Créées à Paris au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les Éditions du Panthéon ont produit dès la fin des années 1940 une collection d'ouvrages richement illustrés, la collection Pastels.

Ses livres, réédités, bénéficièrent d'une reliure industrielle caractéristique de la période : à la Bradel en pleine toile monochrome sous rhodoïd, ornée d'un motif estampé ; L'illustration, si elle est rare et parfois d'une qualité inégale (Gradassi), est généralement minutieuse... Parmi les artistes contributeurs, il faut citer C. Chopy (A. Daudet), J. Gradassi (Ed. Rostand), R.-J. Sornas (Th. Gautier) ou encore S. Ballivet (Balzac).

Titres de la collection

Les livres sont classés par auteur. Les noms des illustrateurs figurent entre parenthèses.

[Chrétien de Troyes.] Tristan & Iseut (J. Gradassi)

Balzac, Honoré (de). Eugénie Grandet. Balzac, Honoré (de). La cousine Bette. (J. Le Coultre) Balzac, Honoré (de). Splendeurs et misères des courtisanes (S. Ballivet)

Baudelaire, Charles. Les Fleurs du Mal. (J. Roubille)

Boylesve, René. La Leçon d’amour dans un parc. (M. Pouzet)

Daudet, Alphonse. Contes du Lundi. (Cl. Chopy) Daudet, Alphonse. Le Petit chose. (Cl. Chopy) Daudet, Alphonse. Les Lettres de mon moulin (Cl. Chopy)

Desmarest, Marie-Anne‎. ‎Torrents. (M. Pouzet)

Deulin, Charles. ‎Les Contes d’un buveur de bière.‎ (N. Düm)

Flaubert, Gustave. Madame Bovary. (J. Roubille) Flaubert, Gustave. Salammbo. (J. Roubille)

France, Anatole. L’Étui de nacre.

Fromentin, Eugène. Dominique. (Cl. Chopy)

Gautier, Théophile. Le Roman de la momie. (J. Roubille)

Hugo, Victor. Notre Dame de Paris.

Lamartine, Alphonse (de). Graziella. (R. Sornas)

Molière. Théâtre.

Musset, Alfred (de). Le Chandelier. (M. Bertrand)

Pagnol, Marcel. Marius. Pagnol, Marcel. Fanny. Pagnol, Marcel. César. Pagnol, Marcel. Topaze.

Rostand, Edmond. Chantecler. (J. Gradassi) Rostand, Edmond. Cyrano de Bergerac. (J. Gradassi) Rostand, Edmond. L’Aiglon. (J. Gradassi)

Stendhal. Le rouge et le noir. (A. Patte)

N'hésitez pas à nous envoyer des clichés aux Éditions du Panthéon si vous avez la chance de posséder un ouvrage de cette collection !

Sources : AURORÆ LIBRI

>> Retrouvez le catalogue papier et numérique des Éditions du Panthéon <<

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

La Comtesse de Barranquilla c'est l'histoire d'une femme exceptionnelle, d'une riche Américaine qui débarque dans la ville colombienne de Barranquilla où son mari va ouvrir la première usine de Coca-Cola à l'extérieur des Etats-Unis. Nous sommes en 1925. Désorientée, déboussolée par ce qu'elle voit, elle s'interroge. Il est évident que le duc de Worthrop, son mari, va accomplir sa mission et donc s'établir ici. Mais elle? Va-t-elle repartir? Divorcée?
Non. Elle décide de rester, par amour mais aussi par tempérament. Dans sa vie, rien ne lui résiste, pas même ce pays  qu'elle finira par aimer. Elle deviendra sa meilleure ambassadrice, auprès de Roosevelt comme durant la seconde guerre mondiale…

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Les voyages, les rencontres.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Tous ceux que j'ai lus et que j'ai aimés. Proust, Duras entre autres.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Optimisme, volonté, action.

5. Quelle est votre citation favorite ?

Aucune.

