1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

 C’est l’histoire de Katia Lanois dont la vie bascule lorsqu’elle est appelée à retourner dans une vie antérieure afin d’empêcher le départ pour l’Afrique d’un navire chargé d’armes. C’est qu’aujourd’hui, ces armes menacent de tomber entre les mains d’un dangereux groupe terroriste. Elle remonte donc le temps pour se retrouver à La Rochelle, en 1889, où elle fait la connaissance d’Anaïs Bethany ‒ Katia dans une vie antérieure ‒, jeune fille fougueuse éprise de grands idéaux de justice. C’est cette dernière qui, aidée de ses compagnons, sera chargée d’exécuter sur le terrain cette mission aussi cruciale que risquée.

Ce livre, qui alterne entre présent et passé, invite le lecteur à suivre le regard de Katia et celui d’Anaïs qui s’entremêlent pour ne former enfin qu’une seule et même vision.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

 Dans ce livre, j’aborde des valeurs humanistes comme la justice, l’égalité (entre les sexes, les classes sociales et les peuples), la bienveillance et la tolérance envers son prochain, concepts qui me tiennent à cœur depuis toujours. Je ne supporte pas l’injustice ni l’égoïsme ; cela me rend malade. Petite, d’ailleurs, je me liais souvent d’amitié avec des personnes marginales ou isolées qui m’attiraient par leur silence.

La détermination et la résilience y sont aussi des valeurs charnières : Anaïs est une battante. Celle qui semble dotée de tous les talents reconnaît la chance dont l’a gratifiée la vie et se porte ainsi au secours des plus vulnérables. Éminemment altruiste, elle sait faire preuve de résilience et de débrouillardise, même si elle se brise parfois les ailes. Elle n’hésite pas non plus à faire appel aux autres pour l’aider à remplir sa mission et ne baisse pas les bras devant les obstacles qui se multiplient sur son chemin. Anaïs trouve toujours la force de puiser en elle un peu plus de courage pour parvenir à ses fins.

Avec ce roman, j’évoque également les concepts de vie antérieure et de réincarnation avec lesquels j’ai grandi et qui, selon moi, donnent un sens à notre passage sur Terre qui semble alors moins futile. 

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

 Depuis l’enfance, je baigne dans un monde qui donne une grande place à la spiritualité et à certaines idées qui pourraient être qualifiées d’« ésotériques ». Je n’ai jamais remis en question l’existence d’une force supérieure et créatrice. Au contraire, j’ai toujours eu la conviction d’être là où je devais être en ce monde et dans ma vie, bien que cette place ait présenté, à maintes reprises, son lot d’inconforts et d’épreuves.

Ainsi, au fil des années, j’ai fait quelques lectures sur la spiritualité et les vies antérieures et coécrit deux livres avec mon ami Yves Rochon sur le tarot et la numérologie. Toutefois, je souhaitais écrire un roman qui, bien que fictif, aborderait ces notions. Je me suis donc moi-même prêtée à une séance de régression par hypnose ‒ tout de même bien différente que celle à laquelle se livre Katia ‒, afin de documenter mon sujet. Et puis, j’aime les mots et la littérature par-dessus tout !

Les voyages constituent une autre de mes grandes passions. La pandémie ayant mis en suspens mes rêves d’ailleurs, j’attends impatiemment le moment de repartir à la recherche de nouveauté, de beauté et de rencontres fabuleuses, notamment sur les traces de mes ancêtres européens. Entre-temps, je parcours les récits de voyage à l’affût de destinations futures.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’ai toujours aimé dans les livres les personnages de femmes déterminées et fonceuses.

Aussi, c’est à la lecture de la série Hunger Games que j’ai eu l’idée de créer le personnage d’Anaïs, inspiré de celui de Katniss, jeune fille brillante, talentueuse, courageuse et, par-dessus tout, sensible et bienveillante. Un modèle féminin fort qui mise sur la collaboration plutôt que sur la compétition pour remplir sa mission. Hormis ces points communs entre les personnages, leur quête est bien différente.

