont on ignore l’origine. S’il faut connaître son ennemi pour mieux le combattre, il est donc essentiel d’informer l’opinion. Car il faut qu’elle sorte enfin de l’ombre !

En évoquant le quotidien des malades, Annick Lassot leur donne la parole, ainsi qu’à tous ceux qui les soignent et les accompagnent. Cet ouvrage s’adresse à tous, et en particulier aux dopaMinets et dopaMinettes pour qu’ils ne baissent jamais les bras, car il faut se battre au quotidien pour donner du sens et de la beauté à la vie. Rayon de soleil dans l’obscurité, son témoignage est un formidable vecteur d’espoir, d’espérance et de ténacité. Chaleureuse et sincère, elle met sa création au service d’un recueil de conseils pratiques et de reflets de la maladie, nimbé de poésie, comme elle sait si bien le faire.

Avis éditeur : En évoquant le quotidien des malades, Annick Lassot leur donne la parole, ainsi qu’à tous ceux qui les soignent et les accompagnent. Cet ouvrage s’adresse à tous, et en particulier aux dopaMinets et dopaMinettes pour qu’ils ne baissent jamais les bras, car il faut se battre au quotidien pour donner du sens et de la beauté à la vie.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754734257/#pct0

Juste un souffle

« Merci à celle
Qui m‘a permis,
Comme l‘hirondelle
Au printemps
Revient au pays,
De retrouver mes chansons,
De communiquer ma passion. »

Combative, Annick Lassot veut tout essayer pour ralentir la maladie et diminuer les effets désastreux de la mort des neurones sécrétant la dopamine, indispensable pour transmettre aux muscles les ordres du cerveau. À la recherche de sa propre force intérieure, elle souhaite partager les différentes expériences thérapeutiques qu’elle traverse. Les mots sont sa catharsis, son témoignage et sa vision du monde, car elle respire comme elle écrit : en expirant la douleur pour mieux inspirer tout le bonheur du monde.

Avis éditeur : Dans ce deuxième ouvrage édité aux Éditions du Panthéon, Annick Lassot, atteinte de la maladie de Parkinson, nous dévoile un aspect fantastique de son lyrisme. Avec sensibilité et beaucoup d’amour, elle souffle des baisers sur nos joues et juste un souffle de mots sur nos vies. Une bouleversante leçon de courage, de pugnacité mais surtout d’humanité.

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50 ans de poèmes

« Il n’y a rien de mystérieux, Comme l’abeille, le vent colporte La vie. »

Annick Lassot aime le vent, la pluie, le givre sur les vitres et les bourrasques fantasques du temps. Ne présagent-ils pas le printemps ?

De phrases qui fusent en refrains saisissants, les rythmes du slam de l’auteure nous touchent. Elle nous initie à cette culture et brise notre vision trop étriquée de cet art.

Avis éditeur : Femme de conviction, Annick Lassot voue sa carrière au service de l’enfance et de la jeunesse. En 2009, le départ en retraite sonne aussi le début de sa maladie de Parkinson. Résolument combative, elle prend la plume aux vertus thérapeutiques et prône le partage.

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>> Rencontre avec... Annick Lassot <<

Alors que le Salon du Livre de Paris a fermé récemment ses portes, redécouvrez les haut-lieux de la capitale en matière de pensée culturelle et de littérature.

Le Procope

Ouvert en 1686 par Francesco Procopio dei Coltelli, un italien de Palerme, le Procope est le premier endroit de Paris où l'on peut déguster un café assis et lire la presse tranquillement. Fréquenté par La Fontaine et Racine, puis Diderot et Beaumarchais, on y croise aujourd'hui Amélie Nothomb, Marc Dugain, Éric-Emmanuel Schmitt ou encore Bernard Werber. Depuis cinq ans, l'établissement a créé plusieurs prix littéraires : le Prix Procope des Lumières (2012) et le Prix de Cuisine bourgeoise (2017).

Le Procope. 13, rue de l'Ancienne-Comédie (VIe). Tél: 01 40 46 79 00. Tlj de 11h30 à minuit.

Le Café de la Paix

Depuis 1862, le Café de la Paix et sa vue imprenable sur l'Opéra a vu défiler de nombreux écrivains. Grâce aux Goncourt qui l'ont choisi pour déjeuner avec Daudet, l'endroit devient vite à la mode. De Maupassant à Victor Hugo, d'Oscar Wilde à Marcel Proust, tous ont admiré les dorures de style Napoléon III, les colonnes en stuc et le plafond peint par Charles Garnier. Un temps lieu de réunion de l'Académie Goncourt, la Café de la paix sera également fréquenté par Ernest Hemingway.

Le Café de la Paix. 5, place de l'Opéra (IXe). Tél.: 01 40 07 36 36. Tlj de 7h à 10h30, de 12h à 15h et de 18h à 23h30.

