- Pouvez-vous nous présenter votre livre ?
Il était une fois dans le Montana est un roman d’amour « qui finit bien » comme j’aime toujours le préciser. L’histoire raconte la rencontre et la liaison entre deux personnages, Émilie et Christian, venant de deux milieux très différents, mais liés tous deux par la douleur de leur passé. Émilie veut réapprendre à vivre, tandis que Christian, lui, veut réapprendre à aimer. Au fil de rires, de complicité, mais aussi de disputes et de chagrins, les deux héros apprennent à faire ensemble, les premiers pas d’une vie nouvelle, dans le cadre idyllique du Montana.
- Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?
Lorsqu’une amie qui m’est très chère m’a dit un jour, après une peine de cœur, qu’elle ne croyait plus en l’amour, j’ai été déconcertée : comment était-ce possible ? Comment une personne avait-elle pu lui ôter cette envie d’aimer ? Alors j’ai écrit cette histoire pour elle (car elle est l’héroïne de mon roman), mais aussi pour tous les cœurs blessés, pour prouver que quelles que soient les épreuves que la vie nous amène, il est impossible de cesser d’aimer.
- Quelles sont vos sources d’inspirations ?
Je regardais tous les dimanches un film en famille, jusqu’à ce qu’un jour je sois particulièrement marquée par Autant en emporte le vent (je l’avais regardé le 31 décembre 2014 avec ma grand-mère, je m’en souviens très bien). Elle a continué à me montrer beaucoup de films, très souvent des romances telles que Le patient anglais, Sur la route de Madison, Out off Africa, L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux… ce qui a forgé mon goût pour les histoires d’amour, mais également pour ces films qui « finissent mal » et qui nous laissent les yeux rougis. Je me suis beaucoup inspirée de ces films pour écrire Il était une fois dans le Montana.
- Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
Je n’ai pas de titre en tête, mais je me souviens d’être presque tombée à la renverse après avoir lu certains ouvrages d’Albert Camus et d’avoir été fascinée par Le comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas. Inconsciemment, je pense que j’avais envie de faire comme eux et d’être comme eux.
- Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
Curieuse, car je suis toujours à la recherche de nouvelles connaissances et de nouvelles expériences
Audacieuse, car je ne recule devant (presque) rien, en me disant toujours, « je n’en mourrai pas, alors qu’est-ce qui pourrait bien m’arriver ? »
Généreuse, car je sais que les petites attentions font les plus beaux sourires.
- Quelle est votre citation favorite ?
« Moi, je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas,
Je creuserai la terre, jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or et de lumière,
Je ferai un domaine où l'amour sera roi, où l'amour sera loi, où tu seras reine. »
- Ne me quitte pas, Jacques Brel.
Je pense que cette citation est la plus belle chose qui ait été écrite dans la chanson française et représente à mes yeux le plus beau poème du monde.
- Quel est votre rituel d’écriture ?
Lorsqu’une idée me vient en tête, je m’imagine l’histoire d’un bout à l’autre et j’écris les différentes étapes sous forme de plan dans mes notes. Je ne commence jamais d’écrire avant d’avoir toute l’histoire en tête, et je ne l’écris jamais si le film que je m’en fais mentalement n’est pas satisfaisant. Il faut que les lecteurs de mon histoire voient un film en lisant les mots que j’ai écrits.
Une fois que tout cela est en place, je commence l’écriture des chapitres en suivant minutieusement mon plan. J’écris quand j’en ai le temps, chez moi le soir.
- Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
J’ai commencé l’écriture du deuxième tome d’Il était une fois dans le Montana qui parlera de la vie d’actrice d’Aurore, la fille d’Émilie. J’ai également quelques projets en tête tels qu’une nouvelle de science-fiction qui prend place dans l’espace.
- Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?
Je recherchais une maison d’édition qui publiait également des romances. En effectuant mes recherches, je suis tombée sur Les Éditions du Panthéon que je ne connaissais pas du tout, mais dont l’histoire et les ouvrages publiés m’ont tout de suite attirée. Coup de chance, ils ont très vite accepté de publier mon roman, ce qui m’a rendue très heureuse.
- Le mot de la fin ?
Merci d’aimer lire.