Grande lectrice, je compte de nombreuses sources d’inspiration littéraire, classiques et contemporaines. Une odeur de gingembre, d’Oswald Wynd, demeure ancrée dans ma mémoire comme l’une de mes plus grandes lectures. C’est avec peine que j’ai dû retourner le récit extraordinaire de cette jeune écossaise sur les rayons de la bibliothèque municipale. J’ai également suivi avec fébrilité le destin de Gabrielle et d’Adélaïde dans la trilogie Le Goût du bonheur, de Marie Laberge. Plus récemment, ce sont les formidables héroïnes de L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante qui m’ont servi de prélude au sommeil. Sur ma table de chevet, un coffret renferme en trois volumes les œuvres complètes de Colette où je replonge entre deux romans.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

 Il y a quelques années, je me suis fait tatouer une plume d’où s’échappent trois oiseaux. Pour moi, cette image illustre trois concepts qui me guident dans mon évolution : l’éveil, l’envol et l’écriture. L’éveil pour l’écoute, la bienveillance et l’ouverture au monde qui m’entoure ; l’envol pour la quête de plénitude essentielle à l’épanouissement et à la réalisation de son plein potentiel ; enfin, l’écriture, terreau fertile qui accueille les idées et les valeurs bienveillantes que je souhaite semer autour de moi.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

« Votre âme connaît depuis toujours les chemins à emprunter pour atteindre sa splendeur. » (Yves Rochon, Les secrets de votre destinée. Découvrez votre mission de vie à partir de votre date de naissance)

Je suis particulièrement interpellée par l’idée selon laquelle chacun a une « mission de vie » à accomplir en se laissant guider par la Lumière, cette petite voix qui se manifeste sur notre chemin comme un guide et qui nourrit le sentiment d’aller dans la bonne direction. Pour ma part, cela ne peut se faire qu’en se tournant vers l’autre.

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

 Je préfère écrire le matin, mais il m’est arrivé de m’installer à mon poste à toute heure du jour. Parfois, j’écoute une musique douce, à peine audible, et surtout, sans paroles. J’enchaîne de courtes séances, de deux heures tout au plus, à l’ordinateur. J’entremêle alors recherche et écriture. Comme je ne suis jamais satisfaite du premier jet, je commence toujours par réviser ce que j’ai écrit précédemment. Il me faut du recul pour peaufiner les phrases. Lorsque je tique à la lecture d’un passage, je ne peux passer outre : je manie alors la phrase jusqu’à ce qu’elle coule, sans accrocs. Et si je me sens, à certains moments, inspirée et complètement absorbée par mon roman, l’écriture demeure pour moi un travail exigeant qui requiert temps et patience.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

J’envisage de donner une suite à ce premier roman, en reprenant le personnage de Katia. Elle retournerait cette fois à une autre époque, peut-être toujours en France, dans un lieu mythique et porteur d’histoire. Je n’ai pas encore conçu de véritable trame, mais quelques idées surgissent de temps à autre, et je commence lentement à broder dans mon imaginaire ce qui pourra éventuellement prendre la forme d’un récit.

Je suis également en train de traduire en anglais le premier livre que j’ai coécrit avec Yves Rochon (Les secrets de votre destinée), afin d’en élargir la diffusion.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

C’est un peu le hasard qui m’a menée dans la quête d’une maison d’édition. Je travaille sur ce projet de publication depuis plus de cinq ans et, résultat de la pandémie, les maisons d’édition croulent aujourd’hui sous les manuscrits, fruits d’une année où l’activité habituelle a été mise sur pause.

Les vacances estivales constituaient un moment propice aux derniers préparatifs entourant la production d’un livre, et je ne souhaitais pas attendre le désengorgement du monde éditorial. C’est ce qui m’a amenée à retenir les services des Éditions du Panthéon, une maison d’édition à compte d’auteur.

  1. Le mot de la fin ?

J’ai lu beaucoup de livres dans ma vie et je me demande, si je les avais tous conservés, combien de bibliothèques en seraient remplies ! Toutefois, c’est en menant à terme mon propre projet d’écriture que j’ai pris conscience de la persévérance que cela exige. Les livres n’apparaissent pas sur les rayons comme par magie. Chacun a sa petite histoire derrière laquelle se cache une plume vivante et unique.

Maintenant que j’ai terminé l’écriture de ce roman, je prends davantage le temps d’apprécier chaque phrase que je lis, sachant que l’auteur ou l’autrice a pesé chaque mot pour en arriver à ce résultat. Je reconnais de petits chefs-d’œuvre dans des phrases qui pourraient sembler anodines, perdues dans la masse des mots. J’espère que mes lecteurs et lectrices pourront recueillir, dans Les canons du fort Boyard, des bribes éparses de ce travail d’orfèvre et en tirer quelque plaisir.

