Entretiens

Écrivez-nous deux ou trois lignes biographiques.
Je suis un jeune homme de 32 ans, instruit, intelligent et de bonne famille.
J'ai commencé à écrire il y a peu, pour guérir d'une déception amoureuse.
J'aime à penser que le monde changera, sous l'impulsion de mes écrits.

Si vous étiez un livre, vous seriez….
Rempli de raisonnement et certainement rédigé par un sage.

Si vous étiez une citation
Il serait bien judicieux de citer ici un grand penseur ou autre grande personnage mais il n'en sera rien. Je préfère citer Nicolas Beauclercq auteur de À l'avenir: " Maintenant que je suis grand, je regarde avec des yeux désabusés, je vois clairement les choses et je regrette mes yeux d'enfant. "

Si vous étiez un marque-page
Je serais fortement usagé mais je me trouverais toujours à mon poste dans un livre.

Si vous étiez un discours
Je serais silencieux, je ne parlerais point à tout le monde mais pour chacun qui me lirait.

Si vous étiez une collection
Je demeurerais incomplète pour ne pas dépérir sous le regard du collectionneur, peut-être pour conserver la sensation d'être désirée.

 Si vous étiez un papier
Je serais cartonné car je me serais renforcé avec le temps, ce temps si précieux qui nous détruit jour après jour.

Si vous étiez une bibliothèque
Je me trouverais dans un salon au 19ème siècle et j'apprécierais la compagnie de personnes éloquente évoquant la dernière aventure de Philéas Fogg.

Si vous étiez une recette
Je serais un mélange entre la délicieuse vérité et l'infect mensonge, je laisserais tout le monde inassouvi.

Si vous étiez un titre de livre
Je serais À l'avenir...

AVIS ÉDITEUR : 

Né d’une solitude, ce témoignage raconte une vie. Troublant cri du cœur et miroir de l’existence, il est un appel sincère à plus d’humanité.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon livre parle du choc culturel en matière d’amour et de sexe. L’histoire raconte comment une femme née dans un pays de l’Extrême-Orient dans lequel elle a reçu une éducation considérablement différente, s’adapte à la société française dans laquelle la diversité la conduit à de perpétuelles confusions.

Les points de vue alternent entre « je », pour décrire ses souvenirs, ses états d’âme, à chacune des rencontres avec des hommes, et « elle », pour raconter l’histoire vécue par cette femme à un ami. Chaque chapitre, portant un prénom ou un lieu comme titre, peut être lu de façon indépendante, mais la chronologie joue un élément crucial pour comprendre l’évolution de cette femme asiatique, qui va presque jusqu’à acquérir la mentalité « occidentale » ou « française ».

Certains lecteurs se demanderont sûrement si ce livre entre dans la catégorie « autobiographie ». Je ne peux pas l’affirmer de manière tranchée, car chaque chapitre contient une part de vécue et d’imagination avec un degré très variant selon les chapitres. Certains sont quasi-vécus, d’autres du quasi-imaginatifs, et d’autres encore sont un équilibre… Tout ce que je peux dire, c’est que les personnages sont tirés du réel.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Mon rêve, mon imagination, et les hommes. Il y a également mon entourage, et une amie très particulière avec qui je peux parler de ma vie intime et vice versa...

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Je ne peux pas désigner un seul livre. C’est plutôt l’ensemble des livres que j’ai lu durant ma jeunesse. J’avais longtemps oublié cette envie d’écrire, que j’ai pourtant pensé être mon destin à l’époque. Je lis beaucoup de nouveau, désormais en Français. Duras, Lévy, Nothombe, Weber… tous ces auteurs me donnent envie. Mais, ce qui est sûr, c’est qu’au seuil de mes cinquante ans, j’ai voulu faire un trait sur ma vie. Voilà ce qui m’a poussé !

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Franche, rêveuse, déterminée.

5. Quelle est votre citation favorite ?

« Si vous ne lisez pas chaque jour, les épines se hérissent dans la bouche ». C’est le dicton qui vient du recueil coréen de la veille sagesse nommé « Trésor qui éclaire le cœur ». Cela signifie qu’on peut facilement sortir des mots blessants à l’autrui si on ne lit pas, alors il faut lire chaque jour pour s’auto-discipliner.

