Archives de l'auteur : EDP

Si vous étiez un livre, vous seriez….

Un évangile selon Saint Jean-Luc, une sorte de synthèse du borderline entre les deux évangélistes : Luc, un chercheur au service de la parole et Jean explosant de maîtrise dans l’Apocalypse.

Si vous étiez une citation 

« Si tu n’écris pas, tu n’existes pas » Fernand Oury

Si vous étiez un marque-page

Ce serait un marque-page magique sur lequel, chaque jour, apparaîtrait une citation correspondant au bilan de ma journée.

Si vous étiez un discours

La déclaration de Simone Veil, ministre de la santé, sur les motifs de la réforme de la législation sur l'avortement, à l'Assemblée nationale le 26 novembre 1974.

Si vous étiez une collection

La collection des oeuvres complètes de Freud publiée chez PUF, présentant, en 22 ouvrages, l’intégralité des textes freudiens pilotée et mise en place dès 1984, autour d’André Bourguignon, Jean Laplanche et Pierre Cotet.

 Si vous étiez un papier

 Celui très simple, en bloc quadrillé, qui m’a servi de support pendant des années lors de mes consultations thérapeutiques. J’aimerais qu’il me renvoie combien de fois j’ai pu vraiment être efficace avec mes patients.

 Si vous étiez une bibliothèque

Très modestement, la mienne, qui m’accompagne et grossit depuis plus de 40 ans, au rythme de mes métiers, de mes émotions et des passions qui m’ont animé.

 Si vous étiez une recette

 Le meilleur bœuf bourguignon de tout l’univers est celui de ma mère mais comme elle n’est plus de ce monde, je me fierais à la recette de Paul Bocuse.

 Si vous étiez un titre de livre

Un livre de Simone Pacot : « L’évangélisation des profondeurs »

 Découvrir "Seul dans un fossé" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/seul-dans-un-fosse/

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon essai portant sur la sollicitude met en exergue l’agir éthique qui est fondamental à la vie bonne et au vivre ensemble. Et cet agir n’est possible que grâce à un sujet éthique. Par conséquent, le sujet de l’action est bien avant tout un être qui possède des dispositions éthiques. Lesquelles dispositions qui font que sa satisfaction ne se transformerait pas à l’insatisfaction de l’autre.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Il s’agit des auteurs philosophiques. Il y a entre autres Paul Ricœur, Emmanuel Kant, Emmanuel Levinas, Edmond Husserl, Martin Heidegger, Hannah Arendt, Tom L. Beauchamp, James F. Childress et Aristote.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

"Les principes de l’éthique biomédicale" de Beauchamp et Childress.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Disposition, écoute et attention.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

"Toute conscience est conscience de quelque chose" de Edmond Husserl.

  1. Quel est votre mot préféré ?

Ecoute (je m’écoute, j’écoute l’autre, j’écoute la nature…)

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

En tant que philosophe, mon écriture vient des recherches à partir des lectures, de la réflexion, des médias, des observations empiriques comme scientifiques. Mais surtout j’écris quand je suis inspiré et motivé. Car il y a aussi des périodes de sécheresse littéraire. Je note les idées qui me viennent partout où je suis. Je les note dans mon téléphone, sur des papiers et dans le bloc note. Après je les organise en paragraphes par proximité argumentaire. Mais pour rédiger, je me mets au clavier. Et là, ça vient comme un fleuve qui coule.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

La coexistence pacifique : mythe ou réalité ?

  1. Stylo ou clavier ?

J’utilise le stylo pour noter les idées qui me viennent à l’esprit quand je suis à la maison. Au cas contraire, je les note dans mon téléphone. Mais pour rédiger un paragraphe ou un chapitre, je me mets au clavier.

  1. Le mot de la fin ?

Écrire, c’est donner une vie scripturaire à une ou plusieurs idées. Écrire, c’est aussi s’extérioriser et assumer cette extériorisation. Et pour finir, je témoigne toute ma gratitude aux Éditions du Panthéon qui a bien voulu porter mes recherches à la connaissance du monde à travers sa publication.

Découvrir "De la sollicitude comme disposition et pratique chez Ricoeur" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/de-la-sollicitude-comme-disposition-et-pratique-chez-ricoeur/

Si vous étiez un livre, vous seriez….

 L’Equipage de Joseph Kessel (Éd. Nouvelle Revue française 1923).

La capacité de faire passer aussi précisément dans le contexte horrible de la première guerre l’insouciance (ou presque) des aviateurs au mode de vie qui reste encore celui de la belle époque. Et l’intrigue où le hasard et peut-être la fatalité mettent à bas ce qui avait d’abord constitué une amitié entre combattants. Un foisonnement de descriptions saisissantes, d’analyses psychologiques tout en suggestion pour le lecteur qui ne peut que réagir. Un roman interactif avant l’heure …  L’héritage de la littérature russe entre les mains d’un natif de la Russie impériale … Le tout en à peine un peu plus de deux cents pages … Écrit à l’âge de vingt-cinq ans … ! Un exploit littéraire !