6. Quel est votre mot préféré ?

Ça change.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Là aussi ça change, au fil du temps. En ce moment c'est le matin.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Celui que j'ai été capable d'écrire : La Comtesse de Barranquilla.

9. Stylo ou clavier ?

Clavier.

10. Le mot de la fin ?

Pourquoi pas ?

LIRE UN EXTRAIT

AVIS ÉDITEUR : 

Nicole Gibelin dévoile ici un voyage épique en Colombie à travers le portrait d’une femme déterminée à jouer un rôle dans l’histoire. Vivant et exaltant, son récit témoigne d’une époque incroyable faite d’euphorie et d’insouciance.

À l'occasion de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson, focus sur Annick Lassot, auteur de plusieurs ouvrages liés au sujet aux Éditions du Panthéon.

Femme de conviction, Annick Lassot voue sa carrière au service de l’enfance et de la jeunesse. En 2009, le départ en retraite sonne aussi le début de sa maladie de Parkinson. Résolument combative, elle prend la plume aux vertus thérapeutiques et prône le partage. 

Sagesse

« Mon esprit
Veut me faire comprendre
Qu’il s’agit
D’apprendre,
Tout simplement,
À être heureux. »

Depuis que le diagnostic de la maladie de Parkinson est établi, Annick Lassot est sans cesse à la recherche de nouvelles connexions. Courageuse, elle lutte contre cette posture penchée vers l’avant, pour enfin se redresser et appréhender le monde, et la pathologie, en face, droite, debout. Jusqu’à la fin de la vie !

À travers ce cinquième ouvrage, l’auteure nous fait voyager dans des mondes, des souvenirs et des images tous différents, au fil de l’inspiration du moment, dans sa réalité où l’imagination transcende le quotidien. Car c’est un combat de tous les jours, fait d’émotions, de couleurs et de musique qu’elle dépeint. Généreuse, elle le partage comme autant de liens d’amitié tissés au fil des rencontres, tous nécessaires pour nourrir l’esprit, maintenir la plasticité cérébrale. Tout simplement, retrouver le propre de l’humanité : s’émerveiller de tout, savoir rire… Et aimer !

Avis éditeur : Les souvenirs, la musique, aimer : Annick Lassot nous le confirme, nous avons nos propres pouvoirs de guérison. Car avec la sagesse, vient le bonheur…

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754734257/#pct0

 Une dopaMinette avertie en vaut deux!

« J’imagine le jour
Où pour toujours
Je serai libre

Enfin de vivre
Comme tout le monde,
Loin du mal immonde

Qui aujourd’hui inonde
Ma vie sans répit
Et m’offre le pire… »

Dans la lignée de son précédent ouvrage La vie d’une dopaMinette, Annick Lassot poursuit sa quête d’expériences vécues et de connaissances sur la maladie de Parkinson, dont on ne guérit toujours pas aujourd’hui. Par le biais de la poésie, elle pose des mots sur ce mal qu’elle n’a pas vu venir et évoque la souffrance, la difficulté de la vie quotidienne, la solitude et le temps qui passe, parfois plus douloureux encore.

Si les traitements et les différentes thérapies minimisent ou retardent les symptômes, ils permettent de vivre et d’espérer ! Mieux connaître la maladie, rester actif et devenir acteur dans ses propres soins. Il s’agit là du message essentiel d’Annick Lassot qui nous offre un témoignage sincère sur sa démarche, enrichi de conseils pratiques et de repères utiles.

Vecteur d’espoir et d’optimisme, son point de vue de dopaMinette ouvre le débat en ce qui concerne et interpelle chacun d’entre nous. Comme elle sait si bien le faire, Annick Lassot utilise la musique des mots comme autant de liens humains. Sa poésie titille notre intelligence collective et nous fédère. En d’autres mots, en regardant la maladie en face, son message est un vrai barrage à la maladie qui nous donne chaud au cœur.