6. Quel est votre mot préféré ?

Tolérance, l’esprit de la France que j’estime beaucoup. Ma compatriote qui a beaucoup de curiosité pour le pays où je vis me demande souvent comment se définit la France. Je sors ce mot illico presto, sans hésitation. Les Coréens pensent alors tout de suite à un mot coréen approximatif dit « Jeong », une sorte de générosité, mot qui renvoie à un approchement humain. Mais je me constate que, d’après mes vingt six ans de vie en France, la tolérance est non seulement humaine, mais aussi institutionnelle. Citons un exemple de cas institutionnel : la priorité à droite en France, en comparaison avec la Corée qui donne la priorité aux voitures qui vont tout droit. Cette priorité française, je la considère comme une sorte de tolérance institutionnelle, il faut céder aux faibles, à ces voitures qui sortent à ma droite. C’est excellent, et j’adore ce mot.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

J’utilise souvent un petit carnet pour écrire les choses importantes. Ce carnet m’avait beaucoup aidé lors de l’écriture de mon livre, surtout lorsque j’avais besoin de chercher la chronologie.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

« Un barrage contre pacifique ». J’aime Marguerite Duras. Si Marc Lévy m’avait fait pleurer (« Si c’était vrai »), Amélie Nothomb (« Stupeur et tremblements », « Ni d’Eve ni d’Adam ») m’avait fait rire. Marguerite Duras, quant à elle, m’avait fait rire et pleurer en même temps dans ce livre. Je retrouve la beauté de la langue française dans les livres Duras. J’aimerais être capable d’en faire autant, dans ma langue maternelle.

9. Stylo ou clavier ?

Clavier comme beaucoup de gens de nos jours, je suppose. Les carnets sur lesquels j’ai gribouillé de temps en temps m’aident aussi. Mais écrire avec stylo sans trop gâcher les papiers serait pour moi une grande joie, même si je pense que je suis loin d’en être capable.

10. Le mot de la fin ?

À toute personne qui a lu mon livre, je pose un quiz : selon vous quel est le chapitre le plus imaginatif ? Merci d’envoyer votre réponse à l’adresse suivante : diffusion@editions-pantheon.fr

Avis éditeur : Premier tome du jardin de Cho Hye-Geun, ce roman témoigne du parcours amoureux et érotique d’une femme coréenne confrontée aux moeurs occidentales. Troublante fresque de l'apprentissage du désir, c'est également celle d'un coeur brisé...

 

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Ce premier roman raconte la vie d'une famille paisible et tranquille de Manhattan, dans la banlieue de New York, dont le destin et le passé de la mère de famille vont la rattraper et faire basculer sa destinée dans l'horreur et le cauchemar. Le premier événement dramatique plongera cette famille dans l'horreur et la folie.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Depuis tout jeune, je regardais les séries policières américaines à la télévision qui m'ont bien inspirées, mais mes vraies sources d'inspiration ont été les auteurs Stephen King, Mary Higgins Clark et Franck Thilliez.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

"Le crime de l'Orient Express" d'Agatha Christie.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Aimable, honnête, franc.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Dans la vie, on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on est.

6. Quel est votre mot préféré ?

Amitié.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

J'ai besoin d'écrire toutes les histoires policières qui me viennent dans ma tête. J'ai besoin de m'extérioriser, de me libérer la tête et l'esprit.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

"Croc-blanc" de Jack London.

9. Stylo ou clavier ?

Stylo.

10. Le mot de la fin ?

Le premier roman, je l'avais terminé en un mois après avoir eu des idées plein la tête. J'avais une envie irrésistible d'écrire alors quand vous avez une envie, une passion, n'hésitez pas, foncez.

Il faut le courage pour tout domaine dans la vie.

Mon second roman réservera une surprise pour les lecteurs, vous allez aimer...

 

Avis éditeur : Dans ce thriller haletant, Jean Camille Vahé nous entraîne dans une enquête complexe dans la sombre ville de Détroit aux États-Unis. Passionnant !

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon livre raconte des histoires de couples, des couples du hasard, du moment, mais aussi des histoires de couples qui durent. Les personnages des couples unis sur la durée peuvent s'éloigner, se perdre, se perdre de vue. On trouve dans mon livre des thèmes comme le hasard, la perte, mais on se retrouve souvent, par le fruit du hasard ou d'une décision concertée. Les personnages ont plutôt une âme d'artiste et même une vraie nature d'artiste. Certains écrivent des poèmes, des pièces de théâtre. D'autres composent, dessinent, avec pour beaucoup une vraie fascination pour les œuvres d'art qui peut les rapprocher pour former le couple du moment, au présent. L'intensité, au cœur de la rencontre, est présente dans un climat de confidences teinté d'émotions, un peu onirique, avec des contemplatifs qui peuvent se laisser aller à des débordements du cœur et de l'âme. Mon récit recèle des voluptés sensorielles et même gustatives avec un personnage, Chef de cuisine, qui confectionne des mets de choix destiné à une clientèle mais aussi des desserts de princesse pour la femme qu'il aime. Le ton des pièces de théâtre est tantôt léger, un ton de comédie avec des calembours, retournements de situation, du mouvement, tantôt le ton est plus poétique et parfois grave. La gravité de la vie qui interroge sur le rire qui peut, à mes yeux, toujours se faire une belle place au théâtre mais j'apprécie un théâtre qui donne à penser, à réfléchir, qui offre un regard, une vision élargie, approfondie et nuancée de notre monde.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L'amour, avant tout, mais aussi l'émotion artistique, les promenades.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