 Si vous étiez une citation

 Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. (Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, 1784)

Parce que mon premier métier d’enseignant m’a conduit à transmettre un savoir et évaluer des connaissances. Flatter un travail est facile et réjouissant. Le blâmer est beaucoup plus difficile. Les deux renvoient respectivement à votre succès ou votre échec dans l’exercice de votre enseignement. D’où la haine du professeur pour la mauvaise note, une autocensure dont il faut pourtant se libérer, pour se donner la liberté de blâmer. Éloge et blâme sont indissociables et permettent la mesure des écarts. Pour le plus grand profit de ceux qui n’ont pas encore réussi et ce, parfois malgré eux …

Il me semble que cela peut se retrouver dans mon travail d’auteur, où les critiques sont acerbes et les éloges appuyés. Pour le plaisir du lecteur, je l’espère …

Si vous étiez un marque-page

 Une œuvre d’Edward Hooper reprise en marque-page par la Réunion des Musées nationaux dans la boutique, à l’occasion de l’exposition au grand palais (2012-2013).

Hooper ou l’art de saisir les situations les plus banales pour en faire des compositions très évocatrices. Magnifique. Hitchcock a dit s’en inspirer. La photographie dans ses films en est une preuve patente. Wim Wenders a dit qu’il était influencé. Deux cinéastes aussi différents qui ont une même source d’inspiration doit signifier quelque chose de fort.  Chacun y trouvera ce qu’il veut bien trouver.

Personnellement, j’y trouve un peu ce que je cherche, tenter de traduire la beauté inégalée de la simplicité.

 Si vous étiez un discours

 Le discours d'Aristide Briand devant la Société des Nations le 7 septembre 1929.

Parce qu’il est l’exemple parfait d’une analyse d’un grand réalisme faite par un idéaliste. Discours qui combat en faveur de la paix mais qui sait d’ores et déjà que la SDN, affaiblie par le refus des États-Unis et de l’Union Soviétique d’y participer, ne parviendra pas à juguler la montée des périls portée avec violence par les régimes autoritaires, installés ou naissants. Une leçon de l’Histoire d’une grande actualité. Formons le vœu (idéaliste… ?) qu’elle sera démentie.

 Si vous étiez une collection

 La collection Chtchoukine telle qu’elle a été exposée à l’espace Louis Vuitton (2016-2017).

Pour le souvenir d’être passé devant une toile en me disant « Tiens … On dirait le déjeuner sur l’herbe de Monet … Mais c’est le déjeuner sur l’herbe … ! Le vrai ! ». Chtchoukine ou le discernement artistique hors du commun d’un mécène à l’écoute de ses amis artistes et qui acceptait d’entendre que même s’il ne comprenait pas pourquoi, il lui fallait acheter une certaine toile. À l’évidence, Ils ne l’ont jamais trompé. Une immense fortune doublée d’une certaine humilité au service d’une grande richesse picturale.

 Si vous étiez un papier

 Un Velin.

Pas tant pour son coût très élevé et la valeur qu’on lui accorde que par la noblesse de son histoire remontant au Moyen Âge. Parce que les premiers manuscrits sur vélin ne sont pas étrangers à ce que nous sommes aujourd’hui. Nous sommes le produit de l’Histoire, les vélin des grandes bibliothèques en sont l’un des mémoires.

 Si vous étiez une bibliothèque

 La bibliothèque centrale du muséum d’histoire naturelle.

Pour le Muséum, musée lui-même, dont elle constitue la trace écrite. Parce qu’elle n’est pas seulement une colossale bibliothèque poly-scientifique (pluridisciplinaire dirait-on aujourd’hui …), mais parce que cette pluralité livresque est un écho à la présentation concrète des sciences que l’on trouve dans les collections. On peut comme cela, commencer très jeune par être émerveillé par la galerie des enfants dans la Grande galerie de l’Évolution, et poursuivre ensuite jusqu’à, pourquoi pas, un diplôme d’études approfondies délivré par le muséum.

Si vous étiez une recette

 Une poitrine de veau farcie façon Paul Bocuse.

Un plat rustique sans ingrédient huppé. Une poitrine de veau ouverte pour la farcir, du veau haché, de la chair à saucisse, bettes, oignons, persil … rien de bien extraordinaire. Mais un plat de savoir-faire pour brider une telle poche sans la percer et de patience pour surveiller la cuisson au four pendant deux heures en arrosant de bouillon. Enfin un plat de partage, une poche pouvant aisément permettre de servir six personnes qui aiment ça !

 À déguster entre amis avec un vin rouge aux arômes de fruits rouges.