Avis éditeur : Cet ouvrage s’adresse à tous, et en particulier aux dopaMinets et dopaMinettes pour qu’ils ne baissent jamais les bras, car il faut se battre au quotidien pour donner du sens et de la beauté à la vie. Rayon de soleil dans l’obscurité, le témoignage d'Annick Lassot est, comme chacun de ses ouvrages, un formidable vecteur d’espoir, d’espérance et de ténacité.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754734257/#pct0

La vie d’une dopaMinette

« Nous avons tant à dire, à partager, à offrir !
Puisque nos neurones qui sécrètent la dopamine continuent de mourir et nous privent ainsi du plaisir de la récompense… “éclatons-nous” dans les disciplines artistiques ! Libérons-nous dans le partage de la musique, de la poésie, des couleurs, du beau, en toute confiance et amitié, c’est là la clé du bonheur, c’est notre récompense intellectuelle et cela a sans doute des répercussions sur la façon dont nous luttons contre la maladie. Plus qu’avant retenons le présent, profitons des petits bonheurs de chaque instant. »

Comme la bête du Gévaudan, la maladie de Parkinson est une bête curieuse et furieuse, et dont on ignore l’origine. S’il faut connaître son ennemi pour mieux le combattre, il est donc essentiel d’informer l’opinion. Car il faut qu’elle sorte enfin de l’ombre !

En évoquant le quotidien des malades, Annick Lassot leur donne la parole, ainsi qu’à tous ceux qui les soignent et les accompagnent. Cet ouvrage s’adresse à tous, et en particulier aux dopaMinets et dopaMinettes pour qu’ils ne baissent jamais les bras, car il faut se battre au quotidien pour donner du sens et de la beauté à la vie. Rayon de soleil dans l’obscurité, son témoignage est un formidable vecteur d’espoir, d’espérance et de ténacité. Chaleureuse et sincère, elle met sa création au service d’un recueil de conseils pratiques et de reflets de la maladie, nimbé de poésie, comme elle sait si bien le faire.

Avis éditeur : En évoquant le quotidien des malades, Annick Lassot leur donne la parole, ainsi qu’à tous ceux qui les soignent et les accompagnent. Cet ouvrage s’adresse à tous, et en particulier aux dopaMinets et dopaMinettes pour qu’ils ne baissent jamais les bras, car il faut se battre au quotidien pour donner du sens et de la beauté à la vie.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754734257/#pct0

Juste un souffle

« Merci à celle
Qui m‘a permis,
Comme l‘hirondelle
Au printemps
Revient au pays,
De retrouver mes chansons,
De communiquer ma passion. »

Combative, Annick Lassot veut tout essayer pour ralentir la maladie et diminuer les effets désastreux de la mort des neurones sécrétant la dopamine, indispensable pour transmettre aux muscles les ordres du cerveau. À la recherche de sa propre force intérieure, elle souhaite partager les différentes expériences thérapeutiques qu’elle traverse. Les mots sont sa catharsis, son témoignage et sa vision du monde, car elle respire comme elle écrit : en expirant la douleur pour mieux inspirer tout le bonheur du monde.

Avis éditeur : Dans ce deuxième ouvrage édité aux Éditions du Panthéon, Annick Lassot, atteinte de la maladie de Parkinson, nous dévoile un aspect fantastique de son lyrisme. Avec sensibilité et beaucoup d’amour, elle souffle des baisers sur nos joues et juste un souffle de mots sur nos vies. Une bouleversante leçon de courage, de pugnacité mais surtout d’humanité.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754734257/#pct0

50 ans de poèmes

« Il n’y a rien de mystérieux, Comme l’abeille, le vent colporte La vie. »

Annick Lassot aime le vent, la pluie, le givre sur les vitres et les bourrasques fantasques du temps. Ne présagent-ils pas le printemps ?

De phrases qui fusent en refrains saisissants, les rythmes du slam de l’auteure nous touchent. Elle nous initie à cette culture et brise notre vision trop étriquée de cet art.