Découvrir "Les canons du fort Boyard" : https://bit.ly/3w0kMEf

Elle est de retour… la fête de l’épouvante ! Halloween revient le 31 octobre pour sa dose annuelle de frisson. Envie d’une petite frayeur ? Voici notre sélection de livres, avec au programme : horreurs, vampires, épouvantails et fantastique !

L’anniversaire de Dracula de J.M.R Gustave

Dracula fête son anniversaire et souhaite en profiter pour se choisir une épouse. Son fidèle serviteur, Renfield, a tout préparé pour l’occasion et deux prétendantes vont donc l’accompagner pour célébrer l’évènement. Mais tout ne se passe pas toujours comme prévu…

9,90€

Le secret des épouvantails de Dominique Vincent

Gaspard a onze ans, et il a une peur panique de la nuit. Tous les soirs, avant l’arrivée de ses parents, il invite chez lui quelques camarades de classe pour tromper sa terreur. Ensemble, ils construisent une cabane dans le cerisier de son potager. Mais, un jour, il se retrouve seul dans l’arbre et entend un étrange appel… S’ensuit alors une aventure fantastique dans un pays dont le commun des mortels n’a pas la moindre idée. 

10,90€

Pourquoi ? de Maureen Grégoire

Suzan et ses camarades de classe s’éveillent au beau milieu d’une forêt inconnue et effrayante. Comment sont-ils arrivés là ? Des membres du groupe commencent à disparaître, ils sont traqués… En cherchant à retrouver leur chemin, ils font des découvertes macabres, les frontières du réel se brouillent. Mais dans ce mauvais rêve, une question reste en suspens, dominant toutes les autres : pourquoi ?

17,90€

Vérité de sang de Léa Ledda

Malia a perdu sa mère alors qu’elle était très jeune et ne parvient pas à faire son deuil. De lourds secrets de famille se cachent en effet derrière cette disparition et troublent le quotidien de la jeune fille. Malia devra-t-elle payer le prix du sang pour découvrir la vérité sur ses origines ?

17,90€

Adèle de Stéphanie Rohant

Un tueur en série se déchaîne à Paris, mutilant atrocement ses victimes. Lancées sur sa piste sanglante, Adèle Grumewald, une jeune inspectrice, aussi pugnace qu’intuitive, et son équipe. Dans un vertige noir, ils doivent sonder les rouages implacables d’un être à la psychologie torturée. Prête à transgresser la loi pour mettre fin à l’horreur, Adèle met sa vie en péril et ne peut éviter de faire le lien avec son passé, indicible. Sur cet échiquier du mal, quels sont les pions, qui est le roi ?

26,90€

Castel Villerquin, Trésor de Jade suivi des Anges du lac de Nathalie Pivert Chalon

Alan Devon et ses deux enfants s’installent à Castel Villerquin, ancienne maison normande dans un petit village. Mais la vaste demeure au passé trouble n’est pas sans surprises… Les enfants découvrent un passage secret dans une tour du domaine et décident, avec l’aide de leur institutrice, d’élucider ses mystères. Entre frissons, enquête et magie, une véritable aventure humaine et familiale se dessine en filigrane dans ce roman aux multiples facettes.

23,90€

 

Écrivez-nous 2, 3 lignes biographiques.

Provençal né sous les bombes du débarquement , spectateur des soubresauts de la IV ème République , du « joli mois de mai 68 » , puis du spectacle du monde au travers d’une carrière internationale : Japon , Europe communiste , Philippines , Iran , etc…

Si vous étiez un livre, vous seriez...

Un roman historique.

 Si vous étiez une citation :

« Le vrai sage est celui qui s’étonne de tout » - André Gide.

 Si vous étiez un marque-page :

Une fleur séchée.

Si vous étiez un discours :

Bref et humoristique.

Si vous étiez une collection :

De fleurs exotiques.

 Si vous étiez un papier :

Un parchemin.

Si vous étiez une bibliothèque :

Celle des grands auteurs classiques du monde entier.

Si vous étiez une recette :

Une pêche Melba.