 Si vous étiez un titre de livre

La Gloire de mon père, Marcel Pagnol, {Ed. Pastorelly, 1957)

Le livre est charmant, racontant la vie dans la campagne marseillaise à l’époque où elle existait encore … Mais c’est l’idée du père et de sa gloire qui guident ce choix. Le mien, qui n’était pas instituteur comme celui de ce bon Marcel. Ce qui ne l’a pas empêché de m’élever (seul) … en m’instruisant de quelques règles de bon sens, qui m’habitent encore plus depuis que je me suis aventuré dans une entreprise littéraire.

Je n’ai pas manqué de les transmettre à mes enfants. J’espère que leur mémoire fera le reste à l’égard des leurs.

Découvrir la saga de Jeff Sestier : https://www.editions-pantheon.fr/?s=Jeff+sestier

 

1- Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon ouvrage s'intitule le Poker d'espionnage, évoquant l'histoire d'un espion se nommant Jacob Pelletier. Ce dernier est mis en arrêt de travail imposé par sa hiérarchie et par la psychologue du QG des services secrets. Durant une mission difficile, d'un seul coup, des flashs, des images, un blocage négatif se manifeste dans sa tête suite aux décès de sa famille. En effet, il y a onze ans, Jacob Pelletier a perdu sous ses yeux sa famille tuée lors d'un attentat en Espagne. Son regard va croiser celui du terroriste quelques secondes et va enclencher une détresse psychologique chez lui. Toute sa souffrance, les images des cadavres de ses proches, le regard sombre de ce kamikaze va le plonger dans le cauchemar, la solitude... Puis, il va rapidement découvrir de nouvelles informations futures au sujet de la mission à laquelle il a échoué. Cela va enclencher une guerre terrible contre lui-même et sa hiérarchie. Voulant se racheter, l'envie de retrouver une vie stable, prouver à de nombreuses personnes qu'elles ont fait erreur sur lui, Jacob va travailler secrètement, mentir sur le long terme afin de de rendre hommage à sa famille et pour retrouver la paix en lui-même.

2 - Quel message voulez-vous transmettre aux lecteurs ?

Je souhaite faire passer comme message aux lecteurs, à travers le personnage de Jacob Pelletier, qu'on doit toujours avoir confiance en soi. C'est-à-dire, garder ce brin d'espoir pour continuer à croire en ses rêves, obtenir ce que l'on a besoin pour être heureux dans sa vie malgré des obstacles difficiles qui peuvent nous ralentir ou mettre un terme définitivement à notre ambition car certains n'arrive pas à se relever. Or, dans un premier temps, je montre le côté chagrineur dans l'existence de l'agent Pelletier et dans un second temps, à avancer dans le livre, j'évoque le visage d'un homme prouvant que tout n'était pas perdu.

3 - Quelles sont vos sources d'inspirations ?

Mes sources d'inspiration se sont basés sur certains passages de mon passé, de ma propre imagination personnelle ou dans le décor d'un film ou d'un jeu vidéo. Suite à mon ancien job de policier adjoint durant trois ans, je me suis trouvé dans un mal-être vers les derniers mois dans ce métier où j'ai pris conscience que je ne réaliserais pas mes rêves. Je n'étais plus heureux dans ma vie où le manque de sommeil se faisait ressentir en réfléchissant sans arrêt dans sa mémoire, les entretiens avec la hiérarchie et je me suis plongé dans la solitude et le chagrin. Je souhaitais retrouver une vie heureuse et d'avoir ce brin d'espoir de croire en ses rêves. J'ai voulu mettre en perspective cela chez Jacob Pelletier. Ensuite, le reste est venu de mon imagination où ma base de travail se focalise sur un décor créé de par moi-même ou inspiré d'un film. Puis, je me concentre sur le déplacement des personnages, leurs dialogues, leurs expressions du visage... des choses simples que l'on peut faire dans la vie courante.

4 - Quel est le livre qui vous a donné envie d'écrire ?

 l'âge de seize ans, j'ai commencé à lire mon premier livre de roman policier se nommant "A découvert ". Un ouvrage tiré de l'auteur Harlan Coben et c'est à ce moment précis où j'ai pris conscience que j'avais l'envie de mettre à l'écriture. J'ai commencé à l'âge de dix-huit ans où j'écrivais des répliques de mes films préférés, écrire des petites enquêtes policières qui n'avaient aucun sens où au bout de six pages, on découvrait déjà l'auteur des faits !

5 - Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Je me décris comme une personne honnête, ambitieuse et simple.

6 - Quelle est votre citation favorite ?

Ma citation favorite est tirée de l'écrivain Mark Twain : "Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour où vous êtes né et le jour où vous découvrez pourquoi."

7 - Quel est votre rituel d'écriture ?

