1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?
D’une certaine façon, ce livre est pour moi le livre de la maturité. Après des décennies de course effrénée, je pose mes bagages, et je me tourne vers les autres. Dans un monde ou tout change si vite, ce livre dit aux managers de ne pas rester seuls, de se faire accompagner, pour trouver le sens qui manque à leur activité.
2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?
Sans doute d’abord ma famille, mes enfants qui en grandissant ne veulent plus que l’on décide pour eux, mais apprécient toujours qu’on les aide à éclairer les choix qu’ils font.
Également bien sûr mon parcours professionnel, 25 ans passés dans l’entreprise à enchaîner les défis sur tous les continents.
Et pour mon livre en particulier, les chercheurs et penseurs en sciences sociales et cognitives, principalement américains (Rogers, Dilts, Kourilsky, Schutz, Graves…).
3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
Les Égarés, de Frédérick Tristan, chez Balland. Prix Goncourt 1983. J’étais lycéen. Une révélation. La littérature peut vous faire devenir celui que vous souhaitez être.
4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
Muri. Bienveillant. Exigeant.
5. Quelle est votre citation favorite ?
Cela dépend des jours. Aujourd’hui ce serait : « Il faut être prêt à quitter la vie qu’on avait planifié d’avoir, pour vivre celle qui nous attend », Joseph Campbell.
6. Quel est votre mot préféré ?
Empathie.
7. Quel est votre rituel d’écriture ?
Une grande table de travail.
Dessus, en désordre, les derniers livres, articles, mémos que je viens de lire.
Mon PC.
C’est parti pour 3 heures de calme.
8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?
The Goal, d’Eliyahu Goldratt et Jeff Cox.
9. Stylo ou clavier ?
Clavier.
10. Le mot de la fin ?
La lecture comme une nourriture, une thérapie, un art de vivre. Idem pour l’écriture.
AVIS ÉDITEUR :
Avec un regard bienveillant et expérimenté, Christophe Clavé propose un mode d’accompagnement stratégique dédié à tous les dirigeants. Ainsi, il fait émerger la question du sens de l’action dans un monde où le sens des affaires ne suffit plus…