Entretiens

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon second livre est toujours un recueil de nouvelles courtes. Certaines sont autobiographiques et d’autres sont de pures innovations. Enfin certaines sont un mélange de faits réels et de faits imaginés. Le fil rouge de toutes les nouvelles reste l’abandon, l’absence et l’inquiétude de l’être qui se cache derrière l’étant.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Chez les écrivains : Gide, Jouhandeau, Maupassant, Dickens, Malot, Ibsen, Strinberg, Hamsun.
Chez les philosophes : Levinas, Heidegger, Cioran, Conche, Malraux, Nietzche, Jankélévitch, Ricœur.
Chez les poètes : Rimbaud, Lagerkvist.
Chez les musiciens : Mozart, Beethoven, Schubert, Weber, Haendel, Haydn, Verdi, Puccini, Monteverdi.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

« Stupeur et tremblements » d’Amélie Nothomb.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Généreux, profond, drôle. Je suis une porte qui grince mais qui reste ouverte.

5. Quelle est votre citation favorite ?

« Si tu remplis le vide, tu n’auras nulle part où aller. » probablement de Lie Zi.

6. Quel est votre mot préféré ?

« Reconnaissance ».

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Regarder de mon bureau, mon jardin un après-midi d’hiver avec une musique douce.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

« Cyrano de Bergerac » d’Edmond Rostand.

9. Stylo ou clavier ?

Stylo et carnet de notes, clavier pour le reste.

10. Le mot de la fin ?

Le temps perdu avec un enfant ne se rattrape jamais. L’amour ne nait jamais de l’absence, elle est la pire violence, elle est l’incompréhensible, elle est immonde c’est à dire ce qui ne fait plus monde.

Avis de l'éditeur

Un recueil de nouvelles oscillant entre émotion authentique et réflexion pondérée, qui dévoile une galerie de personnages attachants.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon livre est avant tout une thérapie. Car à un moment de ma vie je me suis mis à écrire pour mettre des mots sur des maux. Et ensuite je me suis senti mieux. C’est un recueil de poèmes qui fait part des souffrances, des pleurs et des joies de ceux partis trop tôt de chez eux. Chaque poème est aussi encré dans l’actualité.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’inspiration est partout. Ça peut être un mot, un cri, une discussion, la marche. Mais je n’attends plus que ce vent qui éclaire dans la production vienne m’effleurer la peau. Je tente d’écrire de tout afin d’atteindre une certaine polyvalence et courir à une sorte de réinvention.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Sans aucun doute, je pense que c’était Parolede Jacques Prévert. Pourquoi ? Parce que je me suis rendu compte du pouvoir éducateur d’un livre. Le recueil était simple, comique et divertissant à la fois. Cette poésie était différente de tout ce que j’avais lu jusque-là. J’ai alors compris que si je voulais mieux comprendre des choses, il fallait que je me nourrisse de ces rectangles de papiers gorgés de morales et d’histoires qui changent. Il fallait aussi que j’écrive.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Je dirais que je suis fougueux, de nature heureuse et curieuse. Ça me définis bien je crois.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Ma citation favorite, c’est « N’arrête pas d’essayer ». Personne ne l’a dit je crois. C’est juste la phrase que je rumine toute la journée.

6. Quel est votre mot préféré ?

Je n’ai pas de mot préféré ! Car un mot tout seul n’est rien et ne vaut pas grand-chose. Ça n’a juste pas de sens quand j’exclame « métro » par exemple. Mais un alignement réfléchis, travaillé et parfait de quelques mots peuvent changer une vie. Par exemple « Aux armes miraculeuses, on a lu Césaire et Prévert / On viendra vous faire la guerre avec la parole poudrière » Gaël Faye.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

J’écris quelques mots tous les matins. Si rien ne me vient à la tête, je réécris ce dont j’ai rêvé la nuit ou une situation de la veille. Mais ce n’est pas tant un rituel. Je ne suis pas rigide à cela. La pratique peut changer d’un jour à l’autre.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

J’ai aimé écrire mon recueil l’Exil. Mais j’aime beaucoup La Princesse de Clèves de Madame de la Fayette. Ecrire un roman moralisateur ou d’apprentissage un jour me tenterais bien. J’y réfléchis. Il faut encore que je trouve la bonne thématique.