J'inscris sur un cahier au crayon à papier les grands axes de mon histoire sinon mon rituel d'écriture est assez aléatoire. Je peux me mettre à écrire quand l'inspiration me vient où les idées se mettent en place dans ma tête grâce à une simple observation du monde extérieur ou d'une image visuel. Je peux travailler de deux à six heures devant mon ordinateur, de jour comme de nuit.

8 - Quels sont projets d'écriture pour l'avenir ?

Pour l'avenir, des suites sont prévues sur l'histoire de Jacob Pelletier. Puis, je suis en plein écrit sur une autre histoire de fiction.

9 - Comment s'est fait le choix de votre maison d'édition ?

Mon choix s'est fait simplement sur Internet. J'ai souhaité être édité en recherchant les maisons d'édition existantes. Je ne croyais absolument pas que j'allais être édité. J'ai envoyé mon manuscrit au Editions du Panthéon car ils étaient assez ouverts sur différents styles de travaux comme des poèmes, des pièces de théâtre ou des nouvelles... J'avais le sentiment d'avoir plus de chances auprès d'eux.

10 - Le mot de la fin ?
Mon dernier mot est de vivre de mes bouquins et dans l'espoir qu'ils fassent succès.

Découvrir "Le poker d'espionnage" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/le-poker-despionnage/

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il y a plusieurs manières de présenter son livre, et, pour ce qui me concerne, ce chemin que j’ai emprunté est tellement long et improbable, un chemin de 60 ans, que je choisirai d’en présenter plutôt l’histoire qui l’accompagne que l’ouvrage lui-même. Pour cela, j’emploierai trois manières différentes de décrire mon parcours qui pourront, peut-être chacune, apporter au lecteur une perspective plus aboutie de mon livre :

A - Un banal puzzle de la carte de France

La genèse de l’ouvrage débute avec un déclencheur, mon premier puzzle de la carte de France et les premières images qu’il me suggère qui dès lors ne me quitteront plus. Comme une porte qui s’ouvre dans un lieu improbable et qui m’interpelle. L’enfant que j’étais n’a su y résister, j’ai poussé la porte et ce que j’y trouvais derrière était tout aussi improbable que la porte elle-même. Comme la feuille blanche de l’écrivain, l’univers que je découvrais alors était plein de vide, comme une ambiance vierge de couleurs, « blanche », qui ne laissait apparaître qu’un chemin, je l’ai emprunté sans jamais savoir où il me conduisait ni où il me conduirait, seulement tardivement, il y a moins de dix ans, pour être plus précis. Bizarrement, plus je m’éloignais de cette porte plus je me sentais emprunter deux chemins en même temps, celui du monde réel que je n’ai jamais quitté, et celui-ci qui commençait à m’envoyer des signes plus je m’y enfonçais. Je le décrirais volontiers comme un chemin initiatique mais j’ai le sentiment qu’il était plus que cela. J’y ai comme traversé les extrêmes, du centre de la Terre jusqu’aux cimes les plus hautes, exaltantes, et dans chacune rencontré l’ivresse. L’impression d’avoir vécu deux vies en même temps.

B - Le travail du géographe

Il y a en parallèle comme un automatisme qui se déclenche en moi et que je décrirai volontiers comme un éveil permanent, à l’écoute de tout, observant chaque détail à la fois dans sa dimension banale mais aussi dans l’intensité qu’il recèle. Mes premières notes d’explorateur m’enrôlent alors. Je ne m’en aperçois pas tout de suite, mais l’explorateur de l’inconnu que je suis devenu est en train de vivre la même expérience que les géographes d’antan, à poser ses observations sur le papier, décrire les sensations que font naître un paysage, sinon sa richesse et sa beauté grâce à « l’âge du pays » (pays-âge), et saisir enfin le crayon de couleur pour laisser une trace où installer l’imaginaire comme un mélange d’individuel et de collectif et finalement effleurer l’âme du monde, ce que CG Jung appellera un jour l’inconscient collectif.

C - L’écriture puis la peinture

Il y a enfin dans ce travail pluri-décennal deux périodes qui s’entrelacent comme une spirale d’ADN, celle de l’écriture au premier chef et puis celle de la peinture qui remet en cause la seule dimension géographique du pays pour l’inviter à endosser, entre autres, une nouvelle dimension plus riche, la personnification des espaces, comme si l’une décrivait une fleur quand la seconde son essence, son parfum. Existe-t-il d’autres dimensions qu’un œil même aguerri ne peut pas voir, une conscience, fusse-t-elle élevée, comprendre ? […] L’image est un seuil conduisant à de nouvelles dimensions de sens […] comme l’affirmait Maître Eckhart. L’univers serait-il fait d’une infinité de dimensions où l’invisible semble vouloir cacher l’essentiel ? Qui enfin, derrière l’invisible ?