Avis éditeur : Femme de conviction, Annick Lassot voue sa carrière au service de l’enfance et de la jeunesse. En 2009, le départ en retraite sonne aussi le début de sa maladie de Parkinson. Résolument combative, elle prend la plume aux vertus thérapeutiques et prône le partage.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754734257/#pct0

>> Rencontre avec... Annick Lassot <<

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

La déambulation d’une jeune femme prête à tout, tentant d’oublier son passé qui sans cesse resurgit.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

La vie quotidienne, et celle qui se passe dans ma tête sans cesse.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Aucun.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Joueur, bienveillant, présent.

5. Quelle est votre citation favorite ?

«  Chaque enfant qu’on instruit est un homme qu’on gagne  » V.Hugo

«  Ma seule richesse est celle que je partage, ce que je garde pour moi n’a aucune valeur »

6. Quel est votre mot préféré ?

Que j’aime entendre : «  Quand tu veux… » car cela signifie qu’on est prêt à me suivre.

Que j’aime dire : « T’inquiètes pas, je suis là.  »

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je vais à la recherche des personnages dans ma tête, je les rencontre et quand ils le veulent j’écris pour traduire ce qu’ils me confient et ce que j’observe.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

La bible.

9. Stylo ou clavier ?

Clavier.

10. Le mot de la fin ?

Le mot de la fin n’existe pas car rien n’est jamais fini.

LIRE UN EXTRAIT

AVIS ÉDITEUR : 

Rythme, détails, sensations, la plume adroite de l’auteur n’a rien laissé au hasard. Le lecteur se retrouve ainsi au cœur d’un thriller haletant qu’on ne peut laisser qu’à la dernière page.

Alors que le Salon du Livre de Paris a fermé récemment ses portes, redécouvrez les haut-lieux de la capitale en matière de pensée culturelle et de littérature.

Le Procope

Ouvert en 1686 par Francesco Procopio dei Coltelli, un italien de Palerme, le Procope est le premier endroit de Paris où l'on peut déguster un café assis et lire la presse tranquillement. Fréquenté par La Fontaine et Racine, puis Diderot et Beaumarchais, on y croise aujourd'hui Amélie Nothomb, Marc Dugain, Éric-Emmanuel Schmitt ou encore Bernard Werber. Depuis cinq ans, l'établissement a créé plusieurs prix littéraires : le Prix Procope des Lumières (2012) et le Prix de Cuisine bourgeoise (2017).

Le Procope. 13, rue de l'Ancienne-Comédie (VIe). Tél: 01 40 46 79 00. Tlj de 11h30 à minuit.

Le Café de la Paix

Depuis 1862, le Café de la Paix et sa vue imprenable sur l'Opéra a vu défiler de nombreux écrivains. Grâce aux Goncourt qui l'ont choisi pour déjeuner avec Daudet, l'endroit devient vite à la mode. De Maupassant à Victor Hugo, d'Oscar Wilde à Marcel Proust, tous ont admiré les dorures de style Napoléon III, les colonnes en stuc et le plafond peint par Charles Garnier. Un temps lieu de réunion de l'Académie Goncourt, la Café de la paix sera également fréquenté par Ernest Hemingway.

Le Café de la Paix. 5, place de l'Opéra (IXe). Tél.: 01 40 07 36 36. Tlj de 7h à 10h30, de 12h à 15h et de 18h à 23h30.

Le Café de Flore

Pendant près d'un demi-siècle depuis 1887, le Café de Flore va être le lieu de référence en matière de pensée culturelle et de littérature. Transformé en salle de rédaction par Guillaume Apollinaire, le café germanopratin sera plus tard le lieu de rendez-vous de Françoise Sagan, Picasso, Giacometti et Boris Vian, puis le QG du le couple existentialiste Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Depuis 1994, le Café de Flore accueille chaque année au mois de novembre le jury du Prix de Flore créé par Frédéric Beigbeder, qui récompense un jeune auteur au talent jugé prometteur.

