- Pouvez-vous nous présenter votre livre ?
Je propose de reprendre la 4e de couverture qui me paraît explicite :
Une Organisation qui a décidé de régenter le monde pour le bénéfice de ses membres, est-elle vraiment maîtresse du jeu comme ses dirigeants le pensent ?
Comment un individu inculte, grossier et égoïste peut-il devenir le futur Président ?
Par quel étrange concours de circonstances Ed, vieux garçon sans histoire, se retrouve-t-il au milieu de ce jeu de dupes ?
Qui est Jack, personnage aussi charmant qu’inquiétant ?
Comment deux clochards peuvent-ils changer le cours des choses ?
Est-il possible de transformer tranquillement une démocratie en dictature, un bon père de famille en fanatique, un mensonge en vérité ?
Où est le bien où est le mal et comment cela va-t-il finir ?
- Quel message voulez-vous transmettre au lecteur ?
Lisez mon livre, il vous donnera des clés pour :
- Cultiver le sens des mots: par exemple phobie, accolée à tout un tas de mots, ne veut pas dire haine ou rejet mais peur irraisonnée.
Faire la différence entre la douleur et la souffrance, entre rayonner et briller, entre la fierté et l’orgueil, entre faire et être.
- Conserver et cultiver votre libre arbitre, éviter de gober, vérifier, rechercher les faits avec lesquels vous vous ferez votre avis. Savoir en changer chaque fois que cela vous paraît plus cohérent ou plus équitable.
- Comprendre le mécanisme de la manipulation, ce qui vous permettra de la détecter et de vous en prémunir.
- Quelles sont vos sources d’inspirations ?
- L’actualité. De nombreux pays nous donnent divers exemples d’asservissement selon des modalités variables, de la douce et progressive imprégnation jusqu’à la coercition la plus brutale. Le mécanisme est toujours le même. La difficulté est de s’y opposer tout en résistant à la tentation de tomber du côté obscur de la force.
- Mes outils liés à mon métier : la coopération. Je suis un mécanicien du fonctionnement des personnes et des organisations. Je dispose d’outils techniques de décodage et d’intervention.
- Quel est le livre qui vous a donné envie d’écrire ?
Les rebelles de Jean-Pierre Chabrol.
- Si vous deviez vous décrire en trois mots, quels seraient-ils ?
En avant, calme et droit. La devise du Cadre Noir de Saumur, démarche que je tente de respecter et que j’approche parfois.
- Quelle est votre citation favorite ?
« La quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire. »
Loi de Brandolini
- Quel est votre rituel d’écriture ?
Je pars d’une idée. Je déroule le fil sans toujours savoir où je vais. Parfois les personnages me soufflent une suite inattendue. J’écris sur un cahier ou un carnet puis j’utilise un logiciel de dictée vocale sur mon ordinateur portable. Je relis à chaud, je laisse décanter et je relis à froid.
- Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Un livre sur le Burn-out.
C’est une affection qui frappe de plus en plus de cadres. Je suis donc régulièrement amené à accompagner des personnes à ne pas y entrer, à en sortir, et à ne pas récidiver. J’aide également des organisations à mettre en place les modalités permettant de gérer au mieux ce fléau. J’ai développé une démarche technique structurée qui a prouvé son efficacité. J’envisage de la présenter dans un livre. Je ne sais pas encore quelle forme lui donner : un roman ou un ouvrage technique.
- Comment s’est fait le choix de votre maison d’édition ?
J’ai trouvé dans l’équipe des éditions du Panthéon l’écoute, la bienveillance, la rigueur, le professionnalisme, la réactivité que je recherchais.
- Le mot de la fin ?
Écrire c’est aussi agréable que de jouer du saxophone. C’est un chouette voyage immobile.