Le jour où, grâce à la peinture, je découvris la valeur symbolique de la géographie que j’avais personnifiée m’exposait à de nouvelles recherches, plus précises, où l’intuition guidait sans cesse mes pas. Et les signes que je rencontrais sur ce chemin n’étaient autre que des symboles, alors je me rappelle le jour de ma rencontre avec Xavier Léon Dufour (père jésuite et écrivain) qui, après un long échange sur ce sujet, me dit comme une évidence : « Vous êtes un symboliste ». C’était en 2007, il devait avoir 94 ans, et ce devait être peu de temps avant sa mort.

Ainsi, « Tant que la terre durera » emprunte ce chemin qui n’existe que dans les cartes de l’imaginaire pour semer çà et là tantôt des questions tantôt des interprétations sur la réalité géographique mais aussi humaine du monde. Là où le hasard semble disparaître naissent des coïncidences, un monde où hommes et nations se confondent dans ce qu’Emile Durkheim appelle « l’individu global ».

2. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

 Mon premier message que j’adresse à mes lecteurs est qu’il ne faut jamais cesser de se poser des questions. Il faut même ne pas hésiter à reconsidérer ses certitudes voire ses acquis, là où nos vérités souvent fragiles n’accompagnent le plus souvent que nos croyances. Et puis, enfin, à propos de ce langage géographique qui ne cessera jamais de me surprendre, qu’il existe peut-être une dimension de vie à côté de laquelle nous sommes passés jusqu’à présent et que j’ai tenté de mettre en lumière dans mon ouvrage. Le langage géographique possède-t-il son code, ses propres règles que nous devons découvrir et plus encore une intelligence qui nous dépasse totalement ?

3. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Ma première source d’inspiration fut cette vision d’enfant à l’assemblage des pièces de mon puzzle. Et puis vinrent les auteurs qui avaient parcouru un chemin, le leur, et qui me montraient tous, chacun à sa manière, que le mien avait du sens et qu’il me fallait persévérer. Il s’agit principalement de personnages tels Ch. Baudelaire, Jules Verne, Éliphas Lévi, Th. De Chardin, J. Lovelock, Elie Munk, S. Freud, CG Jung et bien d’autres, philosophes, poètes, inventeurs, etc.

4. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Adolescent, j’ai écrit un roman qui s’intitulait « l’arbre de vie », roman encore aujourd’hui inachevé. L’histoire d’un amour qui traversait le temps et les âges, un amour que le destin avait interrompu trop tôt au Moyen-Âge pour lui redonner vie quelques siècles plus tard. J’ai alors pris goût à l’écriture et n’ai jamais cessé depuis bien que le registre sur lequel j’ai continué soit d’un tout autre genre.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Je me sens un peu comme le hérisson qu’aucun obstacle ne peut détourner de sa route et dans cette comparaison je me définirais comme étant « déterminé ». J’ai un objectif, je m’y tiens et ne renonce jamais, quoi qu’il puisse m’arriver, quelles que soient les épreuves à supporter, la solitude principalement pour ne pas tracer plus le trait jusqu’à l’isolement.

J’emploierai ensuite ce trait qui me caractérise d’être « infatigable » qui, à lui seul, porte un certain nombre de traits de caractère comme la ténacité, la persévérance, une volonté très forte, etc. Je me souviens, très jeune, avoir entendu mon entraineur me dire alors que j’étais gymnaste : « Quand on veut, on peut ». A tel point que je m’en suis fait une devise !

Et je me souviens également mes années de recherches dans tous les domaines qui impliquaient autant de lectures, tardives voire nocturnes, qu’il m’est arrivé parfois de ne plus sentir la fatigue jusqu’à ne plus dormir pendant des jours durant, attiré par les lectures et parfois récompensé de quelques découvertes qui remettaient de l’énergie au moteur. Un cercle peu vertueux, en fait !

Enfin, je pense disposer d’un sens aigu de l’observation qui se nourrit d’une immense curiosité tout en se laissant guider, souvent, par l’intuition quand l’observation se limite au visible et au connu. Cette intuition m’a souvent emporté sur la bonne voie, sinon obligé à revenir en arrière pour prendre la bonne direction quand je l’avais manquée. Et comme je le dis souvent, j’ai emprunté un chemin sans jamais savoir où il déboucherait mais cette intuition me faisait quelques fois en sortir pour y découvrir une pépite dans une noirceur absolue au milieu de nulle part. J’en étais à chaque fois subjugué !

6. Quelle est votre citation favorite ?

La première parole de Jésus sur La Croix est et reste à mes yeux une citation indétrônable : "Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font."

Dans son contexte on en comprend le sens, crucifier le Christ ! Mais à travers le temps et les âges jusqu'à aujourd'hui, l'homme a-t-il vraiment changé ? Sait-il ou bien peut-il plus encore aujourd'hui qu'hier prétendre savoir ce qu'il fait vraiment ? L'histoire me rend sceptique car elle ne fait que se répéter en traversant les âges sans jamais changer vraiment.