Le Café de Flore. 172, boulevard Saint-Germain (VIe). Tél.: 01 45 48 55 26. Tlj de 12h à 14h30 et de 19h à 23h30.

La Closerie des Lilas

Vieille d'un siècle et demi, la Closerie des Lilas a vu passer Baudelaire, Verlaine, Gide et Paul Fort, le prince des poètes, lors de ses mardis littéraires. Et aussi Alain-Fournier, Jarry, Verhaeren, Maeterlinck, Dorgelès, Apollinaire... et Lénine ! Dans l'entre-deux-guerres, le café se modernise et devient un des hauts lieux de la colonie américaine, où se croisent notamment Hemingway, Fitzgerald, Miller... Plus tard, elle deviendra le restaurant favori du journaliste Jean-Edern Hallier et du chanteur Renaud. Créé en 2007 par Carole Chrétiennot, la fille des actuels propriétaires, le prix de La Closerie des Lilas couronne chaque année une romancière de langue française.

La Closerie des Lilas. 171, boulevard du Montparnasse (VIe). Tél.: 01 40 51 34 50. Tlj de 11h30 à 1h30.

Les Deux Magots

À partir des années 20, Les Deux Magots, dont le nom vient d'un magasin de nouveautés qui occupait les lieux, devient le lieu de rendez-vous de nombreux artistes et intellectuels. S'y croiseront Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, mais aussi Alfred Jarry, Foujita, Guillaume Apollinaire, Elsa Triolet, Louis Aragon, André Gide, Jean Giraudoux, Picasso, Fernand Léger. es courants de pensées y naissent: le surréalisme sous l'égide d'André Breton, l'existentialisme autour de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. En 1933, le prix des Deux Magots est créé pour contre-balancer le prix Goncourt jugé trop académique.

Les Deux Magots. 6, place Saint-Germain des Prés (Vie). Tél.: 01 45 48 55 25. Tlj de 7h30 à 1h.

Source : Le Figaro.fr

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

Mon livre retrace l'histoire de mon arrivée en France dans les années 1970. Une histoire simple mais au combien authentique et touchante à la fois, dans laquelle je relate mon immigration et mon intégration à l'âge de onze ans dans le Paris de ces années. Je suis cet enfant. Comment ai-je fait pour apprendre et comprendre la culture Française qui était complètement à l'opposée de la mienne à l'origine car je suis Français d'origine Chinoise de Taiwan ?

Lorsque je suis arrivé en France, je ne parlais pas encore cette si jolie langue de Molière. Alors, comment durant ces quelques décennies, j'ai pu avec courage, patience, détermination et surtout ténacité devenir un citoyen Français à part entière.

Ma vie, de mon enfance à l'âge d'adulte en passant par mon adolescence était remplie d'expériences parfois douloureuses et d'aventures fabuleuses que je raconte avec une simplicité et une vérité sans faille. C'est une histoire accompagnée d'un message de paix, d'espoir et d'amour pour toutes celles et tous ceux qui font de leurs intégrations, un combat de tous les jours. Pour tout vous dire, j'ai écrit mon livre sur quatre prises, en 4 jours pour garder ce côté spontané qui me caractérise. J'ai voulu écrire seulement 88 pages parce que en Chinois, le chiffre 8 se prononce "pa" et 88 se prononce "papa". Un clin d'oeil pour mon père.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

Je m'inspire des choses de la vie. De tout ce qu'on vit, de tout ce qu'onvoit et de tout ce qu'on entend. Aussi bien à la télévision qu'à la radio. Les actualités bouleversantes me rendent parfois si triste mais de tous ces évènements, j'en tire des leçons et des conclusions que j'analyse à travers mes publications et mes chroniques sur les réseaux sociaux.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Sans aucun doute, Bel ami de Guy de Maupassant. Car j'ai peut être toujours eu ce besoin de me sentir aimé et important. Mon déracinement a sucité en moi, ce besoin éternel de reconnaissance. Mais je n'ai jamais eu peur de l'avenir.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Optimiste, combatif et déterminé.