9. Stylo ou clavier ?

Papier sans aucune hésitation. C’est toujours bien de raturer, d’avoir un contact direct avec la matière. Pour autant, je ne blâme pas le clavier. Car souvent, dans l’inconfort d’un train ou d’une rue, une phrase venue du fond de la pensée peut se révéler au jour. Il faut alors la fixer sur quelques choses. Là, le clavier du téléphone est intéressant. On marque assez vite la phrase et revient dessus quand on est un peu plus confortablement posé.

10. Le mot de la fin ?

Ce recueil aux Editions du Panthéon est le premier d’une vie ; donc à une certaine importance. J’invite tous à le lire et à en parler. Vous vous y retrouverez sûrement. Je travaille aussi à d’autres projet actuellement et je serai très fière de partager plus avec les lecteurs dans les mois et les années à venir.

AVIS ÉDITEUR : 

Quand une expérience de vie, avec ses joies et ses peines, conduit à un recueil de poésie particulièrement d’actualité ayant pour thème les migrations et le déracinement qu’elles entraînent. Un voyage littéraire hors des frontières.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Au début du siècle dernier à Saint-Pétersbourg, la rencontre inattendue d’une russo-arménienne avec un américain, à l’issue d’une partie de poker. Anouchka, issue de la noblesse, et John, aventurier autodidacte. Comment vont-ils traverser les épreuves qui les attendent ?...

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Tout ce qui m’entoure (musique, livre, film, évènements ….).

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Les écrits de Guillaume Musso.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Sensible, rêveuse, déjantée.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Carpe diem.

6. Quel est votre mot préféré ?

Plaisir.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Au calme en fin de soirée.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

La biographie de Simone Veil.

9. Stylo ou clavier ?

Clavier.

10. Le mot de la fin ?

Prenez autant de plaisirs à lire « Anouchka Miller », que j’en ai eu en l’écrivant !

AVIS ÉDITEUR : 

Sentimental et troublant, « Anouchka Miller » conjugue mœurs d’une époque et douce romance.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon livre est une longue interrogation de l’intégration comme une injonction qui au fil du temps qui désintègre l’être de sa culture mère.

Celle vécue en Europe donne l’impression de se dissimuler derrière de faux habits.

L’objet de mon livre est d’encourager les africains à retourner chez nous ; se battre pour nos libertés et construire notre propre identité afin de compter parmi les nations libres.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Je tire mon inspiration des actualités politiques et économiques africaines, de mes expériences personnelles et des livres.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

"Quand on refuse on dit non", Ahmadou Kourouma.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Courage, persévérance, partage.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Le plus grand gain est de donner aux autres. La plus grande perte est de recevoir sans gratitude.

6. Quel est votre mot préféré ?

Transmission. Parce que pour moi, la transmission est l'essence, étant donné que chacun de nous a une partition définie à jouer et devra s'en aller. La transmission permet de perpétuer nos traces sur cette terre.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Ecrire dans mon jardin, à la lumière naturelle, en contemplant la nature.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

"En attendant le vote des bêtes sauvages", Ahmadou Kourouma.

9. Stylo ou clavier ?

Clavier.

10. Le mot de la fin ?

Si nous, êtres humains, étions moins méprisants, l’humanité se porterait beaucoup mieux.

 

AVIS DE L'ÉDITEUR : 

Nakouty Lya Kely révèle ici un témoignage aussi éloquent que sincère. Loin de toute idée conspirationniste, elle part de faits observés afin de constater une réalité qui l’afflige profondément.

 

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

C’est une transposition humoristique et quelque peu satirique d’un fait divers du 18ème siècle (mais quel fait divers !) dans la société contemporaine. Cet ouvrage a pour finalité une signification morale qui n’épargne personne, ni les petits, ni les grands. Il faut dire quand 250 ans la société d’alors, essentiellement prolétarienne, misérable et fortement imprégnée religieusement a bien changé de paradigme.

Dans cette sorte de parodie, je ne néglige pas pour autant le déroulement chronologique des horreurs qui se produisirent à cette époque et le rôle que jouèrent les principaux protagonistes tels le Roi , l’Evêque de Mende, le Capitaine des Dragons, le Grand Louvetier de Normandie, le Porte-Arquebuse Royal et Jean Chastel qui tua la bête.