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je ne parlerais pas de rituel à proprement parler, mais plutôt d’un sentiment très fort, d’une disposition ou alors d’une irrésistible envie d’écrire car ce sujet qui a occupé ma vie entière s’est à ce point immiscé en moi qu’il y vit et y travaille sans relâche. Chaque jour s’échafaudent en moi des pensées, des idées, jusqu’à ce que vienne l’heure de les coucher sur le papier. Je dis sur le papier pour imager le propos mais je suis plutôt « clavier ». Il y a quarante, cinquante ans, oui, j’utilisais des livres que j’avais brochés moi-même pour ne pas en perdre une feuille, mais dès que l’ordinateur est apparu, je m’y suis mis à tel point que mon ordinateur m’accompagne partout. Je n’ai pas d’heure particulière pour écrire, de jour comme de nuit, et il peut m’arriver de me lever en pleine nuit pour écrire quelque chose que le lendemain j’aurais oublié.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

 J’ai deux projets d’écriture pour l’avenir immédiat, le premier, un conte fantastique, qui s’intercale parfaitement entre le volume I et le futur volume II de « Tant que la terre durera ». Sans en dévoiler la teneur, il s’agit d’une fiction à propos des rois mages, tandis que le volume II va continuer sur la lancée du volume I à dévoiler de nouveaux pays tels que l’Allemagne, l’Italie, la Chine tout comme entamer le périlleux exercice de réflexion à propos du langage géographique et des possibles dimensions qu’il dissimule.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Une conversation avec le dirigeant des Editions du Panthéon que j’ai beaucoup apprécié a suffi pour me convaincre en plus du sérieux de l’entreprise et de son histoire, la clarté du site web, la richesse de son contenu. Et puis aussi parce que le Panthéon me rappelait une partie de l’histoire de France, histoire que j’ai dévoré avec passion !

  1. Le mot de la fin ?

J’ai souvent pensé à cette fresque du planisphère que j’ai peinte en me posant cette question : cette représentation aboutie qui augmente et révèle cette légende méditerranéenne que je cite dans mon ouvrage va-t-elle durer à travers les siècles ou bien se transformer voire se réduire avec la probable montée des eaux jusqu’à perdre toute signification. Y aurait-il un message alors sur un sommet de sagesse que nous aurions atteint avant de retomber dans les ténèbres à jamais !

Certains pays vont-ils à nouveau perdre leur souveraineté comme c’est le cas aujourd’hui avec l’Ukraine, et combien d’autre par la suite ?

Enfin, si cette fresque détient en son sein toutes les clés de l’humanité, de son commencement jusqu’à sa fin, tous les langages, tous les savoirs, n’est-elle pas comme un filtre dans notre cerveau que notre pensée traverse chaque seconde et dont un grand nombre a su décrypter une infime partie qu’on qualifiera à chaque fois d’invention (la notion d’individu global de Durkheim par exemple) ? L’homme a-t-il inventé quelque chose ou bien a-t-il tout simplement lu une infinitésimale partie de ce planisphère au sens hautement symbolique ?

Découvrir "Tant que la terre durera" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/tant-que-la-terre-durera/

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

 « Le cœur, l’essence de ma plume » est un recueil basé sur mes ressentis, mes émotions, mon point de vue sur notre société. C’est une ouverture sur mon esprit, sur ce que l’amour représente pour moi, je parle aussi de mes inquiétudes, que ce soit l’avenir, la famille. Je veux faire voyager les lecteurs et les lectrices à travers mes poèmes et mes mots.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Pour être honnête le seul auteur que j’ai lu c’était Victor Hugo, ce que j’avais aimé chez lui c’était sa façon d’écrire que j’aime personnellement. Mes inspirations sont surtout Michel Berger et Jean-Jacques Goldman.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Ironiquement aucun, l’idée d’écrire un livre a toujours été en moi, j’ai commencé à écrire des poèmes en 2016, puis le temps a fait que j’ai fait le grand saut.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Atypique, artiste et rêveur.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu’une forêt qui repousse.

  1. Quel est votre mot préféré ?

Le mot Amour est mon préféré car il représente pour moi la famille, les amis, l'amour d'un couple et aussi la paix.

  1. Quel est votre rituel avant d’écrire ?

Avant d’attaquer un nouveau poème, j’aime lire les anciens.

  1. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Le premier tome de Jurassic Park.

  1. Stylo ou clavier ?

J’aurais bien répondu la plume, comme ce choix n’y est pas alors je dis le stylo.