Si vous étiez un titre de livre :

Le Rouge et le Noir.

Découvrir "Hippolyte et la Princesse Mérovingienne" : https://bit.ly/3DukPL5

Depuis 2016, les Éditions du Panthéon soutiennent l’association Coup de Pouce qui œuvre en faveur de l’égalité des chances à l’école. Cette année encore, davantage d’enfants en difficulté scolaire et leur famille ont pu être accompagnés via les clubs. Zoom sur le bilan de l’année 2021 !

C’est l’adhésion à des valeurs communes qui signe la longévité du partenariat humain, éditorial et financier qui lie les Éditions du Panthéon et l’association Coup de Pouce. Chaque année, nous reversons 2% de notre chiffre d’affaires en vente de livres pour soutenir les enfants du primaire qui présentent des difficultés scolaires précoces.

En 2021, malgré un contexte sanitaire challengeant, l’association a su s’adapter et maintenir le dispositif mis en place dans les écoles pour venir en aide aux enfants des clubs. Une bonne nouvelle si l’on considère que 20% des élèves ne maitrisent pas les savoirs fondamentaux à la fin du primaire et qu’un jeune sur vingt est en situation d’illettrisme.

Cette année, quarante-deux nouveaux clubs ont vu le jour, dont cinq issus de la participation des Éditions du Panthéon. Aussi, nous avons la fierté d’avoir permis à vingt-cinq écoliers supplémentaires et leur famille de bénéficier du soutien scolaire offert par les animateurs des clubs Coup de Pouce. Des résultats concrets, qui témoignent de l’efficacité des actions menées de part et d’autre.

97% des animateurs sont d’ailleurs satisfaits des outils mis à leur disposition par l’association, 87% des enseignants ont observé que les enfants sont davantage motivés dans leur travail, et des progrès en expression et lecture-écriture ont été constatés par 87,5% et 92,9% des professeurs.

Ce constat est encourageant et motive l’objectif d’expansion de Coup de Pouce. Gagner du territoire, c’est soutenir plus d’enfants dans les apprentissages de base, et favoriser l’égalité des chances à l’école. Dans cette logique, notre maison souhaite renforcer son partenariat avec l’association.

Pour développer la notoriété de Coup de Pouce et son action, nous préparons le lancement d'un projet solidaire d'envergure nationale, qui fédèrera les enfants des clubs de toute la France ! Restez connectés.

4 Commentaires

 

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Il s’agit d’un recueil de poèmes libres dont le but est d’amener le lecteur à s’interroger sur lui-même et à libérer ses émotions.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Je souhaite que mes mots touchent le cœur des lecteurs et leur permettent de se sentir pleinement connectés à eux-mêmes.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’amour, la vie et la poésie de Jacques Prévert.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Paroles de Jacques Prévert, parce que son style est certes très complexe mais très libre également.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

La foi, la patience, la persévérance.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

“L'être d'un être est de persévérer dans son être.” Baruch Spinoza

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

A la moindre inspiration, quelles que soient les circonstances je prends ma plume.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je souhaite continuer à écrire des poèmes, mais également des romans, des recueils de proverbes, et éventuellement des scénarios si l’opportunité se présente.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Mon choix s’est porté sur la meilleure offre pour moi.

  1. Le mot de la fin ?

Croire en soi et persévérer en toutes circonstances.

Retrouver "Murmures du soir - Volume I" : https://bit.ly/3uqGiBl

 

Si vous étiez un livre, vous seriez….

"L'art de la conjecture" de Bertrand de Jouvenel -  Hachette 1972.

Si vous étiez une citation :

"ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait" Mark Twain.

 Si vous étiez un marque-page :

Un marque-page en dentelle au fuseau.

 Si vous étiez un discours :

"I have a dream" qui peut se redire dans quantité de domaines et dans tant de pays !

 Si vous étiez une collection :

L'hebdomadaire pour enfant Bayard de 1946 à 1962.

 Si vous étiez un papier :

Le papyrus.

 Si vous étiez une bibliothèque :

Celle de l'Université de Tananarive à Ambohitsaina (colline où souffle l'esprit) où j'ai pu trouver à l'époque (1970 à 1972) les ouvrages et revues nécessaires pour ma thèse d'État sur les investissements publics soutenue à Paris 2 en 1973.

 Si vous étiez une recette :

Le tajine aux coings.