Je ne suis pas un historien de cette dernière mais j’agrée a la thèse, et je m’en inspire, des chercheurs sérieux et reconnus. Si la Bête n’a pas livré tous ses secrets une chose est sûre : à ce jour 79 victimes ont été répertoriées et authentifiées. Mais le but de cet ouvrage n’est pas de refaire l’Histoire. Ce qui m’intéresse, c’est l’évolution des mœurs et de la société.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

D’abord je suis originaire du Gévaudan, l’actuelle Lozère.  Je suis, si je peux m’exprimer ainsi, tombé très tôt dans la gueule du loup ! A 16 ans je lisais le livre de l’Abbé Pourcher qui fût le premier à relater les méfaits de la Bête en 1889 et qui s’intitule : « la Bête du Gévaudan, véritable fléau de Dieu ».

J’ai lu ensuite celui de Henri Pourrat : « Histoire fidèle de la Bête du Gévaudan », et enfin une bonne partie de tous les autres. Je dis « une bonne partie » car il y en a aujourd’hui environ 300 ! Et j’avoue ne pas les avoir lus tous.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Sans doute le livre de l’historien de la Bête Bernard Soulier : « La Bête du Gévaudan et ses victimes ».

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Volontaire, assidu, déterminé.

5. Quelle est votre citation favorite ?

« Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres, ainsi beaucoup d’ennuis te seront épargnés », Confucius.

6. Quel est votre mot préféré ?

Passion.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

En général le matin, dans le silence mais aussi parfois dans la journée quand une idée me traverse l’esprit. Dans tous les cas, je dois m’arranger pour être seul. Car, comme l’a dit Platon il y a 2400 ans : « il n’y a rien de plus préjudiciable pour l’homme qui travaille que la présence de ceux qui n’ont rien à faire » ! Une citation qui traverse les siècles.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Mon cœur balance entre plusieurs : Le Grand Meaulnes de Alain Fournier, Le Petit Prince de St Exupéry, L’Etranger de Camus.

9. Stylo ou clavier ?

Le stylo. Atteint d’une grave déficience visuelle depuis 4 ans, ne pouvant plus dessiner, peindre, utiliser une tablette graphique, j’ai dû abandonner l’ordinateur et mes activités artistiques. L’écriture est devenue pour moi un exutoire. Je peux écrire mais je dois me relire avec une loupe électronique. Mon exutoire est venu de lui-même car j’ai toujours aimé l’écriture et la langue française, très riche, peut-être même trop riche  pour ceux qui veulent  l’apprendre .

J’ai écrit des poèmes, une conférence très détaillée sur la Tapisserie contemporaine et de nombreux textes se rapportant à mes cours d’histoire de l’art ou à mes expositions ( Site sur  Internet). J’aime une écriture fluide, limpide. A 85 ans, certains mots m’échappent parfois ainsi que leur orthographe. Je m’efforce d’être clair, précis. C’est quelquefois  difficile. Je pense souvent à Racine qui « faisait difficilement des vers faciles ».

10. Le mot de la fin ?

Espérer que les progrès de la science, des sciences fassent un jour le bonheur des hommes et non leur malheur. La planète est fragile. Elle doit rester viable. L’homme doit pouvoir prospérer dans un environnement sain. Il est seul responsable de son avenir et de celui de la planète.

Les humains doivent s’efforcer de respecter leurs différences, la nature, les animaux … Mais la prise de conscience de ces facteurs vitaux relève de la Sagesse. Et ce n’est pas la chose du monde la mieux répartie !

 

AVIS DE L'ÉDITEUR : 

Dans ce récit chimérique, René Crozat interprète, transpose et compose brillamment. C’est avec talent qu’il réussit l’exercice du pastiche !

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

L’essence mère qui émane de ces Notes Poétiques, l’amour lequel prend la dimension d’un hymne amoureux, à travers ses vibrations amoureuses, je cherche à m’approprier par les mots le mystère d’un monde immatériel et sensible, afin d’inventer ou réinventé un langage universel.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La beauté de la vie qui parfois se heurte avec la réalité.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

"Petits poèmes en prose" de Charles Baudelaire.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

L’authenticité, le respect, la fantaisie.

5. Quelle est votre citation favorite ?

"La vie est mystère qu’il faut vivre, et non un problème à résoudre." (Gandhi)

6. Quel est votre mot préféré ?

Amour.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

L’envie d’écrire me prend toujours tôt le matin.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

"L’amour aux temps du choléra" de Gabriel Garcia Marquez.

9. Stylo ou clavier ?

Stylo et clavier.