5. Quelle est votre citation favorite ?

La vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille et c'est à vous seul d'en prendre le contrôle.

6. Quel est votre mot préféré ?

L'amour.

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

J'ai besoin d'être entouré de personnes. Je suis dans ma bulle mais au milieu de tous. Je n'aime pas me sentir seul pour écrire.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Le Rouge et le Noir de Stendhal. Encore ce côté peut être de seul contre tous qui me caractérise. Un être à part qui vit d'une façon décalée en marge des règles stéréotypées et conventionnelles imposée par la société.

9. Stylo ou clavier ?

Avant stylo mais depuis que j'ai mon téléphone portable, je ne peux plus me passer d'écrire avec le clavier de mon téléphone. En fait, je fais tout avec. J'aime prendre aussi les photos partout où je me trouve et ça, c'est un plaisir infini.

10. Le mot de la fin ?

Je voudrai juste dire une seule chose. Avec optimisme, générosité et beaucoup d'engagement, tout est possible. L'intégration est une belle aventure. Elle est possible mais il faut donner beaucoup de sois même. Il faut surtout y croire. Pour moi, le respect du prochain est la base de tout. Bien sûr que je n'oublierai jamais mes origines, je parle, je lis et j'écris toujours Chinois mais je suis si fier aujourd'hui d'être un citoyen Français que je n'ai pas honte de dire que la France est belle et qu'il faut la protéger, l'aimer et vivre tous ensemble dans le respect et dans la liberté d'expression de toutes et tous.

C'est finalement juste un message d'amour, de paix et d'espoir que je voudrai dédier à tout le monde.

LIRE UN EXTRAIT

AVIS ÉDITEUR : 

À travers son témoignage, Luc Chen relate avec tendresse et sincérité les premières années de sa vie, preuve de toute sa détermination.

À l'occasion de la Journée Mondiale du Théâtre ce mardi 27 mars, découvrez notre sélection d'ouvrages au sein du catalogue des Éditions du Panthéon.

C'est à Vienne en 1961 au cours du 9ème Congrès mondial de l'Institut International du Théâtre que sur la proposition de Arvi Kivimaa faite au nom du Centre finlandais a été créée une Journée Mondiale du Théâtre.

Depuis 1962, chaque année, le 27 mars (date de l'ouverture de la saison 1962 du Théâtre des Nations à Paris) la Journée Mondiale du Théâtre est célébrée par les Centres Nationaux de l'IIT qui existent actuellement dans une centaine de pays du monde ainsi que par d’autres membres de la communauté théâtrale internationale.

1. Monsieur Nez d'Albina von Klix

Cette pièce est basée sur «Le journal d’un fou» de Nikolaï Gogol paru en 1835, une nouvelle grotesque aux allures de récit presque fantastique dont l’écriture semble empreinte de théâtralité. Cependant, l’œuvre d’Albina von Klix dépasse la simple adaptation et révèle une véritable création originale.

Le personnage principal de la pièce est Monsieur Nez. Il habite New York et travaille comme assistant dans une compagnie d’assurances. Son intérêt principal : l’écriture. Il aime écrire et croit que seule cette activité a une signification dans la vie. C’est le motif principal de l’histoire. Monsieur Nez est écrivain et son imagination est supérieure à la normale. La pièce va ainsi suivre d’un côté le développement graduel d’une schizophrénie naissante et de l’autre, la tragédie d’un homme sensible face à la démence.

Avis éditeur : cette création originale conjugue avec talent comédie délirante et tragédie grotesque. Elle peut être considérée comme un spectacle son et lumière de l’esprit de Gogol. Un bel hommage et une traduction réussie !