  1. Le mot de la fin ?

Amour

Découvrir "Le coeur, l'essence de ma plume" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/le-coeur-lessence-de-ma-plume/

 

1 - Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

J'ai pris plaisir à poursuivre ma vie de musicien improvisateur en remplaçant rythmes et notes par ponctuations et mots.

Et pour chaque nouvelle, une improvisation narrative à partir d’un souvenir, réel ou pas ; comme en Jazz, sur une mélodie et un canevas harmonique.

Et une autre, sur le même point de départ, mais beaucoup plus libre, comme de l’écriture automatique, ou de l’improvisation libre en musique.

2 - Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je ne crois pas trop aux messages d’auteurs, sauf pour des ouvrages à caractère socio-politique. Les livres sont des bouteilles jetées à la mer.

3 - Qu’elles sont vos sources d’inspirations ?

Je suis attentif à chaque détail de la vie que je traverse, au gens que je croise, aux oiseaux qui volent et aux feuilles d’arbres qui volettent.

J’aime rire. Et je ris beaucoup, même tout seul.

Je suis un contemplatif hyperactif, un loukoum speed !!!

4 - Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai toujours beaucoup lu. Des livres m’ont réellement marqué, transformé.

L’envie d’écrire m’est venue d’un coup. J’ai cessé un jour de composer quotidiennement de la musique, et me suis amusé de m’autoriser les mots.

5 - Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Vital, optimiste, attentif.

6 - Quelle est votre citation préférée ?

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas. C’est tout l’inverse. C’est parce que nous n’osons pas que les choses nous paraissent difficiles ».

7 - Quel est votre rituel d’écriture ? 

Aucun rituel. Je me souviens de beaucoup de mes rêves nocturnes. Je brode souvent au tout petit matin ou en pleine nuit sur ce qu’il me reste de ces songes.

Des sensations, des situations, des émotions.

J’écris vite, comme on improvise.

Et je ne relis jamais. J’aurais peur de souiller la sève en ne voulant qu’améliorer a posteriori.

8 - Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je continue à broder sur ce qui vient à ma conscience furtivement. J’ai déjà quasiment fini d’écrire un deuxième recueil.

Je le donne à relire, par petits paquets de pages, et je laisse la personne trier et dire ce qu’il convient de garder dans tout ce que je lui soumets.

Les choses viennent d’un jet, puis ne m’appartiennent plus….

9 - Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Par hasard. J’étais allé dans un ou deux salons du livre, mais ne me sentais pas « légitime » pour aller parler de ce que j’avais écrit aux stands des éditeurs.

Un journal télévisé attrapé par hasard, donnant la parole à une femme qui, pendant le premier confinement Covid, avait retrouvé dans des malles, rangées dans le grenier de la maison de sa grand-mère, des journaux intimes écrits pendant son enfance.

Elle les avait relu, triés, et avait envoyé ce qu’elle trouvait digne d’être lu à une plateforme éditoriale.

Et j’ai fait de même, optant pour les Éditions du Panthéon, car j’avais trouvé leur site et leur catalogue très classe et diversifié.

Un seul envoi ! Et bingo !

10 - Le mot de la fin ?

J’ai toujours été inclassable, là où l’on ne m’attendait pas. J’ai picoré de partout au cours de ma vie. Écrire est une énième pirouette.

La légèreté et la spontanéité…

1 - Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il s’agit du récit de ma transformation profonde depuis le printemps 2020. Vous pourrez découvrir le long de cette lecture, mes blessures, mes souffrances mais aussi et surtout leurs libérations. Il relate de l’éveil de conscience qui m’a mené vers la spiritualité et la découverte de ma médiumnité.

2 - Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Ce témoignage est un message d’AMOUR et d’ESPOIR. Je m’adresse directement aux lecteurs et les questionne même parfois. Ils peuvent carrément s’identifier à moi et comprendre qu’ils peuvent, eux aussi, guérir. Je leur partage comment je me suis allégée de mes masques et comment j’ai découvert mon authenticité et l’immense pouvoir intérieur que nous avons TOUS.

3 - Qu’elles sont vos sources d’inspirations ?

Tout d’abord, ce livre m’a été dicté par mon âme et certains défunts qui ont aimé m’inspirer tout le long. C’est vraiment d’eux que me viennent mes sources d’inspirations. Mais le livre qui m’a beaucoup aidé à la compréhension de mes blocages c’est « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau. Cette fabuleuse dame aide des millions de personnes à se découvrir et se libérer.

4 - Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai eu beaucoup de lectures qui m’ont aidées durant mon travail de développement personnel mais ce sont vraiment mon âme et mes guides qui m’ont impulsé cet élan d’écrire.

5 - Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

VIS LA VIE

6 - Quelle est votre citation préférée ?

Je vais vous en donner deux car elles me touchent et décrivent très bien mon livre « Guérir c’est toucher avec de l’amour ce qui a été précédemment touché avec de la peur » de Stéphen Levine et « Le génie c’est l’enfance retrouvée » de Baudelaire.