10. Le mot de la fin ?

"Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés." (Confucius)

 

AVIS ÉDITEUR : 

Lynda Haboudi révèle un premier recueil de poésie entrouvrant le sens profond de l'existence. C'est avec des mots choisis pour leur sincérité qu'elle nous transporte dans une suite de poèmes merveilleux dont la couleur traverse notre âme avec légèreté.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon livre décrit un mélange de choses vécues mais aussi des choses dans ma pensée que je ne pouvais pas expliquer. La découverte de sensations, le fait de savoir que comme femme j’ai aussi le droit d’avoir des pensées déraisonnables.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

« Aleph » de Paulo Coelho et « Cinquante nuances de Grey » de E. L. James.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

« Cinquante nuances de Grey » de E. L. James et « Le journal intime d’une femme soumise » de Sophie Morgan.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Rêveuse, gentille, apparemment pétillante, même si je trouve que je suis plus timide que pétillante.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Toutes les femmes sont belles, elles ont juste besoin d’apprendre à s’aimer.

6. Quel est votre mot préféré ?

Inexplicable.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

M’asseoir sur une table et écrire, écrire, écrire. J’aime bien m’acheter des carnets tout beaux, avec une belle couverture. En général je les achète me disant que j’écrirai de nouveau mes pensées. Sinon, pour écrire mon livre sur clavier, je suis restée des heures à côté de ma fenêtre sur un fauteuil.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

« Cinquante nuances de Grey » de E. L. James et « Aleph » de Paulo Coelho, les deux restent inexplicables.

9. Stylo ou clavier ?

Sans aucun doute stylo.

10. Le mot de la fin ?

Ce qui aujourd’hui est inexplicable, demain sera la normalité. C’est bon de rêver, vous ne trouvez pas ?

 

AVIS ÉDITEUR : 

Ode à l'amour et aux convictions trop souvent abandonnées, Bernadete Dos Santos imagine ce roman comme le récit d’une vie intérieure. Littéralement éprise d’un homme qui ne quittera jamais ses pensées, elle offre finalement l’histoire d’une femme désespérément amoureuse…

 

Si vous étiez un livre, vous seriez….
La Bible.

Si vous étiez une citation
« Faire pour nous et sans nous, c’est faire contre nous. », Nelson Mandela.

Si vous étiez un marque-page
Un post-it.

Si vous étiez un discours
Le discours de Um Nyobè à l’ONU.

Si vous étiez une collection
Une collection de livres.

 Si vous étiez un papier
Le papier cadeau.

Si vous étiez une bibliothèque
Une bibliothèque publique.

Si vous étiez une recette
Un cocktail.

Si vous étiez un titre de livre
Le monde de demain.

Si vous étiez une partie du corps
La main, visible sur la couverture de mon livre, avec les 5 doigts de dimensions différentes qui nous rappellent d’une part que l’équité fiscale voudrait que chacun paye l’impôt en fonction de sa capacité contributive, et d’autre part qu’en matière de fiscalité, les Etats doivent coopérer comme les 5 doigts de la main afin de lutter efficacement contre l’évasion fiscale internationale.

 

AVIS ÉDITEUR : 

Un essai aux références juridiques et factuelles pointues, qui étaye principalement la problématique de l'érosion du pouvoir fiscal des États.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Ce livre fût écrit à une période de ma vie particulièrement difficile où l’écriture avait remplacé le sommeil, bien sûr il ne pouvait qu’en ressortir de la tristesse et pourtant j’ai eu une belle vie pleine d’amour de voyages de joie, qui ne ressort pas dans mon livre.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Mes sources d’inspirations, par rapport à cette période, ce sont les résultat des évènements traversés, c’est une écriture d’instinct, c’était plus un rendez-vous avec moi-même, surtout au début du livre, j’avais le besoin nécessaire de me souvenir de la base de ma vie, de cette période ou l’enfance nous protège et nous transporte sur un chemin que l’on pense éternel, s’il est vrai que l’on ne guérit pas de son enfance, je suis un exemple de cette devise.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

J’aime les romans historiques, les reportages, c’est pourquoi j’ai beaucoup aimé lire Joseph Kessel. Son écriture dans « les Cavaliers » était un vrai reportage, il en tira « le Jeu du Roi » ou l’on entre dans l’histoire avec force et à l’occasion d’un voyage vous constatez la force de son écriture. Oui j’aimerai écrire comme lui !!!!

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Secrète – fidèle – la Loi du Talion.

5. Quelle est votre citation favorite ?

« Il est des coutumes plus honorables d’ignorer que de suivre », Shakespeare.