Le Café de Flore

Pendant près d'un demi-siècle depuis 1887, le Café de Flore va être le lieu de référence en matière de pensée culturelle et de littérature. Transformé en salle de rédaction par Guillaume Apollinaire, le café germanopratin sera plus tard le lieu de rendez-vous de Françoise Sagan, Picasso, Giacometti et Boris Vian, puis le QG du le couple existentialiste Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Depuis 1994, le Café de Flore accueille chaque année au mois de novembre le jury du Prix de Flore créé par Frédéric Beigbeder, qui récompense un jeune auteur au talent jugé prometteur.

Le Café de Flore. 172, boulevard Saint-Germain (VIe). Tél.: 01 45 48 55 26. Tlj de 12h à 14h30 et de 19h à 23h30.

La Closerie des Lilas

Vieille d'un siècle et demi, la Closerie des Lilas a vu passer Baudelaire, Verlaine, Gide et Paul Fort, le prince des poètes, lors de ses mardis littéraires. Et aussi Alain-Fournier, Jarry, Verhaeren, Maeterlinck, Dorgelès, Apollinaire... et Lénine ! Dans l'entre-deux-guerres, le café se modernise et devient un des hauts lieux de la colonie américaine, où se croisent notamment Hemingway, Fitzgerald, Miller... Plus tard, elle deviendra le restaurant favori du journaliste Jean-Edern Hallier et du chanteur Renaud. Créé en 2007 par Carole Chrétiennot, la fille des actuels propriétaires, le prix de La Closerie des Lilas couronne chaque année une romancière de langue française.

La Closerie des Lilas. 171, boulevard du Montparnasse (VIe). Tél.: 01 40 51 34 50. Tlj de 11h30 à 1h30.

Les Deux Magots

À partir des années 20, Les Deux Magots, dont le nom vient d'un magasin de nouveautés qui occupait les lieux, devient le lieu de rendez-vous de nombreux artistes et intellectuels. S'y croiseront Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, mais aussi Alfred Jarry, Foujita, Guillaume Apollinaire, Elsa Triolet, Louis Aragon, André Gide, Jean Giraudoux, Picasso, Fernand Léger. es courants de pensées y naissent: le surréalisme sous l'égide d'André Breton, l'existentialisme autour de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. En 1933, le prix des Deux Magots est créé pour contre-balancer le prix Goncourt jugé trop académique.

Les Deux Magots. 6, place Saint-Germain des Prés (Vie). Tél.: 01 45 48 55 25. Tlj de 7h30 à 1h.

Source : Le Figaro.fr

À l'occasion de la Journée Mondiale du Théâtre ce mardi 27 mars, découvrez notre sélection d'ouvrages au sein du catalogue des Éditions du Panthéon.

C'est à Vienne en 1961 au cours du 9ème Congrès mondial de l'Institut International du Théâtre que sur la proposition de Arvi Kivimaa faite au nom du Centre finlandais a été créée une Journée Mondiale du Théâtre.

Depuis 1962, chaque année, le 27 mars (date de l'ouverture de la saison 1962 du Théâtre des Nations à Paris) la Journée Mondiale du Théâtre est célébrée par les Centres Nationaux de l'IIT qui existent actuellement dans une centaine de pays du monde ainsi que par d’autres membres de la communauté théâtrale internationale.

1. Monsieur Nez d'Albina von Klix

Cette pièce est basée sur «Le journal d’un fou» de Nikolaï Gogol paru en 1835, une nouvelle grotesque aux allures de récit presque fantastique dont l’écriture semble empreinte de théâtralité. Cependant, l’œuvre d’Albina von Klix dépasse la simple adaptation et révèle une véritable création originale.

Le personnage principal de la pièce est Monsieur Nez. Il habite New York et travaille comme assistant dans une compagnie d’assurances. Son intérêt principal : l’écriture. Il aime écrire et croit que seule cette activité a une signification dans la vie. C’est le motif principal de l’histoire. Monsieur Nez est écrivain et son imagination est supérieure à la normale. La pièce va ainsi suivre d’un côté le développement graduel d’une schizophrénie naissante et de l’autre, la tragédie d’un homme sensible face à la démence.

Avis éditeur : cette création originale conjugue avec talent comédie délirante et tragédie grotesque. Elle peut être considérée comme un spectacle son et lumière de l’esprit de Gogol. Un bel hommage et une traduction réussie !

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754734257/#pct0

2. La Mort de la Poupée suivie de Bobok de Jean-Paul Rosart

Un dimanche matin comme un autre, dans la cuisine d’une maison quelque part en campagne, un cri retentit. Qui a tué la poupée ?

