Rencontre avec Cédric Fernand

1. Pouvez-vous nous présenter votre livre ?

J’ai commencé à rédiger ces lettres afin de régler quelques comptes avec ma dépression.

Au fil des années, j’ai compris que ce recueil devenait une thérapie constante et j’accueillais l’écriture comme une amie.

Je n’ai jamais voulu écrire un livre finalement… c’est la naissance naturelle de toutes ses pages qui a fini par en devenir un.

J’ai visité un jour le « Palais Idéal du Facteur Cheval », qui est défini comme une œuvre « naïve » et en contemplant ce palais, construit pierre après pierre par les mains d’un seul homme, j’ai compris que ce livre devenait mon palais à moi.

2. Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?

Celui de l’espérance peut-être…

3. Quelles sont vos sources d’inspirations ?

L’écriture de ces mots s’est déroulée sur dix années.

Au début, j’écrivais surtout dans le bus ou le train.

Mon inspiration venait surtout des paysages qui défilaient et de la musique qui résonnait dans mes oreilles.

Naturellement, je me suis par la suite intéressé à la poésie.

Je dois dire que Hugo et bien évidemment Baudelaire m’ont inspiré.

Les lettres à Leonie Billard écrites par Victor Hugo sont une source d’oxygène pour moi.

Je me suis également intéressé à la poésie portugaise, Fernando Pessoa par exemple.

4. Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?

Les lettres à un jeune poète de R. M. Rilke

5. Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?

Je vais vous en donner un seul: Authenticité

Ce mot me reflète en tout point.

6. Quelle est votre citation favorite ?

« Quand on veut on peut »

7. Quel est votre rituel d’écriture ?

Je n’en n’ai aucun. Il n’y jamais eu pour moi de logique là-dedans.

J’ai toujours écrit lorsque j’en avais envie ou besoin.

Mes deux manuscrits sont restés parfois plusieurs années sans que je ne les touche. Et puis parfois, je les ai ouverts plusieurs fois dans la même journée.

Ce fut une aventure aléatoire.

8. Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Des millions d’idées en tête mais difficile de les concrétiser pour le moment. En toute honnêteté, j’aimerais beaucoup m’essayer à un roman. Mais cela demande une réorchestration totale de mes « rituels d’écriture » justement, car les romans sont une écriture linéaire, à l’inverse de mes habitudes.

9. Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?

Je voulais me tourner vers une maison en laquelle j’avais confiance. J’ai énormément apprécié mon premier contact avec Jeoffroy Delépine. Les choses se sont alors faites naturellement.

10. Le mot de la fin ?

« Si Dieu vous envoie des épreuves, c'est qu'il sait que vous êtes prêt à les surmonter »

Découvrir "Les maux sur papier" : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/les-maux-sur-papier/

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