Si vous étiez un titre de livre :

Le Cantique des Oiseaux de Farid Al-Din Al-Attar Al-Nisabur par Leili Anvar.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Margot est une femme de caractère, qui, malgré une enfance difficile, mène rondement sa carrière professionnelle. Elle y consacre d’ailleurs le plus clair de son temps, ainsi qu’à son chien Rhapsody, qu’elle aime par-dessus tout.

Deux rencontres amoureuses fortuites ou pas… vont la conduire, bien malgré elle, à travers une aventure policière compliquée, qui impliquera des risques inattendus, y compris pour la vie de son chien. Elle tire sa force mentale de ce chien qui est devenu un vrai moteur.

Mais Margot est pleine de ressources et elle donnera le meilleur d’elle-même pour se tirer d’affaire. Va-t-elle y parvenir ? Je vous le laisse le découvrir. Les deux hommes qu’elle rencontre sont totalement différents et ne se ressemblent en rien. Pourtant, elle semble être éprise des deux.

Ce livre est à la fois une enquête policière pleine de rebondissements, mais aussi un roman d’amour sincère et une étude de caractères. Les personnages y sont écorchés et charismatiques.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Même lorsque l’enfance ne nous prédispose pas à un équilibre personnel, la volonté nous transporte vers notre avenir et nous permet de surmonter tous les obstacles. Si la vie est parfois difficile et cruelle, notre foi en l’être humain peut soulever des montagnes et nous conduire vers l’épanouissement.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Ce livre est inspiré en partie de ma propre vie, et en partie complètement romancé. J’aime les protagonistes qui ont des personnalités fortes et pleines de charisme.

Des femmes comme Coco Chanel, qui était une créatrice de mode passionnée ou encore Simone Weil, qui a défendu la condition féminine, m’inspirent fortement.

Socrate, le philosophe dont on ne trouve pas les écrits, pensait que nous devons nous connaître nous-même, sortir de soi-même pour pouvoir nous examiner. Il disait également que le premier savoir est celui de sa propre ignorance, en ce qu’il serait le début de l’intelligence. J’adhère tout à fait à cette pensée.

J’ai été, entre autres, conseillère de mode dans une autre vie, pendant une dizaine d’années et cet intérêt pour la fripe a été retranscrit dans mon livre à travers le personnage de Margot.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Aucun livre en particulier ne m’a donné envie d’écrire. J’ai eu envie de prendre la plume depuis ma plus tendre enfance. Je me réfugiais dans l’écriture et dans la lecture étant petite. Je lisais plusieurs livres dans la semaine et aimais lire des histoires aux autres. J’ai écrit de nombreux poèmes, mais le manque d’assurance et de confiance en moi m’ont fait m’en débarrasser, pensant que personne n’aurait d’intérêt pour mes écrits. Ma carrière professionnelle m’a permis de surmonter ce manque de considération personnelle et depuis j’ai acquis la certitude que j’avais quelque chose à dire, en tout cas, que je pourrais séduire un certain type de personnes. Comme je le disais dans mon livre, l’écriture est un exutoire qui m’a permis de me libérer de certains démons.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Altruiste, polyvalente, forte.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Il y en a plusieurs, mais je vais citer celle-ci que j’affectionne particulièrement et qui me correspond :

« Je ne m’intéresse qu’aux qualités des gens. J’ai moi-même des défauts, donc je ne me permettrais pas de juger ceux des autres. » Mahatma Gandhi

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je prends mon petit déjeuner avec mon chien Rhapsody, je file à la douche et je prends place à mon bureau. Je fais ma sélection de musique de fond sur spotify. Rhapsody prend place sur le tapis épais installé sous mon bureau et j’écris de 2 à 4 heures tous les matins. Il m’arrive également de prendre mon laptop et de m’installer dehors sur la terrasse, de profiter du soleil levant pour trouver une inspiration nouvelle.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

La suite de Rhapsody in Grey est terminée, le titre de ce livre est « Pas de manuel utilisateur pour être maman ». Un troisième livre est presque achevé, il s’intitule « Il ne leur manque que la parole ». Il met en scène des animaux de toutes sortes à qui on a donné la faculté de parler. Suzie Wath est la seule qui entend ces animaux et cela la place dans des situations comiques. Ce livre est destiné aux personnes qui veulent rire, car on passe un bon moment en le lisant. Voici un petit extrait :

Alors que je passe mon temps à écrire, je travaille aux côtés de mon labrador beige, Osiris, surnommé Boubi pour les intimes. Il est méga intelligent et surtout sa relation avec moi est vraiment fusionnelle.