Liés par une sourde violence et pourtant incapables de communiquer entre eux, la mère, le père, la fille et le grand-père s’enferment dans un simulacre de procès, véritable huis clos anxiogène et infernal. Ce sont les années 60 et le souvenir de la guerre rôde, toujours très présent. Mais à ce propos, la guerre est-elle vraiment finie ? Le fils qui y était parti il y a bien longtemps a prévenu qu’il en reviendrait ce dimanche. Il faudra pourtant bien trouver le meurtrier avant son retour afin qu’il ne se rende compte de rien.

Mais, au fait… Peut-on assassiner une poupée ?

Bobok est un long monologue théâtral adapté librement d’une nouvelle de Dostoïevski. La scène se passe dans un cimetière où il arrive que parfois les morts parlent encore entre eux, le temps de leur décomposition.

Avis éditeur : Intemporelles : voilà qui qualifie d'emblée de jeux ces deux pièces de théâtre, sorties de leur torpeur. Mais nous irons encore plus loin : non contents de réveiller ces belles endormies, force est de constater qu'elles sont, à l'instar des autres oeuvres de Jean-Paul Rosart, d'une finesse sertie d'intelligence, brillantes d'actualité. Reste à savoir, maintenant, qui a tué la poupée...

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754736831/#pct0

3. Darwin, fallait-il le tuer ? de Guillaume Jest

Depuis qu’il a théorisé l’évolution des espèces et l’origine de l’Homme, Darwin n’a cessé de susciter des polémiques : quelle est la place du divin dans la Création ? L’idée de la sélection naturelle ne conduit-elle pas à justifier l’élimination de ceux qui ne peuvent s’adapter, au mépris de nos valeurs humanistes ? La peur des conséquences que ces débats pourraient entraîner pousse certaines institutions à rejeter le darwinisme, au mépris d’une réalité scientifique qu’il est pourtant aujourd’hui difficile de nier. Mais si Darwin a entraîné tant de bouleversements, n’aurions-nous pas dû tout mettre en œuvre pour l’empêcher de diffuser ses travaux ?

Cette pièce de théâtre s’inspire librement de cette histoire pour tenter de répondre à cette question. Guillaume Jest nous projette directement dans l’ambiance anglaise de 1830 et nous conduit d’un dîner dans un manoir anglais, à une extraordinaire expédition maritime dans l’immensité de l’océan Pacifique.

En alternant légèreté de ton, actions, et aventures lointaines, l’auteur nous ouvre une passionnante page de l’Histoire, tout en maintenant une tension aboutissant à une fin des plus inattendues… Laissant à chacun le droit de juger s’il fallait tuer Darwin ou non !

Avis éditeur : cette création originale est aussi divertissante qu’ingénieuse. Elle facilite la compréhension des enjeux de la mutation de notre monde.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754736695/#pct0

4. En rencontrant Godot de Tiburce Koffi

S’annonçant comme un écho à la célèbre «En attendant Godot» de Samuel Beckett, cette pièce prolonge les interrogations qui font le charme mystérieux du texte de l’écrivain irlandais. Durant plus de soixante ans, Godot fut attendu. À présent, Tiburce Koffi nous le montre en sortant l’énigmatique personnage de son silence.

Cette pièce, au style délié et chargé d’humour, représente bien plus qu’une simple et légitime fantaisie d’un écrivain subversif. Véritable hommage à Beckett et au théâtre de l’absurde, «En rencontrant Godot» relancera certainement les débats autour du chef-d’œuvre !

Avis éditeur : l’attente rarement réputée comme étant un moment sympathique, pousse l’intérêt à la rendre idyllique. Tiburce Koffi le confirme en nous offrant une pièce aussi divertissante que réussie !

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754736794/#pct0

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Qu’est-ce qu’un livre numérique ?

Un livre numérique, aussi appelé eBook ou ePub, est la version numérisée d'un livre, et dont la lecture se fait sur une liseuse. Même si l’explosion de ce marché n’a pas réellement eu lieu en France (3 à 7% du marché de l’édition selon les sources), il n’en demeure pas moins que le livre numérique est un micromarché en croissance, et s’impose petit à petit comme une alternative complémentaire au support papier.

Un développement limité en France

Différents facteurs expliquent que la place du livre numérique reste marginale en Europe et en particulier en France, au contraire du secteur musical :

  • le frein de l'équipement
  • un catalogue français limité
  • un prix unique réglementé
  • un bon maillage de librairies

Des perspectives d'évolution intéressantes

La réalité augmentée, au coeur de toutes les innovations technologiques récentes, s'installe progressivement dans le domaine de la presse et de l'édition. Ainsi, l’ajout d’audio ou de vidéo va faire apparaître de nouveaux livres “augmentés” qui ouvrent des perspectives intéressantes pour ce support.

Sources : SNE, L'OBS, ActuaLitté

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