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754734257/#pct0

2. La Mort de la Poupée suivie de Bobok de Jean-Paul Rosart

Un dimanche matin comme un autre, dans la cuisine d’une maison quelque part en campagne, un cri retentit. Qui a tué la poupée ?

Liés par une sourde violence et pourtant incapables de communiquer entre eux, la mère, le père, la fille et le grand-père s’enferment dans un simulacre de procès, véritable huis clos anxiogène et infernal. Ce sont les années 60 et le souvenir de la guerre rôde, toujours très présent. Mais à ce propos, la guerre est-elle vraiment finie ? Le fils qui y était parti il y a bien longtemps a prévenu qu’il en reviendrait ce dimanche. Il faudra pourtant bien trouver le meurtrier avant son retour afin qu’il ne se rende compte de rien.

Mais, au fait… Peut-on assassiner une poupée ?

Bobok est un long monologue théâtral adapté librement d’une nouvelle de Dostoïevski. La scène se passe dans un cimetière où il arrive que parfois les morts parlent encore entre eux, le temps de leur décomposition.

Avis éditeur : Intemporelles : voilà qui qualifie d'emblée de jeux ces deux pièces de théâtre, sorties de leur torpeur. Mais nous irons encore plus loin : non contents de réveiller ces belles endormies, force est de constater qu'elles sont, à l'instar des autres oeuvres de Jean-Paul Rosart, d'une finesse sertie d'intelligence, brillantes d'actualité. Reste à savoir, maintenant, qui a tué la poupée...

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754736831/#pct0

3. Darwin, fallait-il le tuer ? de Guillaume Jest

Depuis qu’il a théorisé l’évolution des espèces et l’origine de l’Homme, Darwin n’a cessé de susciter des polémiques : quelle est la place du divin dans la Création ? L’idée de la sélection naturelle ne conduit-elle pas à justifier l’élimination de ceux qui ne peuvent s’adapter, au mépris de nos valeurs humanistes ? La peur des conséquences que ces débats pourraient entraîner pousse certaines institutions à rejeter le darwinisme, au mépris d’une réalité scientifique qu’il est pourtant aujourd’hui difficile de nier. Mais si Darwin a entraîné tant de bouleversements, n’aurions-nous pas dû tout mettre en œuvre pour l’empêcher de diffuser ses travaux ?

Cette pièce de théâtre s’inspire librement de cette histoire pour tenter de répondre à cette question. Guillaume Jest nous projette directement dans l’ambiance anglaise de 1830 et nous conduit d’un dîner dans un manoir anglais, à une extraordinaire expédition maritime dans l’immensité de l’océan Pacifique.

En alternant légèreté de ton, actions, et aventures lointaines, l’auteur nous ouvre une passionnante page de l’Histoire, tout en maintenant une tension aboutissant à une fin des plus inattendues… Laissant à chacun le droit de juger s’il fallait tuer Darwin ou non !

Avis éditeur : cette création originale est aussi divertissante qu’ingénieuse. Elle facilite la compréhension des enjeux de la mutation de notre monde.

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754736695/#pct0

4. En rencontrant Godot de Tiburce Koffi

S’annonçant comme un écho à la célèbre «En attendant Godot» de Samuel Beckett, cette pièce prolonge les interrogations qui font le charme mystérieux du texte de l’écrivain irlandais. Durant plus de soixante ans, Godot fut attendu. À présent, Tiburce Koffi nous le montre en sortant l’énigmatique personnage de son silence.

Cette pièce, au style délié et chargé d’humour, représente bien plus qu’une simple et légitime fantaisie d’un écrivain subversif. Véritable hommage à Beckett et au théâtre de l’absurde, «En rencontrant Godot» relancera certainement les débats autour du chef-d’œuvre !

Avis éditeur : l’attente rarement réputée comme étant un moment sympathique, pousse l’intérêt à la rendre idyllique. Tiburce Koffi le confirme en nous offrant une pièce aussi divertissante que réussie !

Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754736794/#pct0

>> Retrouvez tout le catalogue Théâtre des Éditions du Panthéon <<

Alain Cohard : "Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément. Mais à chacun son style."

Si vous étiez un livre, vous seriez…

Plutôt les auteurs :  Balzac, Shakespeare, Husley.

Si vous étiez une citation

L’amour n’est pas seulement un sentiment. Il est surtout un art.

Si vous étiez un marque-page…

L’angle corné du livre.

Si vous étiez un discours…

La déclaration universelle des droits de l’homme.

Si vous étiez une collection…

Numismate.

Si vous étiez un papier…

A écrire.

Si vous étiez une bibliothèque…

Celle du Vatican.

Si vous étiez une recette…

Un gratin dauphinois.

Si vous étiez un titre de livre…

La Bible.

LIRE UN EXTRAIT

AVIS ÉDITEUR : 

Alain Cohard livre un récit fort en images où trois générations s'entrechoquent pour révéler les tourments de femmes pendant plus d'un siècle. Une véritable saga féminine aussi émouvante que captivante.

Qu’est-ce qu’un livre numérique ?

Un livre numérique, aussi appelé eBook ou ePub, est la version numérisée d'un livre, et dont la lecture se fait sur une liseuse. Même si l’explosion de ce marché n’a pas réellement eu lieu en France (3 à 7% du marché de l’édition selon les sources), il n’en demeure pas moins que le livre numérique est un micromarché en croissance, et s’impose petit à petit comme une alternative complémentaire au support papier.

Un développement limité en France

Différents facteurs expliquent que la place du livre numérique reste marginale en Europe et en particulier en France, au contraire du secteur musical :

  • le frein de l'équipement
  • un catalogue français limité
  • un prix unique réglementé
  • un bon maillage de librairies

Des perspectives d'évolution intéressantes

La réalité augmentée, au coeur de toutes les innovations technologiques récentes, s'installe progressivement dans le domaine de la presse et de l'édition. Ainsi, l’ajout d’audio ou de vidéo va faire apparaître de nouveaux livres “augmentés” qui ouvrent des perspectives intéressantes pour ce support.

Sources : SNE, L'OBS, ActuaLitté

>> Retrouvez le catalogue papier et numérique des Éditions du Panthéon <<

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ? Ce livre est un message envoyé à tous ceux qui font face à une difficulté dans l'existence. Nous avons tous en nous la possibilité de mettre en oeuvre nos facultés de vie, autrement appelées
"l'instinct de Vie". La foi en la vie, l'espoir, l'amour et la croyance en l'humanité sont à notre portée. Ayant à faire face à une difficulté forte, j'ai analysé les outils psychologiques que mon existence passée m'a permis de construire. J'y fait appel
sans cesse, les enrichis. Ne nous laissons pas abattre ! Profitons de chaque instant ! Et sachons mettre à profit les notions physico-philosophiques de "temps mesurable" et de "temps vécu". Bref, la Vie est belle. Sachons en profiter.

2. Quelles sont vos sources d’inspirations ? La lecture (Camus, Guillou, poésie, ...), la musique, l'écoute du monde d'aujourd'hui.

3. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ? La comtesse de Ségur - après la pluie le beau temps.

4. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ? Obstination, fidélité, réflexion.

5. Quelle est votre citation favorite ? Tous pour un, un pour tous.

6. Quel est votre mot préféré ? Loyauté.

7. Quel est votre rituel d’écriture ? Le matin, dans mon carnet en cuir que j'ai confectionné moi-même.

8. Le livre que vous auriez aimé écrire ? "Les mots pour le dire" de Marie Cardinal.

9. Stylo ou clavier ? Stylo.

10. Le mot de la fin ? Et encore ...

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AVIS ÉDITEUR : 

Odile Chalmin nous livre ici un témoignage aussi bouleversant que touchant. C'est avec force et détermination qu'elle nous révèle le combat qu'elle a livré pendant cinq années de maladie.