6. Quel est votre mot préféré ?

Amour Animaux Amitié « en 1 mot ».

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Pas de rituel « hélas ».

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Il reste à écrire.

9. Stylo ou clavier ?

Clavier.

10. Le mot de la fin ?

Fin.

 

AVIS DE L'ÉDITEUR : 

Jeanne Huteau offre le témoignage d’un chemin qui s’est construit progressivement entre lutte et passion. C’est dans un style romancé qu’elle révèle un rêve autobiographique touchant.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Ce livre contient une histoire vécue, certes, mais surtout ce livre a lui-même sa propre histoire, une véritable histoire…d’amour!!!
Québécois, en compagnie de mon frère, j’ai eu la chance de littéralement marcher sur les traces de mon ancêtre, chercheur d’or en 1898, en reproduisant son expédition dans les conditions de l’époque. Un parcours aventurier historique : Traverser le Canada en train sur 5000 km suivi d’un parcours en bateau sur 700km jusqu’ en Alaska. Poursuivre vers le nord jusqu’au Yukon en empruntant la légendaire piste Chilkoot sur 70km, et en descendant le fleuve Yukon sur 500 km à bord d’un radeau construit de nos mains. Tout cela avec les équipements et les moyens de l’époque.

Une épopée extraordinaire pour l’aventurier que je n’étais pas. Ce livre est un voyage dans le temps, une histoire de frères, une histoire d’amour, une histoire de vie, une histoire de fin de vie. Le livre se lit comme un roman, mais tout est vrai, même les sentiments…Vous y voyagez comme si vous y étiez!

Au retour de notre expédition j’ai appris la grave maladie de ma conjointe. J’ai dès lors cessé de travailler pour demeurer près d’elle et en prendre soin. C’est à ce moment que j’ai débuté l’écriture de mon aventure, teintée émotionnellement par l’accompagnement de ma conjointe en fin de vie. Francine m’a encouragé, critiqué, elle a rédigé le 4e de couverture, ce fut notre projet commun, notre dernier…Une semaine avant son décès elle a eu le premier exemplaire entre ses mains. Elle est, pour un moment, revenu à la vie. C’est là que j’ai compris que c’était vraiment notre projet commun, elle en était tellement fière.

Voilà je vous disais que ce livre a sa propre histoire, une histoire d’amour, vous la connaissez maintenant. Il vous reste à découvrir toute notre histoire à l’intérieur de ce livre.

Bienvenue sur nos sentiers et à bord de notre radeau!!!!

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

J’aime décrire l’émotion à travers l’histoire. Le récit doit en soi refléter les sentiments qui habitent les personnages à tout moment.
L’écrivain Jack London m’a inspiré, il réussi d’une façon magistrale à nous faire ressentir ce que les personnages vivent intérieurement et ce souvent dans cette merveilleuse mais impitoyable nature du Yukon.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Plusieurs œuvres de Jack London.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Humain, aventurier, imparfait…

5. Quelle est votre citation favorite ?

Elle est de moi :
Nous vivons dans un monde imparfait, quand tout se déroule comme prévu, ce n’est pas normal, c’est l’exception.
Dommage qu’on nous enseigne le contraire, je me serais évité bien des déceptions…Et souvent les imparfaits avancent, les parfaits hésitent…

6. Quel est votre mot préféré ?

Les mots qui me servent à décrire de façon poétique un état d'esprit tel que : étoile filante, aurore boréale.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je peux passer de longs moments sans écrire, le temps d'avoir vraiment quelques chose à dire. Quand je suis prêt, j'écris tôt le matin, de 6h00 à 10h00, pratiquement tous les jours, jusqu'à la fin. Je n'ai jamais le syndrome de la page blanche.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

"Martin Eden" de Jack London.

9. Stylo ou clavier ?

En voyage quelques notes au stylo pour chacun des jours, très peu, mais ils me permettent rapidement de me remémorer mon état d'esprit du moment lors de l'écriture du livre sur clavier.

10. Le mot de la fin ?

Venez vivre avec nous la véritable aventure des « Deux frères au Klondike », en m’accompagnant dans mon « Passage Intérieur », l’endroit où l’on ne peut que connaître toute la vérité.

Avis de l'éditeur

Partez pour un véritable voyage initiatique en Alaska et au Yukon, à travers ce récit passionnant sur la légendaire piste Chilkoot où l'on suit le périple de deux frères sur les traces de leur ancêtre.