 Un jour, alors que je dormais, il se passa quelque chose d'étrange.

 J'étais profondément endormie dans mon lit à baldaquin en chêne cérusé rose, sur lequel sont suspendus des voilages satinés beiges, quand survint un énorme bruit venant de la salle de séjour. La journée précédente avait été intense, j'avais fait du sport, promené mon chien Osiris pendant une heure et demie et parcouru environ 6 kms, fait une partie du ménage de la maison et préparé les repas.

 Je me levai en silence et me rendis jusqu'au salon, je passai la tête dans l'encoignure de la porte et ne vis rien. Rien n'avait bougé. Je regardai alors vers la salle de séjour, mais elle était vide et tout était en ordre.

 A peine avais-je tourné le dos, que j'entendis à nouveau quelque chose claquer dans la salle à manger. Lorsque je me retournai, je ne vis rien. J'avais l'impression d'avoir le cerveau comme une pastèque dont les pépins s'éparpillent sans arrêt.

 Je prenais ma douche, quand tout à coup Osiris se mit à japper dans le bureau. Il avait certainement vu quelque chose par la fenêtre. Il avait l'habitude de japper lorsqu'il voyait des passants dans la rue, et surtout s'ils étaient accompagnés de leur chien.

 D'habitude, il s'arrêtait de japper au bout de quelques minutes, mais là, il ne cessait pas de japper. Lorsque je me suis approchée de lui, il hérissait le poil comme s'il était prêt à attaquer, mais le problème c'est que je n'ai vu personne, ni dans la pièce ni à l'extérieur. J'ai mouillé toute la salle de bain, le couloir et le bureau en courant à moitié nue avec une serviette à peine posée sous les bras pour voir ce qui se passait. J'ai failli tomber en glissant sur mes propres traces d'eau.

 Osiris était certainement contaminé par l'effet pastèque au niveau du cerveau, et mes pépins à moi se dispersaient comme des boules de loto lors du tirage.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

J’ai envoyé mon manuscrit à six maisons d’édition et le choix était difficile car elles ont toutes accepté de le publier.

J’ai dû faire un choix statistique, et, contaminée par mon expérience professionnelle comptable, j’ai dressé un tableau comparatif des six sociétés d’édition et ai choisi celle qui m’offrait le plus de services et paraissait la plus professionnelle. Cet avis est tout à fait subjectif je suppose. J’ai également vérifié leur notoriété sur internet et ai choisi celle qui avait les meilleurs retours.

Je dois dire que pour l’instant je n’ai rien à dire concernant les services proposés et suis vraiment satisfaite de la qualité des prestations.

  1. Le mot de la fin ?

L’écriture est une réelle thérapie pour moi et me permet de superbes moments d’évasion. Elle a permis également à mon corps d’arrêter de souffrir, le stress ayant totalement disparu de mon esprit grâce à mes escapades sur mon clavier.

Découvrir "Rhapsody in Grey" : https://bit.ly/3sHUzc0

Si vous étiez un livre, vous seriez…. :

La Bible.

Si vous étiez une citation :

Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’on te fasse.

 Si vous étiez un marque-page :

Une carte postale avec un arc-en-ciel.

Si vous étiez un discours :

L’appel du 18 juin 1940.

 Si vous étiez une collection :

Une collection de morceaux de musique classique.

 Si vous étiez un papier :

Je serais le support d'une lettre d’amour.

 Si vous étiez une bibliothèque :

La bibliothèque de France.

 Si vous étiez une recette :

Une recette de pâtisserie.

 Si vous étiez un titre de livre :  

L’homme qui voulut être roi.

La maladie est un fléau pour l’humanité, mais quand chacun la combat du mieux qu’il peut, alors il en sort grandi et plus fort. Et si tout le monde fait de même, c’est l’humanité qui s’en sort grandie.

Découvrir "Délire sur Dieu écrit par un bipolaire" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/delire-sur-dieu-ecrit-par-un-bipolaire/

 

  1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

C’est une extrapolation des légendes autour d’un dolmen, associé à des évènements historiques curieux, bizarres ou énigmatiques. Le tout en lien avec une haute technologie... Bref, une rencontre entre le passé et le futur.