"Les rêveries du promeneur solitaire" de Jean-Jacques Rousseau.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Exaltée, débordante et philosophe.

5. Quelle est votre citation favorite ?

"Le monde de la réalité a ses limites ; le monde de l'imagination est sans frontières." de Jean-Jacques Rousseau.

6. Quel est votre mot préféré ?

Inspiration.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n'ai pas de rituel. J'écris un peu partout, dans les transports, les lieux où les gens se retrouvent chaleureusement pour se restaurer ou prendre un verre. J'écris quand l'inspiration vient ou un peu plus tard, avec un vrai travail de mémoire. J'ai des cahiers et carnets un peu partout chez moi. Le clavier de l'ordinateur est vraiment l'étape pour finaliser le travail.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Pour son écriture poétique et inspiré par ce thème inépuisable et inépuisé de l'amour et du couple, "Tous les matins de l'amour..." de Jacques Salomé.

9. Stylo ou clavier ?

Stylo et clavier.

10. Le mot de la fin ?

Un grand merci à mon éditeur qui m'accompagne avec finesse, douceur et une belle énergie, sur le chemin vers un lectorat.

Avis éditeur : Subtile et profonde, la plume de Marie-Hélène Vignal nous entraîne dans le tourbillon intime d'un couple tourmenté. Onirique et passionnée, la poète s'expose à nous sans fards.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

« La petite fille à la balançoire », mon prochain ouvrage, est un roman qui évoque l’enfance perdue et la ruralité ancienne telle que mes ancêtres l’ont vécue ou ressentie, avec une histoire dramatique entre fiction et réalité.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’enfance, la nature d’avant la technologie moderne, les grands auteurs, les personnages atypiques, anonymes, mystiques.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Parmi d’autres : Le grand Meaulnes, Tintin, etc.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Idéaliste, complexe, blessé,…belge, …

5. Quelle est votre citation favorite ?

Devise positive, contrairement à ce qu’on pourrait penser : « Pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer » (Guillaume 1erd’Orange-Nassau).

6. Quel est votre mot préféré ?

Frère,…être (au sens philosophique)

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Matinal, solitaire, un peu comme Amélie N., mais en moins performant.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Crime et châtiment,… entre autres (liste trop longue !).

9. Stylo ou clavier ?

Clavier. Sans ordi, impossible de m’y retrouver et de me relire.

10. Le mot de la fin ?

J’aimerais le connaître.  Si vous insistez : « Et le Verbe s’est fait chair »…et cher !

Avis de l'éditeur

Dans ce troisième opus publié aux Éditions du Panthéon, Jean-Hubert Mabille trace l’épopée d’une héroïne ordinaire et d’une famille anonyme tout au long du XXème siècle. Un roman réaliste et émouvant.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Fake’tualité est une chronique que je voulais acerbe, un cri de mots écrits ! Plus qu’une chronique c’est en fait une critique de l’indigeste plat médiatique qui nous est servi tous les jours sous la forme d’un journal en continu devenu « Info-tainement » Ou quand l’actualité fait perdre la raison et que l’écrit ancre dans le présent une actualité qui passe.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Très jeune je lisais les livres d’histoires, celle du monde, des grands hommes et des femmes engagées qui ont façonnés notre environnement. L’histoire du monde qui m’entoure pour mieux comprendre d’où je viens et surtout ou je vais…

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Piètre écrivain, effrayé par une orthographe scolaire qui me sanctionnait faute de comprendre le fond de mon expression je me suis interdit d’écrire pendant longtemps. Et j’ai lu ! Tout ce qui me tombait sous la main. Fan de BD et D’Alix je rêvais d’aventures et de monde inconnus alors bizarrement avant de voir ma bibliothèque écrite se remplir de polar et de livres politiques, de récits d’aventuriers et de livres d’histoires, c’est avant tout 2000 BD qui ont fait mon éducation littéraire.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Aventurier / Engagé / Torturé.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Entretenir le passé permet de cultiver le présent et ensemencer l’avenir.

