Si vous étiez un livre, vous seriez….
Le Guide Michelin, pour faire partager mes adresses, mes joies, mes émotions. Si j’étais le Personnage d’un livre, je serais le jeune écrivain qui mène une enquête sans relâche sur son Maître, juste pour se convaincre lui-même qu’il a raison de le défendre alors que tout l’accuse, dans « La vérité sur l’affaire Harry Quebert ».
Si vous étiez une citation
« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée » dans le Discours de la Méthode de René Descartes, ce qui est tellement vrai et tellement faux en même temps.
Si vous étiez un marque-page
Un livre de photos en noir et blanc, sur papier glacé, entre un portrait de Rita Hayworth et un nu de Ava Garner.
Si vous étiez un discours
« Le discours de la Méthode », ma passion pour Descartes, mais aussi n’importe quel discours de Charles De Gaulle, d’André Malraux, de Léo Hamon ou l’un des si beaux hommages dits par Emmanuel Macron.
Si vous étiez une collection
Une collection de voitures anciennes entre 1935 et 1965, mais s’il s’agit d’une collection de livres, ce serait la série des Lagarde et Michard ou celle des classiques Larousse.
Si vous étiez un papier
Un papier glacé de photo ou du papier calque, mais si on donne au mot « papier » le sens d’un article de journaliste, ce serait n’importe quelle chronique de Jean Ferniot ou de Philippe Alexandre sur RTL dans les années 70.
Si vous étiez une bibliothèque
Celle de l’ordre des Avocats, au Palais de Justice de Paris. Le lieu est sublime et les livres de Droit si bien écrits, des chefs d’œuvre, dès que l’on atteint un certain niveau d’excellence dans cet Art.
Si vous étiez une recette
N’importe laquelle de Christian Le Squer, qui a enchanté de ses 3 étoiles le Pavillon Ledoyen avant de les transporter au George V, pourvu qu’elle soit à base d’oursins et/ou de pamplemousse.
Si vous étiez un titre de livre
« L’homme révolté », d’Albert Camus, une révolte humaniste, constructive, sans violence, mais sans concessions pour autant, avec la volonté de ne rechercher que ce qui est beau dans l’existence.
AVIS ÉDITEUR :
Ce roman trace les histoires de ceux qui ont décidé de s’élever dans la verticalité de l’existence et ceux qui ont choisi d’avancer sur l’horizontalité de l’apparence.