  1. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Les légendes et le fantastique ne font qu’un, ils arborent simplement une forme différente.

  1. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’Histoire et ses énigmes, les légendes, la technologie de demain et d’après-demain.

  1. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Plusieurs, les romans de Jimmy Guieu et ceux de Clive Cussler.

  1. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Curieux, conteur et fédérateur.

  1. Quelle est votre citation favorite ?

Sans la liberté  de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur.

  1. Quel est votre rituel d’écriture ?

J’imagine le thème, le but à atteindre -car tout roman est une quête-, et le titre.

Avant toute rédaction, j’étudie le sujet et je me documente sur celui-ci ainsi que les objets utilisés (armes, technologie, voitures, trame historique, personnages historiques, évènements du passé, etc).

Ensuite viennent les personnages principaux et secondaires, et les lieux de l’action. Puis j’établis le synopsis de niveau un (2 pages), puis de niveau deux (4-5 pages), puis de niveau trois ( 7-8) pages. Enfin, je passe à la rédaction avec les dialogues.

  1. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Plusieurs romans dans le même genre, et une trilogie purement historique se déroulant au Moyen-Âge, ma période de prédilection.

  1. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Par le bouche à oreille.

  1. Le mot de la fin ?

Conter des histoires pour faire rêver les lectrices et les lecteurs.

Découvrir "La Pierre de la Fée" : https://bit.ly/3eJw3l3

Véronique Klesse et Nathalie Pivert Chalon, c’est l’histoire d’une rencontre. Celle de deux femmes aux univers authentiques, que rien ne destinait particulièrement à se rencontrer, si ce n’est… leur maison d’édition !

Suite au face à face qui dévoilait les pensées profondes de Nathalie Pivert Chalon, auteure de la Saga Castel Villerquin et Le dernier baiser du papillon, c’est autour de Véronique Klesse de se prêter au jeu des questions réponses. L’auteure de la saga sur la voix/e se révèle en 10 questions !

NC : Chère Véronique, tu es auteure de trois essais aux Éditions du Panthéon.

1. Quels sont les moments forts que tu retiens lors de l’écriture de ces essais ?

Je retiens essentiellement des moments d’apaisement pendant et après l’écriture de ces essais, avant les relectures. Une fois la notion mise en évidence en moi, la main suit son tracé en toute simplicité et dans la pleine conscience.

2. Ont-ils contribué à altérer une infime partie de toi ?

Les instants d’écriture furent des moments forts, qui me firent replonger dans l’intime de moi-même, dans certaines parties douloureuses, mais aussi dans le silence inhérent à l’Être essentiel, qui se donne le droit de ressurgir et de guider ensuite mes pas vers un nouvel élan de vie. Au final, je dirais donc que l’écriture a contribué au réajustement d’un équilibre, à défaut de ma voix chantée qui s’est tue.

3. Cette mise en paroles résonne-t-elle comme ta musique ? Et si oui, comment ?

Cette mise en paroles résonne différemment de la musique dans ma voix, dans ce qu’elle cherche à aller vers l’essentiel, à interroger le lecteur, l’émouvoir, l’aider dans son parcours de vie, dans ses souffrances, dans ses questionnements sur le sens de la vie. Tant pour ma voix chantée que pour les mots écrits, j’ai apporté mes expériences personnelles et mes ressentis.

4. Tes essais adressent des messages puissants qui nous traversent de part en part et nous touchent au plus profond de notre conscience. Peux-tu nous en dire plus ?

J’ai livré au papier mes pensées profondes, tout droit venues du cœur. Devenues indépendantes à travers la publication de ces trois essais, elles ont désormais leur propre vie et vont cheminer dans l’Âme de mes lecteurs, puis y déposer les questionnements existentiels profonds, en complément des messages véhiculés par mes écrits. Ce n’est qu’à travers l’expérience vivante et créatrice de mon chemin de vie/voie que j’ai pu révéler cette pensée de plus en plus approfondie.

5. En lisant tes essais, cette pensée s’est imposée à moi : Véronique nous offre des recueils musicaux, chaque page est une partition qu’on peut reprendre à l’infini, apprivoisant notre pensée qui se construit pas à pas. Que penses-tu de cette définition ?