6. Quel est votre mot préféré ?

Voyage.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Mettre ma musique sur Spotify, ma playlist préférée mon café et mon clavier.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

L’écume des joursde Boris Vian.

9. Stylo ou clavier ?

Le stylo noir pour mes dessins et le clavier pour mes écrits.

10. Le mot de la fin ?

Heureux !

Avis de l'éditeur

Doté d’un humour caustique, d’un esprit lucide et d’une plume déjantée, Dominique Simoncini nous offre un essai brillant et ultra sensible.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon premier livre «une partie de ma vie» est une succession de période de ma vie où j’ai vécu et dû affronter des épreuves difficiles comme d’autres. J’ai cherché au plus profond de moi, le moyen d’avancer et de positiver…

Les textes que j’ai écrits sont tirés de cette force que je ressens et qui m’a relevé à chaque fois. Nous avons tous la possibilité d’avancer si nous croyons profondément en nous.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Mes sources d’inspirations me viennent simplement à partir d’un mot auquel, je pense. Dès que celui-ci est posé sur une feuille, le reste vient tout seul de l’intérieur.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Le petit princede Saint Exupéry.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Ne jamais abandonner !!!

5. Quelle est votre citation favorite ?

Donne sincèrement avec ton cœur et tu recevras…

6. Quel est votre mot préféré ?

L’espoir !!!

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Mon rituel d’écriture est un peu mon exutoire. Il permet de m’alléger car j’ai besoin d’écrire ce que je ressens. Les mots me viennent sans réfléchir car ils proviennent de l’intérieur…

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Le petit princede Saint Exupéry.

9. Stylo ou clavier ?

Les deux. Mais il m’arrive d’écrire parfois au stylo.

10. Le mot de la fin ?

Ce premier livre comprend des textes profonds, sincères et lumineux qui ouvrent une fenêtre vers l’espoir …Si tu crois en toi, avance et n’abandonne jamais!!!

Je suis en train de terminer l’écriture du second. Ce deuxième opus comportera des textes sur les trois dernières années que nous venons tous de vivre…

AVIS ÉDITEUR : 

Avec beaucoup de justesse, Éric Vallet propose au travers de son recueil une poésie lumineuse porteuse de valeurs. Au fil des pages, l’espoir devient croissant et la sérénité s’installe.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

C’est encore un essai, le quatrième. Je dénonce, une fois de plus, les mensonges du pouvoir. Dans cet ouvrage j’ai choisi de me limiter au thème écologique. Je démontre comment l’’écologie est prise en otage pour servir de prétexte à justifier des taxes totalement absurdes. Aujourd’hui le débat sur le réchauffement de la planète est clos. Nous devrions nous contenter et nous satisfaire de la seule pensée officiellement admise, à savoir que ce réchauffement serait du uniquement à l’activité humaine. Or, il se trouve que cette version est contredite par des scientifiques de grandes valeurs auxquels les médias « oublient » de donner la parole.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’actualité, le comportement de mes contemporains et l’étude critique des dirigeants de notre monde d’une manière générale et de la France plus particulièrement.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Plus qu’un livre, c’est un ensemble de lectures. Je lis essentiellement des essais et des biographies. A la fin d’une lecture, je repense à tout ce que j’ai lu et apporte souvent des critiques qui m’incitent à engager des recherches personnelles sur le sujet. Parfois le sujet ne me paraît pas exploité totalement, alors je me lance dans l’écriture.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Critique, liberté et indépendance, mais ils sont très proches l’un de l’autre, voire interdépendants. Aussi, je me suis créé ma propre devise qui se trouve être aussi un triptyque : Conscience, Honnêteté, Responsabilité.

5. Quelle est votre citation favorite ?

De fait, il y a beaucoup de citations qui me plaisent. Hélas, maladie contagieuse de nos élites autoproclamées, elles sont souvent revendiquées et décortiquées d’une façon purement intellectuelle mais ne sont pas appliquées de façon concrète. J’aime bien celle de Beaumarchais : « Sans liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur » que je rapproche de l’observation de Benjamin Franklin : « Un peuple capable de sacrifier un peu de sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et perdra les deux ».