7 - Quel est votre rituel d’écriture ?

Mon rituel d’écriture était continuel. C’était toute la journée sans interruption et très souvent même la nuit. Le livre m’a été dicté en un mois et demi.

8 - Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Mon prochain livre sera sur « les enfants intérieurs » et les blessures transgénérationnelles.

9 - Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Le choix a été difficile pour moi car je ne connaissais pas du tout le monde de l’édition. Mais j’ai fait, comme j’agis toujours aujourd’hui, j’ai laissé choisir mon cœur.

10 - Le mot de la fin ?

J’espère de toute mon âme que le but de mon livre sera atteint en aidant et donnant de l’espoir aux lecteurs.

Découvrir "Il est temps" de Sandra Couffin : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/il-est-temps/

Lorsqu’un auteur confie son manuscrit à une maison d’édition, plusieurs étapes sont nécessaires à la publication officielle du livre. Parmi elles : la correction de l'œuvre. Une excellente connaissance de la langue française ne suffit pas à éliminer les éventuelles coquilles, c’est pourquoi il est primordial de déléguer cette phase à un professionnel. 

  • Confier la relecture de son manuscrit à un correcteur professionnel permet tout simplement d’améliorer la qualité de l’écriture d’un auteur. Les erreurs de grammaire, d’orthographe et de ponctuation peuvent être éliminées. Cela contribue à améliorer la clarté et la cohérence du texte. 
  • Un ouvrage corrigé contribue à la crédibilité de l’auteur car si le livre contient des erreurs, cela alimente une impression peu professionnelle et moins sérieuse. 
  • La correction permet de lever les ambiguïtés qui auraient pu subsister au fil des pages. En effet, l’auteur qui s’est concentré sur la conception d’une œuvre et sa rédaction peut manquer de hauteur sur ses écrits. Le filtre de la correction permet d’optimiser la bonne communication des messages de l’auteur. 
  • Ce dernier, en relayant la relecture à un professionnel, gagne un temps précieux dans la réflexion sur les aspects relatifs à la recherche ou la préparation des étapes de promotion. 
  • Le rôle d’un correcteur n’est pas de dénaturer le texte, mais bien d’identifier en toute objectivité ses faiblesses et de les neutraliser. 

Effectuer la correction d’un manuscrit en vue de sa publication est un véritable métier. Aux Éditions du Panthéon, les correcteurs sont tous certifiés Voltaire car ce critère est un gage de qualité, et il est de plus en plus recherché dans le secteur de l’édition.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ? 

Mon roman « Terreur dans le Pingaluit » est une fiction et se veut une intrigue policière qui se déroule dans le Grand-Nord du Québec. Il est divertissant, instructif et humoristique. Il regorge de références culturelles et artistiques québécoises et françaises. Il est intriguant du début à la fin.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Je me suis inspiré de mon milieu de travail dans le Nunavik pour écrire mon roman et de mes souvenirs d’enfances et de jeunesse tout en puisant dans la gamme d’émotions que j’ai pu ressentir tout au long de ma vie.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Le livre qui m’a donné le goût d’écrire est « L’Alchimiste » de Paulo Coelho et par la suite tous les autres romans du même auteur, car ils sont divertissants et instructifs.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Il serait très difficile de me d’écrire en trois mots; cependant, romantique, passionné et généreux conviendraient à esquisser une ébauche de la personne que je suis devenue avec le temps.

5. Quelle est votre citation favorite ? 

Ma citation favorite serait « Carpe diem », car il n’y a rien de plus important que de vivre le moment présent et de savourer chaque instant que la vie et le destin nous offrent.

Mon mot préféré est « amour », car sans l’amour nous ne sommes rien.

6. Quel est votre rituel d’écriture ?

Mon rituel d’écriture est simple et basé sur mon horaire de travail. Je me lève très tôt le matin, vers 2h00, pour boire quelques bons cafés noirs et écrire, car c’est à ce moment-là que ma concentration et mon esprit créatif sont en alerte. Il va sans dire que je me couche tôt le soir.

7. Quel livre auriez-vous aimé écrire ?

J’aurais bien aimé avoir écrit le roman « Le nom du vent » de Patrick Rothfuss, car c’est un vrai charme et un pur plaisir pour le lecteur.

8. Plutôt stylo ou clavier ?

Il fût un temps durant lequel je privilégiais l’écriture manuscrite, mais à la longue je devins illisible; alors, je me suis adapté au clavier de mon ordinateur portable qui devint mon meilleur ami.

9. Le mot de la fin ?

Pour conclure je dirai que je suis un être spirituel et que j’aime bien manger, rire, m’amuser, voyager et profiter des bons plaisirs de la vie tout en respectant les conventions sociales. Je suis un passionné.