 Je suis très sensible à ta traduction poétique de mon écriture, dont chaque mot représente effectivement une note de musique agissante et activante, formant un chant porté par la voix/voie des humains, et une mélodie qui harmonise le monde. Cette notion de voix/voie posée sur le souffle, relié aux énergies profondes de l’Être essentiel, peut être expérimentée par chacun, et cela ne se situe pas seulement au niveau intellectuel mais aussi au niveau du ressenti profond.

 6. Penses-tu que l’enfance, nos souvenirs heureux et ceux qui le sont moins, façonnent à jamais notre vie d’adulte ? Quel chemin emprunte notre voix ? Sur le plan technique et métaphorique ?

Oui, je dirais que notre vécu de l’enfance, plus ou moins heureux, laisse des empreintes dans notre corps qui est un véritable réceptacle, et cette mémoire rejaillit ensuite sur le chemin de vie de chacun. Il appartient ensuite à chaque personne de trouver les moyens, dont fait partie le travail sur la voix/voie, pour se libérer des souffrances. L’aspect métaphorique, après l’aspect technique essentiel, trouve sa résolution dans la formulation et la transformation des émotions négatives en force positive, à travers un travail de remise en cause qui évolue jusqu’à la mort, à mon avis. Mais ce n'est que mon simple avis, basé l’expérience de vie.

 7. En quoi tes essais nous offrent des clés pour élever notre pensée, tout en l’apaisant ? En quoi nous aident-ils à retrouver cette voix, trop souvent étouffée, retenue à tort …

Ces essais n’ont pas la prétention de donner des clés, mais comme les titres de mes ouvrages l’indiquent, ce ne sont que des voix/voies qui représentent des cheminements individuels que chacun s’approprie. La lecture renvoie l’humain à ses propres profondeurs, et peut dévoiler des ombres inconscientes. Cela passe aussi par l’écriture de romans, essais, témoignages, poésies… À chacun d’ouvrir sa voix chantée et/ou parlée au corps, en passant par le ressenti pour aboutir au chakra du coeur et de la gorge, à l’Être profond lié au Divin, dans l’élévation vers le sacré.

 8. Pourrais-tu nous offrir une phrase ; quelques mots, ces notes merveilleuses qui composent tes textes, et retenons là comme l’empreinte de ta pensée que tu souhaites partager avec tes lecteurs.

Je le dirais volontiers en latin Ama et fac quod vis, Aime et fais ce que tu veux, comme l’a écrit saint Augustin ainsi que Ubi amor est ibi deus est, là où est l’Amour est Dieu.

9. Ah, j’oubliais la petite madeleine de Proust que nous avons tous , cachée quelque part dans la maison de notre vie… Quel est ton meilleur souvenir de lecture ? Et lequel t’aurait donné l’envie de prendre la plume à ton tour ? Et quels conseils souhaiterais-tu donner à ceux qui seraient tentés de le faire ?

Mon meilleur souvenir de lecture est celui de la petite fille que j’étais dans *Les malheurs de Sophie* de la comtesse de Ségur, ouvrage que j’ai lu de très nombreuses fois en m’identifiant à Sophie.

Le livre qui m’a donné ce désir d’écriture est *Dialogues avec l’ange*.

Le conseil que je pourrais donner à ceux qui seraient tentés d’écrire est d’accomplir et d’incarner ce désir, car il est libératoire et permet une clairvoyance et un discernement progressifs, salvateurs au niveau de la pensée inconsciente qui devient pleine conscience.

10. Souhaiterais- tu partager avec nous tes projets d’écriture à venir ?

Oui, je peux déjà dire que je commence l’écriture d’un livre témoignant de mon parcours de vie et peut-être y joindre certains messages en écriture inspirée et automatique, projet pour 2022 avec l’accord des Éditions du Panthéon à qui je reste fidèle au vu de l’empathie, de l’humanisme et la bienveillance prônés par cette maison avec laquelle je me sens en total accord.

Véronique, je te remercie au-delà de cette interview qui est le fruit de nos échanges et nos réflexions depuis quelques mois.  Les Editions du Panthéon nous ont placées sur un même chemin et je suis heureuse de partager cette route qui éclaire nos vies.

Nathalie Pivert Chalon

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