À l'occasion de la Journée mondiale de la sclérose en plaques qui a lieu le 30 mai, découvrez deux ouvrages liés au sujet publiés aux Éditions du Panthéon.
1. "Chaque jour un peu moins" d'Olivier Brenkman
« Le manque de spontanéité est pallié par une réflexion dont la résolution est souvent limitée à une simple approbation ou désapprobation, mais qui bien souvent me suffit : en gros, je ne parle plus pour ne rien dire. Je deviens une sorte de moine qui mûrit sa réflexion sur le monde qui l’entoure, y compris sur mes interlocuteurs de réseau qui me procurent un feed-back appréciable. La communication écrite m’a toujours plu, anyway. »
En 2015, Olivier Brenkman se heurte à un diagnostic implacable : il est atteint de la maladie de Charcot. Comme sa main ne peut plus écrire et que sa voix l’abandonne, il commence à communiquer à l’aide d’un ordinateur. Grâce à son œil, les lettres et les mots peuvent alors se former et plus que tout, lui permettre d’entretenir le lien avec ceux qu’il aime.
C’est ainsi qu’il nous emporte dans le tourbillon de ses pensées. De la perte d’autonomie à la découverte de contrées lointaines, il raconte la solidarité d’un village, la force des liens qui l’entourent et son corps devenu une prison pour son cerveau. Grâce à l’amour indéfectible, le courage et la résolution des siens, il entame un nouveau combat, celui d’une nouvelle vie, une façon pour eux comme pour lui de repousser l’inéluctable.
Son cerveau déborde d’intelligence et son œil vif réagit à tout, scrute l’entourage, manie l’humour, la dérision, les jeux de mots… Car au-delà de tout, Olivier Brenkman est un homme lucide et profondément vivant.
Avis éditeur : Un témoignage édifiant par l’effort d’esprit dont Olivier Brenkman a fait preuve pour parvenir à nous faire comprendre sa vie. Des confessions sans fard qui révèlent toute sa dérision face au tragique de son handicap.
Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0
2. "Sur le chemin de la vie…" de Jacqueline Planchon
« Je conserve à jamais en moi tous ces petits moments de bonheur bien plus précieux que tous ces biens matériels que l’on pourrait s’offrir ici-bas et si je suis seule aujourd’hui et que personne n’ose plus me parler de toi de peur de me faire du mal, je tiens à leur dire que la mort ne sépare pas deux êtres qui s’aiment parce qu’ils continueront de s’aimer plus encore. »
Apprendre à vivre seul, à se lever sans trouver personne à ses côtés ; apprivoiser cette soudaine solitude, d’autant plus cruelle que rien autour n’a changé. Comment se reconstruire, quand on a perdu la personne que l’on aime ?
Après le décès de son époux, Jacqueline Planchon confie sa peine et son bonheur : avec beaucoup de pudeur, de sensibilité et de douceur, elle raconte leur vie, leur couple, et surtout leur amour. D’une tendresse bouleversante, elle se remémore leur histoire, faite de moments difficiles mais aussi de petits riens de la vie qui font que l’on se bat et que l’on s’accroche pour ne pas céder au désespoir. Vibrant d’amour, ce témoignage est un crayon dans le cœur qui révèle sans révolte ni amertume la cohabitation avec la maladie, et nous rappelle que tout est encore à faire. Poignant.
À 62 ans, Jacqueline Planchon a dompté sa souffrance en lui faisant comprendre qu’elle devait lui laisser des moments de répit. Thérapeutique, ce récit est aussi un hommage à son mari, qui ne s’est jamais avoué vaincu par la sclérose en plaques.
Lire un extrait : http://livre.immateriel.fr/fr/read_book/9782754738613/#pct0