1 - Pouvez-vous nous présenter votre livre ?
Les Âmes en convalescence est un livre qui traduit une série d’observations, un ensemble d’analyses, un regard prolongé sur le visage sociétal et sur la conscience collective de ma génération. Ce travail d’artisan me permet de questionner l’instantanéité du système capitaliste inventé pour répondre aux vilains besoins des esprits en miniature afin de mieux nous enfoncer dans le labyrinthe de la peur, de l’endettement, de la démagogie, de la médiocratie, pour ne citer qu'eux.
2 - Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Mes sources d’inspiration sont : les animaux, les végétaux, les minéraux, les humains qui forment les sociétés, dans la matrice de cette grande nature. Ma fascination pour le capital humain, aussi complexe qu’il soit, devient mon sujet d’écriture principal. Ainsi, à partir des rencontres, des voyages, des expériences personnelles, je me torture pour trouver de l’esthétique, du bien, de la décence même dans ce vacarme époustouflant; qui est la société soi-disant moderne. Malgré les inégalités sociales et économiques découlant de la colonisation européenne, qui continuent à hanter le reste de la planète à cause des ses semences machiavéliques de l’époque.
3 - Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
Il n’y pas vraiment de livre qui m’a donné envie d’écrire, c’est un exercice cérébral naturel. Surtout en poésie ou je me considère comme un jongleur de mots : j’ajoute un synonyme, un vocabulaire, j’enlève, je remets, j'efface, je corrige, je bouscule... pour trouver un sens commun, tout en créant une symphonie d’espérance à notre existence.
Par contre, la littérature haïtienne avec des titres comme les dix hommes noirs de Etzer Villaire, l’espace d’un cillement de Jacques Stéphane Alexis, Dézafi de Franketienne. La littérature étrangère avec Cahier d’un retour au pays natal de Aimé Césaire, Paix et guerre de Leo Tolstoï, Les Fleurs du mal de Baudelaire, Les cent de solitude de Gabriel Garcia Marquez, l’Étranger de Albert Camus pour ne citer qu'eux, ont façonné d’une manière ou d’une autre mes œuvres littéraires poétiques.
4 - Si vous devriez vous d’écrire en 3 mots, quels seraient –ils ?
Philanthropie, Mystère, Curiosité
5 - Quel est votre citation favorite ?
Qui frappe par l’épée périra par l’épée!
6 - Quel est votre mot préféré?
NATURE
7 - Quel est votre rituel d’écriture ?
Je n’ai pas un rituel précis pour écrire. Cependant, je peux dire que la nuit est propice pour exacerber mon esprit, afin de travailler ma pierre brute pour devenir meilleur au sein de la société et de partager avec l’humanité en quête de savoir. Ainsi, dans le silence paranormal des choses et la magie des galaxies, je me retire, c’est plus tranquille et plus apaisant pour avoir une connexion directe avec la plus petite particule de mon métabolisme.
8 - Le livre que vous auriez aime écrire?
Le livre qui ne ferait de moi ni un pessimiste, ni un optimisme mais plutôt un tragique, qui aurait assez de courage pour comprendre la souffrance des humains.
9 - Stylo ou Clavier ?
Les deux. J'écris partout : dans l’avion, le métro, le taxi, pendant que je me réveille la nuit... j’accouche mes idées sur un bout de papier ou un calepin, j’utilise un stylo et les tape ensuite au clavier.
10 – Le mot de la fin
Je tiens à remercier toute l’équipe des Éditions du Panthéon de bien vouloir donner une voie aux sans voix. Ayibobo!
Pierre-David Thelemaque
Morny tu seras parmis les grands auteurs du monde. Continue à faire ce grand travail et a inspirer les autres.