6. Quel est votre mot préféré ?

Amour parce que je crois que l’avenir de l’Homme ne peut passer que par l’amour. Il n’y aura pas de paix sur notre planète tant que l’homme ne sera pas capable d’aimer. Je suis persuadé qu’un jour – que nous ne verrons probablement pas – l’Homme devra se rendre à cette évidence.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’ai aucun rituel parce que je fuis tout ce qui ressemble à un rituel. Un rituel correspond, pour moi, à mettre un pied dans le monde de l’aliénation et l’autre dans celui de la dépendance.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Il y a tellement de beaux ouvrages qu’il est difficile d’en choisir un seul. Si c’est un bon livre, en général, c’est le dernier que j’ai lu. J’ai beaucoup aimé un livre terminé il y a quelques mois : La physique de la conscience. Mais il y en a tant d’autres, parmi les plus célèbres Le petit prince, L’alchimiste, etc.

9. Stylo ou clavier ?

J’écris tellement mal que n’arrive pas toujours à me relire. Donc, essentiellement le clavier c’est plus facile pour me relire et me corriger, mais j’utilise aussi le stylo pour prendre des notes à la volée.

10. Le mot de la fin ?

Un seul me paraît restrictif, alors permettez-moi – j’abuse peut-être - de profiter de la possibilité que vous m’offrez pour en choisir deux : Éternité et Sagesse.

Avis de l'éditeur

Inviter à la réflexion sur les relations entre économie, politique et écologie. S'interroger en faisant fi du politiquement correct. Emmanuel Decroix sonde dans ce nouvel ouvrage la valeur des mesures dites "écologiques".

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

C’est un roman dont la partie centrale se passe en Roumanie, quelques années après la chute de Ceausescu. Une jeune journaliste, Magda, est approchée par le chef des services secrets, Dobrescu. Ce dernier veut faire tomber un homme d’affaires nommé Galata en l’entraînant dans un montage financier compromettant. Pour cela, Magda devra séduire l’ambassadeur du Luxembourg, Luigi di Scossa, qui peut apporter à l’opération la caution d’une fédération bancaire qu’il dirigeait avant son arrivée en Roumanie.

Après quelques réticences initiales, Di Scossa se laisse séduire et tombe amoureux de Magda.

Le roman est construit autour de cette intrigue. Il est aussi ponctué de récits et confidences que Luigi fait à l’un de ses collègues.

Sans en dire trop, je précise que l’ouvrage comporte une partie finale évoquant la dimension spirituelle de l’attente.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

D’abord la vie, source inépuisable d’œuvres romanesque. Mais parfois, on ne peut ou ne veut tout dire de la vie. Ou bien l’on souhaite relater plusieurs faits réels en un seul. Dans « Attende encore », vous trouvez des faits et personnages réels, d’autres inventés.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Le premier : « Mrs Dalloway » de Virginia Woolf.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Têtu, obstiné, persévérant.

5. Quelle est votre citation favorite ?

« La vérité ne se trouve pas dans les livres mais dans la vie » (Ionesco, La cantatrice chauve). Mais comme souvent chez cet auteur, il ne faut pas prendre les mots au pied de la lettre.

6. Quel est votre mot préféré ?

Construire.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Il faut d’abord attendre le moment propice. Celui-ci dépend de nombreux facteurs : l’inspiration, le temps dont vous disposez, l’urgence de l’écriture. Puis, quand j’y suis, je travaille plusieurs heures par jour, sans insister lorsque la lassitude gagne. Mais les moments durant lesquels on n’écrit pas ne sont pas inactifs. En général, je continue à penser à mon projet, quitte à revenir sur les pages déjà rédigées.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

« Le quatuor d’Alexandrie » de Lawrence Durrell.

9. Stylo ou clavier ?

J’ai commencé au stylo mais aujourd’hui, clavier.

10. Le mot de la fin ?

Ecrivain tardif, j’ai découvert les bienfaits de l’écriture pour soi-même. Ensuite, la rencontre avec le lectorat est un moment magique.

 

AVIS ÉDITEUR : 

Le thème de l'attente traité magistralement au travers de l'histoire d'une jeune journaliste roumaine et de celle d'un ambassadeur du Luxembourg. Inattendu et inspirant.

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Ludique, divertissant, récréatif.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Toutes les femmes que j'ai rencontrées.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Un film de François Truffaut, "L'homme qui aimait les femmes".

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Fidèle en amitiés.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Je dis ce que je fais. Je fais ce que je dis.

6. Quel est votre mot préféré ?

Séduction.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

C'est un livre coup de coeur.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Une vie de rêve et d'amour.

9. Stylo ou clavier ?

Stylo.

10. Le mot de la fin ?

Merci.

AVIS ÉDITEUR : 

C’est avec humour et sincérité que l’auteur nous révèle les pages secrètes de sa vie. Tantôt convaincu, tantôt convainquant, Hugo Haf assume ses passions avec aplomb !